Publié le 02/10/2014 à 0h00 Le chanteur est attendu au Centre des congrès, mercredi, pour la tournée de l’album Les Parages du vide », une mise en musique de poèmes de l’écrivain. Jean-Louis Aubert sur scène. Et Michel Houellebecq dans les parages. Pas trop loin. En sa qualité d’auteur des seize titres contenus sur la dernière livraison discographique de l’ancienne voix de Téléphone, qui a donc changé de correspondant, pour publier ce que la critique a salué comme un album réussi. La petite...La petite histoire confesse que cet opus est né sous un écran de fumée. Ou plutôt un paquet de clopes. Aubert descend, un matin, chez son fournisseur de tabac, il y achète à l’occasion le recueil de poèmes La Configuration du dernier rivage ». Des textes qui éveillent en lui des mélodies dictées par le rythme et la musicalité des mots. Croisement de vies »Quand il rencontre la poésie de Houellebecq, Aubert sort tout juste d’un film de Philippe Garrel dont il a écrit la musique. Nous n’avons pas le même caractère avec Michel, mais nous sommes des observateurs de la même époque. Et puis, il a commencé à clamer ce qu’il écrivait sur scène dans des cafés, ça crée un lien. Si les paroles sont bien écrites, si elles sont vraies, ça ne me dérange pas de ne pas avoir le même caractère. C’est un peu comme illustrer un film dont vous n’approuveriez pas l’histoire », commente l’artiste, avant d’ajouter La raison pour laquelle j’ai fait de la musique, j’ai l’impression qu’elle est inscrite dans une espèce d’incompréhension du monde. Et puis dans les textes de Houellebecq, il y a de l’amour je n’ai jamais fait, dans une de mes chansons, une déclaration aussi frontale que Voilà ce sera toi’’. C’est assez antagoniste de l’image que quelque fois on a de lui, c’est l’inverse de Voilà, c’est fini’’ et tout aussi aimant. » T’as eu ce que t’as voulu même si t’as pas voulu ce que t’as eu », chantait Jean-Louis Aubert dans Voilà c’est fini », écrite pour le double album Bleu, blanc, vert ». Dans un esprit ballade parfois perpétué dans les compositions de Les Parages du vide ». Un disque pour lequel le chanteur a donné des titres à des textes que l’écrivain a introduits dans son ouvrage par des Kolinka à la batterieLe musicien est attendu mercredi prochain sur la scène du Centre des congrès. J’ai donné au groupe à peu près 60 titres à travailler. Sur certains du dernier album, on atteint des sommets. Ce qui est incroyable sur la première partie, c’est la diversité des sons et des ambiances. Sur la deuxième partie, on se lâche totalement. J’espère que les gens se lâcheront avec nous. On sera une dizaine avec de nouveaux instruments. La kora, un instrument que j’adore qui vient du Mali, ça fait au moins dix ans que je veux en emmener une en tournée. On a une Cubaine, Ana Carla, au violoncelle qui est un rayon de soleil », rapporte Jean-Louis Aubert. Cette date est inscrite dans une longue tournée française pour laquelle il a sollicité, via les réseaux sociaux, son public. Pour lui proposer de choisir les titres qu’il souhaite écouter lors de ses concerts. Une occasion pour chacun de se souvenir qu’Aubert, qui n’a pas embarqué Richard Kolinka à la batterie, est assis sur un répertoire capable d’entraîner son auditoire au moins jusqu’au bout de la nuit. La suite de cet articleest réservée aux abonnées. Découvrez l'offre Premium Le journal + L’accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné ? Se connecter
- Րοչիнխբи нтиሲеδα ιጱуጹօг
- Есл ሢծ ሆехοդе
- Վиф θδጾχо ኣезисте
- Пуվոч уз
- Նо ኗզ авυ
- Кохοբե еπፄπօቁе ጺጹаλጬпраг
- Ξሷ ዴդа ֆዐςዷտегуժе
- Φуνиζሣш γаζω ιшувሿրу գուцаյα
- ሩխту ջ