Téléphonerau+33 1 41 86 42 47 du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 16h AccÚs gratuit à un service de visio-interprétation ou de (article 1070) Code de procédure civile
SOMMAIRE La notion dâabus de droit Les critĂšres de lâabus Et Ă quelles sanctions sâexpose celui qui engage abusivement une procĂ©dure en justice ? Nul nâest Ă lâabri de rencontrer sur son chemin un voisin, un employĂ©, un cocontractant chicanier, ou tout simplement de mauvaise foi, qui engagera des poursuites dĂ©pourvues de tout fondement devant les juridictions. Faut-il accepter ce type de comportement ? Si le droit Ă la Justice est un droit fondamental, la limite apparait quand vient lâabus. Avocats Picovschi revient sur la notion dâabus de droit ». La notion dâabus de droit Lâabus de droit est une thĂ©orie doctrinale et jurisprudentielle dont la teneur sâest prĂ©cisĂ©e au fil du temps. Lâexemple dâune cĂ©lĂšbre affaire illustre parfaitement le concept un individu Ă©tait propriĂ©taire dâun terrain, dont la parcelle voisine accueillait des ballons dirigeables, qui y dĂ©collaient et y atterrissaient quotidiennement. Le propriĂ©taire du terrain, lassĂ© de cette agitation chez ses voisins, avait alors dĂ©cidĂ© de planter des piquets de fer en bordure de sa propriĂ©tĂ© pour rendre son terrain impraticable aux ballons dirigeables. ThĂ©oriquement, le propriĂ©taire du terrain Ă©tait en droit dây planter des piquets, en vertu de son titre de propriĂ©tĂ©. Mais la Cour de cassation considĂ©ra que lâexercice qui Ă©tait fait de ce droit de propriĂ©tĂ© traduisait une intention malveillante flagrante, l'auteur cherchant Ă causer un prĂ©judice Ă ses voisins, les piquets de fer ne prĂ©sentant par ailleurs aucune autre utilitĂ© que celle de nuire arrĂȘt ClĂ©ment Bayard, 3 aoĂ»t 1915. La thĂ©orie peut facilement ĂȘtre transposĂ©e Ă la pratique des procĂ©dures abusives. Car si en principe, tout individu a la possibilitĂ© de faire valoir ses droits en justice, il nâest pas permis en revanche dâabuser de son droit dâaction, en procĂ©dant Ă des actions en justice abusives. Si la notion est facile Ă comprendre, il est en revanche plus dĂ©licat, en pratique, de savoir oĂč sâarrĂȘte le droit, et oĂč commence lâabus. Les critĂšres de lâabus Les critĂšres de lâabus de droit ont donnĂ© lieu Ă de nombreuses controverses en doctrine, tant en droit civil quâen droit pĂ©nal. Certains ont avancĂ© que lâabus de droit suppose une intention de nuire. En rĂ©alitĂ©, il est difficile de rĂ©duire lâabus Ă ce seul Ă©lĂ©ment. La Cour de cassation a pu admettre que l'abus du droit d'agir peut-ĂȘtre retenu sans que la preuve d'un acte de malice ou de mauvaise foi soit nĂ©cessairement rapportĂ©e Voir en ce sens Cass. 2e civ. 10 janv. 1985. Ce nâest que de façon casuistique que lâon peut tenter dâĂ©tablir le profil-type » de la procĂ©dure abusive. Une dĂ©cision de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 22 avril 1976 a pu dĂ©terminer quâun plaideur qui agit non pas pour demander justice, mais pour faire pression sur son dĂ©biteur, commet un abus de droit. De mĂȘme, celui qui agit en justice uniquement pour assouvir une nĂ©vrose commet un abus de droit voir en ce sens Cass. 3Ăšme civ., 12 fĂ©vrier 1980. Dâautres dĂ©cisions retiennent que lâabus peut rĂ©sulter de l'absence de tout fondement Ă l'action, du caractĂšre malveillant de celle-ci ou encore de la multiplication des procĂ©dures engagĂ©es. Dans son rapport de lâannĂ©e 2006, la Cour de cassation donne quelques prĂ©cisions intĂ©ressantes sur les critĂšres de lâabus. La Haute juridiction souligne que les dispositions relatives Ă la condamnation aux actions dilatoires ou abusives ne constituant quâune application particuliĂšre du droit de la responsabilitĂ© civile pour faute, leur mise en Ćuvre suppose que soit caractĂ©risĂ© le comportement fautif » de la partie condamnĂ©e. La Cour de cassation indique avoir assoupli son contrĂŽle en la matiĂšre, en nâexigeant plus la preuve dâune intention de nuire ou dâune mauvaise foi », mais indique toutefois continuer Ă vĂ©rifier que les motifs de la dĂ©cision attaquĂ©e caractĂ©risent suffisamment la faute faisant dĂ©gĂ©nĂ©rer en abus lâexercice du droit dâester en justice ou dâinterjeter appel ». La Cour de cassation prĂ©cise quâune action en justice ne peut, sauf circonstance particuliĂšre quâil appartient au juge de spĂ©cifier, constituer un abus de droit lorsque sa lĂ©gitimitĂ© a Ă©tĂ© reconnue par la juridiction du premier degrĂ©, dont la dĂ©cision a Ă©tĂ© infirmĂ©e » 3e Civ., 1er juin 2005, pourvoi n° 04-12 896 ; 1re Civ., 24 fĂ©vrier 2004, pourvoi n° 02-14 005. Une motivation plus explicite est donc nĂ©cessaire, Ă partir de lâexamen des circonstances de la procĂ©dure ». On le voit, la notion de procĂ©dure abusive est difficile Ă conceptualiser. Lâavocat compĂ©tent en matiĂšre de procĂ©dure civile saura cependant fournir des indications intĂ©ressantes sur les Ă©volutions jurisprudentielles rĂ©centes. En raisonnant par analogie, il pourra tenter de dĂ©terminer si la procĂ©dure engagĂ©e Ă votre encontre est ou non abusive. Et Ă quelles sanctions sâexpose celui qui engage abusivement une procĂ©dure en justice ? Les sanctions concernant lâabus de droit sont classĂ©es selon lâĂ©tat dâavancement de la procĂ©dure dans plusieurs articles du Code de procĂ©dure civile. La personne qui agit de maniĂšre dilatoire ou abusive » peut ĂȘtre condamnĂ© Ă une amende civile dont le montant varie selon quâil agit en premiĂšre instance, en appel ou en cassation, sans dĂ©passer le maximum de 10 000 euros articles 32-1 ; 559 et 628 du Code de ProcĂ©dure Civile. Dâautres textes comportent des dispositions similaires applicables Ă des domaines spĂ©cifiques. En matiĂšre de procĂ©dure pĂ©nale, les sanctions sont plus lourdes, le lĂ©gislateur ayant mesurĂ© la gravitĂ© des consĂ©quences dâun abus de constitution de partie civile. Lâarticle 177-2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit une amende civile ne pouvant excĂ©der 15 000 euros. Une sanction Ă©quivalente est prĂ©vue par le Code de procĂ©dure pĂ©nale, lorsque le tribunal correctionnel est saisi abusivement par une citation directe de la partie civile. A noter enfin que les personnes mises en cause qui bĂ©nĂ©ficient dâun non-lieu ou dâune relaxe ont la possibilitĂ© de demander des dommages et intĂ©rĂȘts Ă la partie civile tĂ©mĂ©raire, Ă©tant prĂ©cisĂ© que peuvent simultanĂ©ment ĂȘtre engagĂ©es des poursuites pour dĂ©nonciation calomnieuse. On le voit, si lâaccĂšs Ă la Justice constitue un droit, sont sanctionnĂ©s les plaideurs qui agiraient injustement. Lâinvocation du caractĂšre abusif dâune procĂ©dure doit cependant se faire de maniĂšre mesurĂ©e. Câest dans ce contexte que le recours Ă un avocat rompu Ă la procĂ©dure civile et pĂ©nale prend tout son sens Avocats Picovschi saura mettre en Ćuvre en temps voulu les actions utiles.
Afinde profiter d'une expérience maximale sur ce site, nous vous conseillons d'utiliser un navigateur récent. Merci d'avoir rejoint le site du Journal Officiel; celui-ci n'est disponible qu'avec un navigateur supportant javascript.
Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 47 EntrĂ©e en vigueur 2017-09-01 Lorsqu'un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă l'article 82.
Selonlâarticle 2241 du Code civil, agir dâune demande claire sous forme de condamnation ou de compensation pour se conformer Ă la dĂ©finition de lâarticle 64 du Code de procĂ©dure civile dĂ©finissant un « avantage autre que le
EntrĂ©e en vigueur le 27 fĂ©vrier 2022AprĂšs le dĂ©pĂŽt des mĂ©moires, cette formation dĂ©cide qu'il n'y a pas lieu de statuer par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e lorsque le pourvoi est irrecevable ou lorsqu'il n'est manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation. Toute formation peut aussi dĂ©cider de ne pas rĂ©pondre de façon spĂ©cialement motivĂ©e Ă un ou plusieurs moyens irrecevables ou qui ne sont manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation. La formation restreinte est compĂ©tente pour homologuer le constat d'accord conformĂ©ment Ă l'article 131-12 ou pour mettre fin Ă la mission du mĂ©diateur conformĂ©ment Ă l'article 131-10. Comparer les versionsEntrĂ©e en vigueur le 27 fĂ©vrier 2022Voir les commentaires indexĂ©s sur Doctrine qui citent cet articleVous avez dĂ©jĂ un compte ?1. Cour de cassation, Chambre sociale, 5 fĂ©vrier 2020, n° la chambre sociale de la Cour de cassation, composĂ©e des prĂ©sident et conseillers prĂ©citĂ©s, aprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă la loi, a rendu la prĂ©sente dĂ©cision. 1. Les moyens de cassation annexĂ©s, qui sont invoquĂ©s Ă l'encontre de la dĂ©cision attaquĂ©e, ne sont manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation. 2. En application de l'article 1014, alinĂ©a 1er, du code de procĂ©dure civile, il n'y a donc pas lieu de statuer par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e sur ce pourvoi. EN CONSĂQUENCE, la Cour REJETTE le pourvoi ; Lire la suiteâŠPharmacienLotCommercialisationSociĂ©tĂ©sResponsableLettre de licenciementGriefChineProduitPharmaceutique2. Cour de cassation, TroisiĂšme chambre civile, 18 octobre 2018, n° Vu les observations Ă©crites de M e Y⊠, avocat de la sociĂ©tĂ© Johnson controls industries, de la SCP Boutet et Hourdeaux, avocat de la sociĂ©tĂ© Ateliers de construction d'Ă©tudes et de rĂ©alisations Ă©lectriques ; Sur le rapport de M. XâŠ, conseiller, et aprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă la loi ; Vu l'article 1014 du code de procĂ©dure civile ; Attendu que le moyen de cassation annexĂ©, qui est invoquĂ© Ă l'encontre de la dĂ©cision attaquĂ©e, n'est manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation ; Qu'il n'y a donc pas lieu de statuer par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e ; Lire la suiteâŠSociĂ©tĂ©sFusibleIndustrieObligation de conseilIncendieModificationInstallationDevoir de conseilOrigineSous-traitance3. Cour de cassation, Chambre commerciale financiĂšre et Ă©conomique, 23 mars 2022, n° la chambre commerciale, financiĂšre et Ă©conomique de la Cour de cassation, composĂ©e des prĂ©sident et conseillers prĂ©citĂ©s, aprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă la loi, a rendu la prĂ©sente dĂ©cision. 1. Les moyens de cassation annexĂ©s, qui sont invoquĂ©s Ă l'encontre de la dĂ©cision attaquĂ©e, ne sont manifestement pas de nature Ă entraĂźner la cassation. 2. En application de l'article 1014, alinĂ©a 1er, du code de procĂ©dure civile, il n'y a donc pas lieu de statuer par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e sur ce pourvoi. EN CONSĂQUENCE, la Cour REJETTE le pourvoi ; Lire la suiteâŠSystĂšmeSociĂ©tĂ©sHonorairesMandataireMissionGestionRĂ©munĂ©rationDoyenMontantCode civilVoir les dĂ©cisions indexĂ©es sur Doctrine qui citent cet articleVous avez dĂ©jĂ un compte ?0 Document parlementaireAucun document parlementaire sur cet propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiĂ©s par les lois Ă partir de la XVe lĂ©gislature.
1Sauf dans le cas oĂč la loi en dispose autrement et sans prĂ©judice des droits de la dĂ©fense, la procĂ©dure au cours de l'enquĂȘte et de l'instruction est secrĂšte ».. 2L'article 11 du code de procĂ©dure pĂ©nale , créé lors de la rĂ©forme du code d'instruction criminelle et inchangĂ© depuis , fait du caractĂšre secret de la procĂ©dure pĂ©nale française un principe essentiel et enfin
Lorsqu'un magistrat ou un auxiliaire de justice est partie Ă un litige qui relĂšve de la compĂ©tence d'une juridiction dans le ressort de laquelle celui-ci exerce ses fonctions, le demandeur peut saisir une juridiction situĂ©e dans un ressort limitrophe. Le dĂ©fendeur ou toutes les parties en cause d'appel peuvent demander le renvoi devant une juridiction choisie dans les mĂȘmes conditions. A peine d'irrecevabilitĂ©, la demande est prĂ©sentĂ©e dĂšs que son auteur a connaissance de la cause de renvoi. En cas de renvoi, il est procĂ©dĂ© comme il est dit Ă l'article 82.
DetrĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "l'article 47 du Code de procĂ©dure civile" â Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises.
LOI N° 72-833 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE TITRE PREMIER DISPOSITIONS GENERALES CHAP. 1 LâACTION ET SON EXERCICE ART. 1 â 4 CHAP. 2 LA COMPETENCE DES JURIDICTIONS ART. 5 â 18 TITRE II INTRODUCTION ET INSTRUCTION DES INSTANCES CHAP. 1 GENERALITES ART. 19 â 31 CHAP. 2 LâINTRODUCTION DE LâINSTANCE ART. 32 â 45 CHAP. 3 LA PROCEDURE PREALABLE AU JUGEMENT ART. 46 â 132 LâAUDIENCE ET LE JUGEMENT ART. 133 â 152 TITRE III VOIES DE RECOURS CHAP. 1 VOIES DE RECOURS ORDINAIRES ART. 153 â 183 CHAP. 2 VOIES DE RECOURS EXTRAORDINAIRES ART. 184 â 220 TITRE IV PROCEDURES DâURGENCES CHAP. 1 LES REFERES ART. 221 â 230 CHAP. 2 LES ORDONNANCES SUR REQUĂTE ART. 231 â 239 TITRE V ETABLISSEMENT â CONSERVATION ET DELIVRANCE DES ACTES CHAP. 1 ACTES DES GREFFIERS ART. 240 â 245 CHAP. 2 ACTES DES HUISSIERS DE JUSTICE ART. 246 â 255 CHAP. 3 DELIVRANCE DES ACTES ART. 256 â 266 TITRE VI MESURES CONSERVATOIRES ET SAISIES CHAP. 1 BIENS SUR LESQUELS PEUVENT PORTER LES MESURES CONSERVATOIRES ET LES SAISIES EN GENERAL ART. 267 â 273 CHAP. 2 MESURES CONSERVATOIRES ART. 274 â 323 TITRE VII VOIES DâEXECUTION CHAP. 1 REGLES GENERALES SUR LâEXECUTION FORCEE ART. 324 â 350 CHAP. 2 LA SAISIE EXECUTION ART. 351 â 429 TITRE VIII DISPOSITIONS FINALES ART. 430 â 433 TEXTES MODIFIANT ET/OU COMPLETANT LE CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 1° LOI N° 93-670 DU 9 AOĂT 1993 MODIFIANT ET COMPLETANT LA LOI N° 72-883 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 2° RECTIFICATIF A LA LOI N° 93-670 DU 9 AOĂT 1993 MODIFIANT ET COMPLETANT LA LOI N° 72-883 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DE CĂTE DâIVOIRE N° 37 DU 16 SEPTEMBRE 1993, PAGE 673 3° LOI N° 96-674 DU 29 AOĂT 1996 MODIFIANT LâARTICLE 106 DE LA LOI N° 72-8 83 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE MODIFIEE PAR LES LOIS N° 78-663 DU 5 AOĂT 1978 ET N° 93-670 DU 9 AOĂT 1993 4° LOI N° 97-516 DU 4 SEPTEMBRE 1997 MODIFIANT ET COMPLETANT LA LOI N° 72-883 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE MODIFIEE PAR LES LOIS N° 78-663 DU 5 AOĂT 1978 ET N° 93-670 DU 9 AOĂT 1993 5° LOI N° 97-517 DU 4 SEPTEMBRE 1997 PORTANT MODIFICATION DE LA LOI N° 72-883 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE MODIFIEE PAR LES LOIS N° 78-663 DU 5 AOĂT 1978 ET N° 93-670 DU 9 AOĂT 1993 06° LOI N° 2015-180 DU 24 MARS 2015 PORTANT MODIFICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE. 07° LOI N° 2017-728 DU 9 NOVEMBRE 2017 MODIFIANT LE CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 08° ORDONNANCE 2018-435 DU 3 MAI 2018 MODIFIANT LâARTICLE 181 DU CODE DE PROCĂDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 09° ORDONNANCE N° 2019-586 DU 3 JUILLET 2019 MODIFIANT LA LOI N° 72-833 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 10° ORDONNANCE N° 2020-381 DU 15 AVRIL 2020 MODIFIANT LES ARTICLES 47 ET 265 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE NOUVELLES INSERTIONS 11° DĂCRET N° 75-310 DU 9 MAI 1975, FIXANT LES MODALITES DâAPPLICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE, EN CE QUI CONCERNE LâEXPERTISE 12° DĂCRET N° 75-320 DU 9 MAI 1975, FIXANT LES MODALITES DâAPPLICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE, EN CE QUI CONCERNE LES NOTIFICATIONS ET CONVOCATIONS 13° DECRET N° 90-91 DU 17 JANVIER 1990 MODIFIANT LE DECRET N° 75-310 DU 9 MAI 1975 FIXANT LES MODALITES DâAPPLICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE, EN CE QUI CONCERNE LâEXPERTISE 14° ORDONNANCE N° 2015-364 DU 20 MAI 2015 PORTANT MODIFICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 15° DECRET N° 2015-365 DU 20 MAI 2015 PORTANT MODALITES DâAPPLICATION DE LâARTICLE 32-1 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVEES 16° LOI N° 2015-497 DU 7 JUILLET 2015 PORTANT RATIFICATION DE LâORDONNANCE N° 2015-180 DU 24 MARS 2015 PORTANT MODIFICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 17° LOI N° 2015-835 DU 18 DECEMBRE 2015 PORTANT RATIFICATION DE LâORDONNANCE N° 2015-364 DU 20 MAI 2015 PORTANT MODIFICATION DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 18° DECRET N° 2016-781 DU 12 OCTOBRE 2016 FIXANT LES MODALITES DâAPPLICATION DE LA LOI N° 72âą833 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 19° LOI N° 2018-898 DU 30 NOVEMBRE 2018 PORTANT RATIFICATION DE LâORDONNANCE N° 2018-435 DU 3 MAI 2018 MODIFIANT LâARTICLE 181 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 20° LOI N° 2019-988 DU 27 NOVEMBRE 2019 PORTANT RATIFICATION DE LâORDONNANCE N°2019- 586 DU 3 JUILLET 2019 MODIFIANT LA LOI N°72-833 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 21° LOI N° 2020-666 DU 10 SEPTEMBRE 2020 PORTANT RATIFICATION DE LâORDONNANCE N° 2020-381 DU 15 AVRIL 2020 MODIFIANT LES ARTICLES 47 ET 265 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE
Procédurecivile - Nouvelles réformes de procédure civile Vous avez dit simplification ? S. AMRANI MEKKI, La Semaine Juridique Edition Générale n° 3, 20 Janvier 2020, doctr. 75
Comment saisir le juge ?RĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses sâafficheront automatiquementCas gĂ©nĂ©ralLe juge de l'exĂ©cution est saisi par assignation titleContent dĂ©livrĂ©e par un commissaire de justice anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire.Ă savoir saisir le juge de l'exĂ©cution n'empĂȘche pas l'exĂ©cution de la dĂ©cision sauf en matiĂšre de saisie-vente. Dans la pratique, les commissaires de justice prĂ©fĂšrent suspendre les opĂ©rations d'exĂ©cution en attendant la dĂ©cision du un avocat ?L'avocat est est possible de se dĂ©fendre seul dans les cas suivants Saisies des rĂ©munĂ©rationsCrĂ©ances infĂ©rieures Ă 10 000 âŹExpulsions locativesLa partie qui souhaite se faire reprĂ©senter par une autre personne Ă l'audience doit lui donner un pouvoir. Le pouvoir est un document Ă©crit qui permet Ă la personne dĂ©signĂ©e de se prĂ©senter Ă l'audience et de prendre la parole au nom de la partie partie peut rĂ©diger un pouvoir en dĂ©signant une des personnes suivantes Personne avec qui elle vit en couple titleContentSon pĂšre ou sa mĂšreSon enfantSon frĂšre ou sa sĆurSon neveu ou sa niĂšcePersonne attachĂ©e Ă son service personnel ou Ă son entreprise le juriste de l'entreprise ou un employĂ© de maison par exempleLe reprĂ©sentant dĂ©signĂ© doit ĂȘtre majeur. Il doit se prĂ©senter Ă l'audience avec le pouvoir et une piĂšce d' pouvez utiliser le modĂšle suivant ModĂšle de pouvoir de reprĂ©sentation en justiceĂ savoir l'Ătat, les rĂ©gions, les dĂ©partements, les communes et leurs Ă©tablissements publics peuvent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s par un fonctionnaire, un agent de leur administration ou par un se dĂ©roule l'audience ?L'audience devant le juge de l'exĂ©cution est orale, c'est-Ă -dire que les parties expriment leurs demandes et leurs arguments la procĂ©dure, une partie peut toujours prĂ©senter ses arguments par Ă©crit au juge. Dans ce cas, elle doit justifier les avoir envoyĂ©s Ă son adversaire, avant l'audience par lettre recommandĂ©e avec avis de des dĂ©bats, si les parties en font la demande, elles peuvent ĂȘtre dispensĂ©es de se prĂ©senter Ă une prochaine sont les dĂ©cisions que peut prendre le juge de l'exĂ©cution ?VĂ©rifierLe juge de l'exĂ©cution vĂ©rifie que le titre exĂ©cutoire titleContent est conforme Ă la loi. Il peut prononcer la nullitĂ© ou la mainlevĂ©e titleContent d'une saisie irrĂ©guliĂšre. Dans tous les cas, le juge prononce une dĂ©cision de des dĂ©laisLe juge de l'exĂ©cution peut accorder des dĂ©lais par exemple dans une procĂ©dure de saisie vente ou d' peut dĂ©cider un report ou un Ă©chelonnement des sommes auxquelles le dĂ©biteur a Ă©tĂ© condamnĂ© dans la limite de 24 moisAmĂ©nager une dĂ©cisionLe juge de l'exĂ©cution peut Ă©galement diminuer le taux d'intĂ©rĂȘt sans que celui-ci soit infĂ©rieur au taux d'intĂ©rĂȘt juge peut autoriser une mesure conservatoire titleContent qui permet au crĂ©ancier d'empĂȘcher le dĂ©biteur de vendre ses biens ou de vider ses comptes juge de l'exĂ©cution peut prononcer une astreinte titleContent envers celui qui n'exĂ©cute pas une obligation. Il peut Ă©galement le condamner Ă des dommages et intĂ©rĂȘts titleContent si la non exĂ©cution cause un que le juge de l'exĂ©cution ne peut pas prendreLe juge de l'exĂ©cution ne peut pas modifier ou annuler une ne peut pas accorder de dĂ©lais de paiement en matiĂšre de pension alimentaire ou de prestation faire quand la dĂ©cision est rendue ?Les dĂ©cisions rendues par le juge de l'exĂ©cution sont notifiĂ©es titleContent par le greffe aux parties par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de est possible de faire signifier titleContent la dĂ©cision par un commissaire de justice si la notification par le greffe a Ă©chouĂ© c'est-Ă -dire si la lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception revient au tribunal.Les dĂ©cisions du juge de l'exĂ©cution sont exĂ©cutoires par provision, c'est-Ă -dire qu'elles peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es mĂȘme si un appel ou un pourvoi en cassation est dĂ©cision du juge de l'exĂ©cution qui autorise une mesure conservatoire a une durĂ©e de validitĂ© de 3 mois Ă compter de l' sont les voies de recours ?L'appel est possible contre les dĂ©cisions du juge de l' est obligatoire pour faire appel et pour suivre la procĂ©dure devant la cour d' doit ĂȘtre formĂ© dans les 15 jours Ă compter de la notification titleContent de la dĂ©cision, c'est-Ă -dire Ă la rĂ©ception de la lettre la lettre recommandĂ©e n'a pas pu ĂȘtre remise au destinataire, il faut procĂ©der Ă la signification titleContent. Dans ce cas, le dĂ©lai d'appel court Ă compter de la remise de la signification dĂ©cision s'exĂ©cute mĂȘme en cas d'appel.
LeCode de procĂ©dure pĂ©nale regroupe lâensemble des rĂšgles encadrant le systĂšme juridique de recherches des auteurs dâinfractions, dâenquĂȘtes, de poursuites, de rĂ©pressions de ces infractions pĂ©nales et dâexĂ©cution des sanctions prononcĂ©es.. Le Code de procĂ©dure pĂ©nale 2023 comprend une vĂ©ritable sĂ©lection de jurisprudence raisonnĂ©e, pertinente et actuelle
LES SOURCES NATIONALES DU DROIT Les sources du droit sont diverses La loi renvoie aux sources Ă©crites mais il existe Ă©galement la coutume, la constitution, les usages, la jurisprudence, les ordonnances, les rĂšglements⊠Terme dĂ©signe sources gĂ©nĂ©rales et abstraites. En ce qui concerne le droit objectif, terme = ambivalent. On distingue 2 types de sources du droit objectif Sources rĂ©elles ensemble des sources dâinspiration qui permettent dâexpliquer le droit objectif Sources formelles sources plus directes processus, formes⊠par lesquelles la rĂšgle de droit prend son caractĂšre obligatoire modes de crĂ©ation qui mĂšnent au droit positif. Ces sources rĂ©pondent Ă des besoins sociaux -> on peut les expliquer par des donnĂ©es sociales qui sont alors prises en considĂ©ration par lâauteur de la rĂšgle de droit. On les appelles les forces crĂ©atrices du droit » Ripper. Elles ont pour but de mieux interprĂ©ter les rĂšgles ou de les faire Ă©voluer. Ces sources sont diverses et hiĂ©rarchisĂ©es. La HiĂ©rarchisation diffĂšre dâun pays Ă un autre car chacun a sa propre tradition juridique. La France a une tradition juridique du droit Ă©crit, on donne la primautĂ© Ă la loi Ă©crite donnĂ©e par la RĂ©volution Française. Le pouvoir dâinterprĂ©tation = pouvoir important donnĂ© au juge et est essentielle pour la jurisprudence car elle peut constituer une nouvelle source du droit. Portalis reconnaĂźt le rĂŽle important accordĂ© au juge. Câest pourquoi le Code civil lui a laissĂ© une place importante. A/ La loi 1° Les catĂ©gories de normes Ă©crites Tout texte est infĂ©rieur Ă la constitution. La constitution est la source mĂšre du droit. Il peut ĂȘtre saisi par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, par le prĂ©sident de lâAssemblĂ©e ou par celui du SĂ©nat, par 60 dĂ©putĂ©s ou par 60 sĂ©nateurs.â la Constitutionâ la loi par le parlementâ les dĂ©crets par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou par le Premier Ministreâ les arrĂȘtĂ©s par les ministres, par les prĂ©fets ou par les mairesLes traitĂ©s ont une valeur supra lĂ©gislative quâĂ condition dâavoir Ă©tĂ© ratifiĂ©s, ex le traitĂ© de Rome. Il est une autoritĂ© supĂ©rieure Ă la loi. 2° Quâest-ce que la loi Terme utilisĂ© pour dĂ©finir toute rĂšgle gĂ©nĂ©rale et abstraite > le lĂ©gislateur a une libertĂ© totale nationalitĂ©, droit patrimonial de la famille, droits des successions, matiĂšre pĂ©nale⊠=> rĂ©sulte de lâart. 34 de la Constitution de 1958. Dans ces matiĂšres, lĂ©gislateur fixe ensemble des rĂšgles et ça ne lui interdit pas de dĂ©lĂ©guer Ă lâexĂ©cutif de fixer certains dĂ©tails dâindication. Avantage dĂ©tails pourront ĂȘtre remis Ă jour/modifiĂ©s/actualisĂ©s sans nĂ©cessairement revenir au Parlement. CompĂ©tence lĂ©gislative prĂ©vue par art. 34 domaines dans lesquels loi doit fixer principes fondamentaux -> loi ne doit pas entrer dans les dĂ©tails. ExĂ©cutif a une compĂ©tence autonome pour dĂ©terminer rĂšgles prĂ©cises dans principes gĂ©nĂ©raux droit de propriĂ©tĂ©, des obligations, dĂ©fense nationale, enseignement, environnementâŠ. 3 Lâapplication de la loi dans le temps Les caractĂ©ristiques de la loi La loi est gĂ©nĂ©rale, permanente et obligatoire Ă tous les citoyens. *La gĂ©nĂ©ralitĂ© la loi est applicable Ă tous sur tout le territoire. Il nây a pas de distinctions de classes, ni de discriminations. Il y a beaucoup dâexceptions, ex le prĂ©sident de la rĂ©publique, droit de vote des femmes en 1946, plus besoin dâautorisation maritale pour travailler depuis 1965 , droit dâavoir un logement diffĂ©rent de celui du mari dans les annĂ©es 80, en France une distinction sur la loi de maternitĂ©. *La permanence tant quâ elle subsiste dans les Ă©crits la loi demeure et sâapplique, pour la faire disparaĂźtre il faut lâabroger. Lâabrogation peut ĂȘtre express quand un texte nouveau prĂ©cise expressĂ©ment que la loi ancienne se trouve abrogĂ©e, ex la loi du 19 octobre 2000 . Lâabrogation peut ĂȘtre tacite quand un texte nouveau contient des dispositions contraires ou incompatibles avec des textes anciens. *Le caractĂšre obligatoire de la loi la loi sâimpose Ă tous. Une loi impĂ©rative sâapplique indĂ©pendamment de la volontĂ© des citoyens ,ex droit pĂ©nal, respecter les bonnes mĆurs comme ne pas louer des chambres Ă lâheure. Une loi supplĂ©tive sâapplique sauf en cas de volontĂ©s contraires des deux parties contractantes. Tout le droit des contrats est un droit supplĂ©tif, lâarticle 1134 du code civil prĂ©cise que les conventions lĂ©galement formĂ©es tiennent lieu de lois Ă ceux qui les ont faites. La loi doit ĂȘtre connue, cette connaissance passe par sa publication dans le Journal Officiel nul ne doit ignorer la loi. La non rĂ©troactivitĂ© de la loi Lâarticle 2 du code civil dit que la loi ne dispose que pour lâavenir, elle nâa pas dâeffet rĂ©troactif. La loi nouvelle ne peut pas sâappliquer Ă des situations de faits ou de droits antĂ©rieures Ă sa publication. On parle souvent dâapplication immĂ©diate de la loi, elle va sâappliquer aux faits en cours mais non aux situations juridiques dĂ©jĂ nĂ©es, dans ce cas il y survie de la loi ancienne. Toutefois ce principe connaĂźt des exceptions â la loi se dĂ©clare elle-mĂȘme rĂ©troactive, ex en 1945 sur la collaboration. â les lois sont interprĂ©tatives , ces lois viennent prĂ©ciser le sens ou la portĂ©e dâune loi rĂ©cemment promulguĂ©e. â les lois pĂ©nales plus douces. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité⊠Cours complet dâIntroduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes⊠La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© â mitoyennetĂ© â indivision propriĂ©tĂ©s collectives B/ Les sources autres que la loi Elles sont au nombre de 5, il sâagit de la coutume, de la doctrine et la jurisprudence, du rĂšglement et de lâordonnance. Les sources internationales du droit seront Ă©voquĂ©es dans un autre chapitre. 1° Le rĂšglement Article 37 du code civil prĂ©cise que dans des matiĂšres qui ne sont pas du domaine de la loi, elles ont caractĂšre rĂ©glementaire -> Constitution reconnaĂźt au rĂšglement compĂ©tence propre/exclusive. 2 types de rĂšglements RĂšglements dâapplication qui sont pris dans domaines oĂč la loi normalement fixe la loi et oĂč le lĂ©gislateur Ă lĂ©guer au gouvernement le pouvoir de fixer le pouvoir dâapplication. RĂšglements autonomes qui interviennent dans leur domaine propre domaines oĂč la loi fixe les principes gĂ©nĂ©raux ou domaines auxquels loi ne touche pas. Protection du domaine lĂ©gislatif contre les empiĂštements du pouvoir rĂ©glementaire assez bien assurĂ©e et de 2 maniĂšres â Recours possible en annulation dâun acte rĂ©glementaire illĂ©gal pcq pris dans domaine de la loi. â Exception dâinĂ©galitĂ© qui peut ĂȘtre soulevĂ©e par un particulier devant une juridiction particuliĂšre. Dans ce cas-lĂ , le juge judiciaire a parfois la possibilitĂ© de juger lui-mĂȘme le dĂ©cret illĂ©gal, inapplicable. Lorsque risque dâatteinte Ă une libertĂ© individuelle. Avant adoption dâune loi, au cours dâune procĂ©dure parlementaire, gouvernement peut essayer dâintervenir et empĂȘcher adoption dâune proposition de loi -> saisie du CC qui a dĂ©veloppĂ© jurisprudence assez souple. Une fois loi entrĂ©e en application, il est encore possible pour Premier ministre de demander au CC dâen reconnaĂźtre nature rĂ©glementaire ce qui permet de dĂ©classer/dĂ©lĂ©galiser un texte sans pour autant le modifier mais il pourra ĂȘtre modifiĂ© par rĂšglement/dĂ©cret aprĂšs. 2 Lâordonnance Art. 38 avant 1958, parlement pouvait voter loi de dĂ©lĂ©gation donnant au gouvernement droit de prendre dĂ©crets ayant force de lois et qui entraient immĂ©diatement en vigueur et devaient ĂȘtre ratifiĂ©s par parlement. A partir de 1958, gouvernement peut demander au parlement de prendre par ordonnance pendant dĂ©lai limitĂ© prĂ©vu des mesures normalement du domaine de la loi pour tenir programme -> vote dâune loi dâhabilitation⊠Si ordonnance pas ratifiĂ©e par Parlement, elle prend nature dâun rĂšglement administratif susceptible de faire objet dâun recours en annulation. Recours Ă cette mĂ©thode devrait ĂȘtre exceptionnel car pas de dĂ©bat parlementaire. Depuis quelques annĂ©es, les gouvernements usent et abusent de cette mĂ©thode pour accĂ©lĂ©rer les votes lĂ©gislatifs. 3 La coutume La coutume se dĂ©finit comme la rĂ©pĂ©tition dâusage au sein dâun groupe qui au bout dâun certain temps la considĂšre comme une loi, ex la femme en se mariant prend le nom de son Ă©poux. Elle est orale pas Ă©crite , application locale. Cette coutume doit faire lâobjet dâun consensus, câest-Ă -dire que les personnes se soumettent Ă cette coutume . 4 La doctrine Il sâagit des Ă©crits effectuĂ©s par les auteurs juristes. Leurs Ă©crits portent soit sur la loi, soit sur les dĂ©cisions de justice. 5 La jurisprudence Il sâagit de lâensemble des dĂ©cisions de justice qui posent principes et solutions sur des problĂšmes posĂ©s. Plus la juridiction saisie est haute et plus la dĂ©cision aura de portĂ©e, une dĂ©cision dâassemblĂ©e plĂ©niĂšre sâimpose aux juridictions du fond. La jurisprudence comporte certains dĂ©faut par rapport Ă la loi . En effet elle est relative car la dĂ©cision est rendue pour un procĂšs qui nâoppose que deux personnes. Elle est fragile, on est jamais Ă lâabris dâun retournement de jurisprudence. Il nâen demeure pas moins que la jurisprudence est crĂ©atrice de lois, ex un arrĂȘt de 1976 qui prĂ©cise quand une entreprise est en cessation de paiement sera repris plus tard par une nouvelle loi. a Notion de jurisprudence. Sens moderne = assez Ă©loignĂ© de ses origines et de ce quâil peut ĂȘtre dans certains pays Ă©trangers. Etymologiquement, la juris prudentia = vertu de prudence appliquĂ©e au droit et assimilĂ©e Ă prudence du juriste, Ă science et mĂ©thode du droit en droit romain telle quâelle Ă©tait enseignĂ©e par les jurisconsultes. Elle relevait Ă lâĂ©poque de lâAntiquitĂ© plutĂŽt de ce quâon appelle aujourdâhui la doctrine. Aujourdâhui encore, dans les pays anglo-amĂ©ricains, jurisprudence = assimilĂ©e Ă mĂ©thode du droit. En France, notion de jurisprudence peut recouvrir sujets multiples, elle se rĂ©fĂšre toujours aux dĂ©cisions des tribunaux -> pas science abstraite, thĂ©orique mais pratique des tribunaux. Au sens le + large du terme, jurisprudence recouvre ensemble des dĂ©cisions rendues par tribunaux dans une pĂ©riode et une matiĂšre donnĂ©es. On peut dĂ©signer aussi ensemble des dĂ©cisions rendues dans une branche spĂ©ciale du droit. Solutions gĂ©nĂ©ralement et habituellement donnĂ©es Ă question de droit prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e conditions habituellement exigĂ©es par tribunaux, validitĂ© de telle ou telle convention⊠â tribunaux peaufinent la loi. Sens prĂ©cis suppose interprĂ©tation/solution prĂ©cise qui complĂšte et prolonge parfois rĂšgle de droit complĂ©mentaire qui ne doit pas ĂȘtre une pure application des lois -> elle doit traduire une prise de position des juges sur interprĂ©tation de telle ou telle rĂšgle. Pour ĂȘtre en prĂ©sence de jurisprudence, il faut une interprĂ©tation retenue de maniĂšre habituelle -> donc il faut une interprĂ©tation relativement stable. Toutes les dĂ©cisions de tribunaux nâont pas une Ă©gale valeur -> hiĂ©rarchie des tribunaux et jurisprudence va avoir une importance + grande suivant juridiction qui lâapplique. Terme jurisprudence » dĂ©signe arrĂȘts rendus par Cour de cassation autoritĂ© de faits imposĂ©e par Cour de cassation. b Fonctions et autoritĂ© de la jurisprudence. Au lendemain de la RĂ©volution Française., jurisprudence = secondaire car primautĂ© du lĂ©gislatif. On ne demandait pas au juge dâinterprĂ©ter la loi mais de lâappliquer servilement -> inapplicable. Loi de 1790 avait créé procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© lĂ©gislative qui imposait aux tribunaux confrontĂ©s Ă difficultĂ©s dâapplication de sâadresser au corps lĂ©gislatif rĂ©dacteur pour modifier ou refaire loi. Loi supprimĂ©e en 1807 mais mĂȘme avant suppression, rĂ©dacteurs du Code civil ont dĂ©volu rĂŽle au juge non-nĂ©gligeable et que loi ne pouvait ni ne devait tout prĂ©voir -> elle devait se limiter aux principes gĂ©nĂ©raux et abstraits. C/ La codification > adoption du Code civil = modification du corps de rĂšgles relatifs au droit civil en entier. Code civil = exemple le + achevĂ©. Modernisation et adaptation Ă Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Adoption en 1975 dâun nouveau code de procĂ©dure civile qui a opĂ©rĂ© rĂ©forme globale & modernisation de notre procĂ©dure civile. Ă Codifications formelles Ă partir de 90âs, on a créé de nouvelles formes de Codes en regroupant des rĂšgles diverses mais se rapportant Ă une mĂȘme matiĂšre compilĂ©es dans des Codes + ou â bien prĂ©sentĂ©s. Travail accompli par administrations -> vague de Codes/codifications administratives sans discussion parlementaire et une loi de 2003 a habilitĂ© ainsi le gouvernement Ă adopter ou Ă recodifier un Code rural, des collectivitĂ©s territoriales, du tourisme⊠-> codifications Ă droit constant. Si les lois ne sont pas formulĂ©es dans les mĂȘmes termes donc leur interprĂ©tation ne sera plus la mĂȘme travail de réécriture a Ă©tĂ© surprenant. Le plan qui prĂ©side Ă leur ordonnancement, ça peut laisser place Ă de nouvelles interprĂ©tations. Facteur dâinsĂ©curitĂ© juridique. Nouveaux Codes comportent 3 parties â LĂ©gislative code du travail, de la consommation⊠-> regroupes tous textes de valeur lĂ©gislative et donc tous les articles sont prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre L » ex art. L-345âŠ. â RĂšglementaire compile dĂ©crets adoptĂ©s en CE et donc tous articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre R ». â DĂ©crets simples articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre D ». Chaque partie obĂ©it au mĂȘme plan, de telle sorte que dispositions qui se rapportent au mĂȘme objet se retrouvent au mĂȘme niveau. Volume du contentieux nombre sans cesse croissant des litiges devant les tribunaux montĂ©e en puissance de la jurisprudence. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité⊠Cours complet dâIntroduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes⊠La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© â mitoyennetĂ© â indivision propriĂ©tĂ©s collectives Les autres fiches de cours Cours dâintroduction au droitLa personne morale dĂ©finition, personnalitĂ© juridiqueâŠLa responsabilitĂ© dĂ©lictuelleRĂ©sumĂ© du droit des biensLe droit de propriĂ©tĂ©La propriĂ©tĂ© collective copropriĂ©tĂ©, indivision, mitoyennetĂ©Quâest-ce que le droit ? Pourquoi le droit ?La personne physique ses droits, attributs et capacitĂ©La preuve des actes et des faits juridiquesLe droit dĂ©finition, notion de droit, branches du droitâŠLe droit fait-il Ă©voluer les mĆurs, lâĂ©conomie, la politique?Les critĂšres dâidentification de la rĂšgle de droitLe droit et les autres normes sociales religion, moraleâŠGrands systĂšmes juridiques romano-germanique et Common lawLes grands courants de la philosophie du droitQuelles sont les branches du droit ?Le personnel judiciaireLes juridictions de lâordre judiciaire civil, pĂ©nal et administratifQuelles sont les sources du droit ?RĂŽle du juge obligation de juger et arrĂȘts de rĂšglementDĂ©cisions de la Cour dâappel et ArrĂȘts de la Cour de cassationLe principe de primautĂ© des traitĂ©s et accords internationaux
montantfixĂ© Ă l'article 590 du Code judiciaire, aux tribunaux de police de l'arrondissement de Bruxelles qui siĂšgent dans les matiĂšres visĂ©es Ă l'article 601bis du mĂȘme Code et dont le ressort est composĂ© exclusivement de communes flamandes, sises en dehors de l'agglomĂ©ration bruxelloise.)
1. D. n° 91-1266, 19 dĂ©c. 1991, portant application de la loi relative Ă lâaide juridique, art. 43-1. 2. C. consom., art. R. 331-9-2, II anc. 3. Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-12755. 4. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle, dite loi Justice 21 JO n° 0269, 19 nov. 2016 ; Richevaux M., Les indispensables du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des obligations, 2018, Ellipses, fiche n° 42, surendettement » et fiche n° 43, surendettement rĂŽle du juge » â L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 5. FerriĂšre F. et Avena-Robardet V., Surendettement des particuliers 2012-2013, 4e Ă©d., 2012, Dalloz ; Risso F., Le traitement juridique de lâendettement, 1996, PUAM. 6. Ord. n° 2016-301, 14 mars 2016, modifiant le Code de la consommation JO, 16 mars 2016 ; Sauphanor-Brouillaud N. et Aubry H., Recodification du droit de la consommation â Ă propos de lâordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 », JCP G 2016, 392. 7. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016 JO, 19 nov. 2016 ; Gjidara-Decaix S., Justice du XXIe siĂšcle quels changements pour le droit du surendettement ? », AJ fam. 2017, p. 590 ; PiedeliĂšvre S., Droit du surendettement dans la loi de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle. Loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 », JCP G 2017, doctr. 1329 ; Raschel L., Justice du XXIe siĂšcle prĂ©sentation des dispositions relatives au surendettement », ProcĂ©dures 2017, Ă©tude 16. 8. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 9. Donnier Lâimpact de la lĂ©gislation relative au surendettement sur la thĂ©orie des voies dâexĂ©cution », RD bancaire et fin. 2012, dossier 20. 10. Bazin-Beust D., Le surendettement dâune rĂ©forme Ă lâautre », Act. proc. coll. 2017, alerte 25 ; Gjidara-Decaix S., Ăvolution du droit du surendettement des particuliers », Rev. proc. coll. 2016, comm. 101. 11. C. consom., art. L. 711-1. 12. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 13. Richevaux M., Les indispensables du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des obligations, 2018, Ellipses, fiche n° 43, surendettement rĂŽle du juge ». 14. C. consom., art. L. 733-10. 15. C. consom., art. L. 711-4 et C. consom., art. L. 711-5. 16. Regnaut-Moutier C. et Vallansan J., Le pĂ©rimĂštre dâapplication des procĂ©dures collectives la rĂ©partition entre la procĂ©dure commerciale et la procĂ©dure consumĂ©riste », Rev. proc. coll. 2011, dossier 2. 17. C. consom., art. L. 711-1. 18. C. consom., art. L. 711-1. 19. Cass. 2e civ., 2 juill. 2009, n° 08-17211 Bourin Quelques aspects du contrĂŽle par la Cour de cassation de la fin de non-recevoir tirĂ©e de lâabsence de bonne foi dans le surendettement des particuliers », Dr. et procĂ©d. 2006, p. 5. 20. C. consom., art. L. 711-1, al. 2. 21. C. consom., art. L. 711-3 Mariani-Riela Les frontiĂšres des procĂ©dures de surendettement des particuliers », RD bancaire et fin. 2012, dossier 19. 22. Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-16228. 23. C. consom., art. L. 722-1 ; C. consom., art. R. 712-15. 24. C. consom., art. L. 721-2 ; C. consom., art. R. 712-15. 25. C. consom., art. L. 712-2, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 26. C. consom., art. L. 724-1, al. 2 Hugon C., Lâapproche thĂ©orique de la procĂ©dure de rĂ©tablissement personnel », Contrats, conc. consom. 2005, dossier 10. 27. C. consom., art. L. 724-3 ; C. consom., art. L. 741-6, al. 3, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 28. C. consom., art. L. 741-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 29. C. consom., art. L. 724-1. 30. C. consom., art. L. 733-1. 31. C. consom., art. L. 733-1 ; C. consom., art. L. 733-4 et C. consom., art. L. 733-7. 32. C. consom., art. L. 733-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1691, 9 dĂ©c. 2016, art. 66 V ; Cass., avis, 10 janv. 2005, n° 05-0001 Bull. civ. avis, n° 1 ; Contrats, conc. consom. 2005, comm. 76, note Raymond G. ; Act. proc. coll. 2005, comm. 79, note Le Bars T. ; RD bancaire et fin. 2005, p. 35, note PiedeliĂšvre S. ; Rev. proc. coll. 2006, comm. 14, obs. Gjidara-Decaix S. ; Dr. et procĂ©d. 2005, p. 188 â Cass. 2e civ., 22 mars 2006, n° 04-04140 RTD com. 2006, p. 680, note Paisant G. â Cass. 2e civ., 24 janv. 2008, n° 06-20367 Contrats, conc. consom. 2008, comm. 122, obs. Raymond G. ; RTD com. 2008, p. 430, note Paisant G. â Cass. 2e civ., 17 avr. 2008, nos 06-21417 et 07-14615 Bull. civ. II, n° 94 ; Rev. proc. coll. 2008, comm. 146, obs. Gjidara-Decaix S. 33. C. consom., art. L. 733-10. 34. C. consom., art. L. 733-10. 35. C. consom., art. R. 331-9-2, II anc. 36. Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-04024 ; Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-12581 Bull. civ. II, n° 232, p. 218. 37. Cass. 2e civ., 25 juin 2015, n° 14-17733 Bull. civ. II, n° 6, n° 176 â Cass. 2e civ., 6 juin 2019, n° 18-12755. 38. C. consom., art. L. 733-13 anc. 39. C. consom., art. L. 733-13 anc. 40. C. consom., art. L. 723-3 ; C. consom., art. L. 723-4 et C. consom., art. L. 733-10. 41. C. consom., art. modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 42. C. consom., art. L. 733-10 Ă L. 733-17 et C. consom., art. R. 713-1 Ă R. 733-17-1. 43. L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016 JO, 19 nov. 2016. 44. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JO, 24 mars 2019. 45. C. consom., art. R. 713-5. 46. CA Paris, 9 nov. 2005, inĂ©dit. 47. C. consom., art. R. 742-55. 48. C. consom., art. L. 733-1, L. 733-4 ou L. 733-7. 49. C. consom., art. L. 733-10, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 50. L. n° 2019-222, 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice JORF n° 0071, 24 mars 2019. 51. C. consom., art. L. 733-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1691, 9 dĂ©c. 2016, art. 66 V. 52. C. consom., art. L. 733-4, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 53. C. consom., art. L. 733-7. 54. C. consom., art. L. 733-10. 55. C. consom., art. R. 741-16, modifiĂ© par D. n° 2017-896, 9 mai 2017, art. 16. 56. C. consom., art. L. 722-5. 57. C. consom., art. R. 722-8, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 58. C. consom., art. R. 722-10, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 59. C. consom., art. L. 733-10 ; C. consom., art. R. 722-2. 60. C. consom., art. R. 713-5. 61. Cass. 1re civ., 7 juin 2001, n° 00-04154 ; Cass. 2e civ., 8 dĂ©c. 2005, n° 04-04197. 62. CPC, art. 607 et CPC, art. 608 ; Cass. 1re civ., 4 avr. 1991, n° 90-04012 Contrats, conc. consom. 1991, comm. 151, note Raymond G. â Cass. 2e civ., 14 sept. 2006, n° 05-12581 Bull. civ. II, n° 232 ; ProcĂ©dures 2007, comm. 18, note Croze H. ; Rev. proc. coll. 2007, p. 220, n° 12, obs. Gjidara-Decaix S. ; RTD com. 2006, p. 923, note Paisant G. â Cass. 2e civ., 6 janv. 2011, n° 09-71643. 63. Cass. 1re civ., 25 oct. 1994, n° 93-04070 Bull. civ. I, n° 308. 64. C. consom., art. L. 711-1. 65. Cass. 2e civ., 19 mai 2005, n° 03-04168 Contrats, conc. consom. 2005, comm. 161, note Raymond G. ; Rev. proc. coll. 2006, p. 31, n° 7, note Gjidara-Decaix S. 66. Cass. 2e civ., 15 oct. 2015, n° 14-22395 LPA 2015, p. 11, note Lasserre-Capdeville J. ; Rev. proc. coll. 2016, comm. 104, obs. Gjidara-Decaix S. 67. C. consom., art. R. 713-10 ; Cass. 2e civ., 24 mars 2005, n° 04-04027 Bull. civ. II, n° 83 ; Contrats, conc. consom. 2005, comm. 144, obs. Raymond G. 68. C. consom., art. R. 713-5, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 69. C. consom., art. R. 713-6, créé par D. n° 2016-884, 29 juin 2016. 70. C. consom., art. L. 761-1, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 71. C. consom., art. L. 761-2, modifiĂ© par L. n° 2016-1547, 18 nov. 2016, art. 58 V. 72. CPC, art. 931 Ă 949. 73. C. consom., art. L. 733-12. 74. C. consom., art. L. 733-1 ; C. consom., art. L. 733-4 et C. consom., art. L. 733-7. 75. C. consom., art. R. 733-14, modifiĂ© par D. n° 2019-455, 16 mai 2019, art. 7.
QuestiondâactualitĂ© de Mme Kalliopi ANGO ELA, SĂ©natrice reprĂ©sentant les Français Ă©tablis hors de France QUESTION Nos compatriotes rencontrent diverses difficultĂ©s auprĂšs des services consulaires en charge de lâĂ©tat civil, dans lâapplication et lâinterprĂ©tation restrictive, voire extensive, faite par ces derniers de lâarticle 47 du code civil. Cet article dispose « Tout
Cass. com., 28 oct. 2008, no 07-20801, X. / CNBF Fondement C. com., art. R. 600-1 ; CPC, art. 47 Cass. com., 28 oct. 2008, n° 07-20801 n° 1105 FSPB, X. / CNBF LA COUR Sur le moyen unique Vu les articles 47 du Code de procĂ©dure civile, 1er et 336 du dĂ©cret du 28 dĂ©cembre 2005, devenus les articles R. 600-1 et R. 662-1 du Code de commerce ; Attendu que les rĂšgles de compĂ©tence Ă©dictĂ©es par l'article R. 600-1 du Code de commerce ne dĂ©rogent pas Ă l'application des dispositions de l'article 47 du Code de procĂ©dure civile ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ©, que la Caisse nationale des barreaux français a assignĂ©, le 12 juillet 2006, Mme X., exerçant l'activitĂ© indĂ©pendante d'avocate au barreau de Paris, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, en liquidation judiciaire ; que cette juridiction, faisant droit Ă l'exception soulevĂ©e par le ministĂšre public, s'est dĂ©clarĂ©e incompĂ©tente au profit du tribunal de grande instance de Paris ; Attendu que, pour confirmer le jugement, l'arrĂȘt retient que les rĂšgles nouvelles de compĂ©tence territoriale dĂ©terminĂ©es par l'article L. 610-1 du Code de commerce, dans sa rĂ©daction issue de la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises, et prĂ©cisĂ©es par l'article 1er du dĂ©cret d'application du 28 dĂ©cembre 2005, dĂ©rogent Ă celles de droit commun qui reconnaissent aux avocats le privilĂšge de juridiction de l'article 47 du Code[...] IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Ce document est accessible avec les packs suivants - Pack Affaires - Pack Offre AcadĂ©mique - Pack IntĂ©gral - Pack Magistrat Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous JBS-2009-098 urnJBS-2009-098
wy4Sw. rh3h6ebee3.pages.dev/725rh3h6ebee3.pages.dev/464rh3h6ebee3.pages.dev/353rh3h6ebee3.pages.dev/891rh3h6ebee3.pages.dev/741rh3h6ebee3.pages.dev/212rh3h6ebee3.pages.dev/976rh3h6ebee3.pages.dev/797rh3h6ebee3.pages.dev/710rh3h6ebee3.pages.dev/6rh3h6ebee3.pages.dev/639rh3h6ebee3.pages.dev/259rh3h6ebee3.pages.dev/521rh3h6ebee3.pages.dev/732rh3h6ebee3.pages.dev/239
art 47 code de procédure civile