Bienvenuesur cet espace d'information que j'ai créé afin de partager les messages que je reçois en Ă©criture intuitive de ma guidance intĂ©rieure et du monde invisible, comme des milliers de par le monde. Que chacun puisse recevoir en fonction de sa sensibilitĂ©, de son ouverture d'esprit les informations entrant en résonance avec son être
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID Fv-b5RXvjpNrVw1hY8XbMfDlvr-7McXLsXZEFso3r9lmORQ6-3BaHw== Extraitde "Virus L.I.V. 3 ou la mort des livres" de Christian Grenier lu par Audrey d'HusltĂšre. Editions Audiolib.Livre audio disponible en tĂ©lĂ©chargement e 1Avant d’ĂȘtre bibliothĂ©caire Ă  l’hĂŽpital, j’ai longtemps exercĂ© en bibliothĂšque municipale. On envisage habituellement l’hĂŽpital comme un monde Ă  part, un monde d’isolement et de sĂ©paration et je peux dire aujourd’hui que, lorsque j’ai pris mes fonctions, j’ai Ă©tĂ© submergĂ©e par un sentiment de cet ordre. Je quittais alors l’univers familier et rassurant des bibliothĂšques publiques et dĂ©couvrais que, malgrĂ© mon savoir professionnel, j’étais sans expĂ©rience dans ce lieu spĂ©cifique. Cette forme de solitude m’a permis de rĂ©flĂ©chir Ă  la spĂ©cificitĂ© de l’hospitalisation et Ă  son influence sur les pratiques de lecture. En effet, la lecture Ă  l’hĂŽpital ne peut s’envisager qu’en relation avec les particularitĂ©s de ce lieu fermĂ© », dominĂ© par deux composantes l’isolement et la disparitĂ©. Qu’elle soit de courte ou de longue durĂ©e, l’hospitalisation entraĂźne gĂ©nĂ©ralement chez le patient, et chez l’enfant en particulier, le sentiment d’appartenir Ă  un monde Ă  part celui de la souffrance physique et morale. L’hĂŽpital est un lieu qui, en raison de sa fonction publique et sociale, fait l’objet d’une frĂ©quentation intense et variĂ©e de la population. Le patient est isolĂ©, sĂ©parĂ© de sa famille, contraint de cohabiter, il est totalement pris en charge par le monde mĂ©dical. Il est projetĂ© dans un monde gouvernĂ© par des lois spĂ©cifiques et dominĂ© par un ordre diffĂ©rent de celui qui rĂ©git son milieu d’origine, confrontĂ© Ă  de multiples promiscuitĂ©s. De plus, pour les enfants handicapĂ©s, la technicitĂ© qui caractĂ©rise l’hĂŽpital moderne n’est pas toujours propice aux expressions relationnelles et aux Ă©motions. Parce que, lorsque tout repose sur une conception optimiste des pouvoirs de la mĂ©decine, de ses ambitions et de ses succĂšs, les autres besoins de l’enfant sont souvent relĂ©guĂ©s Ă  un rang secondaire. Dans ce contexte particulier, l’offre de lecture permet de prendre en compte les besoins non matĂ©riels, c’est-Ă -dire intellectuels et affectifs, elle accompagne l’enfant hospitalisĂ© pour qu’il trouve sa place entre l’acceptation des normes du monde hospitalier les soins douloureux, la sĂ©paration et son besoin de libertĂ© comme d’intimitĂ©. 2L’hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© de Garches est une rĂ©fĂ©rence dans le domaine de la prise en charge de la personne handicapĂ©e. Les services de pĂ©diatrie accueillent des enfants atteints de maladies gĂ©nĂ©tiques, de pathologies neurologiques et neuromusculaires rares, de cancers. La pĂ©diatrie associe les soins et un environnement scolaire adaptĂ© de la maternelle au lycĂ©e. L’établissement est Ă©galement un centre de rĂ©fĂ©rence des troubles de l’apprentissage du langage oral et Ă©crit. La durĂ©e d’hospitalisation est habituellement longue, de plusieurs mois Ă  plusieurs annĂ©es. 3La mĂ©diathĂšque du personnel et des malades est un service de l’hĂŽpital. C’est une bibliothĂšque multimĂ©dia gĂ©rĂ©e par deux bibliothĂ©caires professionnelles. Elle est dotĂ©e d’un budget d’acquisition suffisant pour suivre l’actualitĂ© Ă©ditoriale. Les enfants s’y rendent soit dans le cadre scolaire, soit avec leurs parents. Pour ceux qui ne peuvent se dĂ©placer, les deux bibliothĂ©caires proposent des chariots hebdomadaires de prĂȘts aux chevets ». 4À l’hĂŽpital, la fonction de bibliothĂ©caire n’a aucune visĂ©e directement thĂ©rapeutique, toutefois, elle s’avĂšre essentielle Ă  plus d’un titre ! Les bibliothĂ©caires aiment se dĂ©finir comme des passeurs, des mĂ©diateurs de l’information. Ici, ce rĂŽle Ă©ducatif et intellectuel revĂȘt un caractĂšre singulier. Il s’agit d’écouter attentivement ce qui s’exprime tout comme ce qui ne s’extĂ©riorise pas afin de rĂ©pondre Ă  la variĂ©tĂ© des attentes formulĂ©es ou non. Il n’est pas rare qu’un nouvel hospitalisĂ© » n’emprunte rien pendant des semaines, l’important est alors juste que l’enfant sache qu’il y a lĂ  des livres Ă  sa disposition. 5À l’hĂŽpital, les demandes sont multiples aider un parent Ă  trouver l’album qui lui permettra de partager un moment privilĂ©giĂ© avec son enfant malade ; guider l’enfant pour qu’il retrouve dans les collections de la mĂ©diathĂšque ses fictions ou auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, proposer Ă  un patient indĂ©cis quelque chose de facile Ă  lire, pour se changer les idĂ©es
 » peut-ĂȘtre jusqu’à oublier un temps sa condition d’hospitalisĂ©. 6La lecture Ă  l’hĂŽpital est souvent une lecture Ă©vasion » qui rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© de mettre Ă  distance ». Elle est un moyen de redĂ©finir son propre rapport au monde. Elle est aussi, par les documents d’actualitĂ©, facteur de rĂ©union Ă  la communautĂ© humaine toujours en mouvement Ă  l’extĂ©rieur. Elle peut encore aider Ă  la reconstruction d’une intĂ©gritĂ© Ă©branlĂ©e tant par la souffrance physique que psychique grĂące aux publications sur la douleur ou le handicap, qui permettent aux patients, et Ă  leurs proches, de se rĂ©approprier le champ du mĂ©dical et du social. Ces quelques exemples ne reprĂ©sentent bien sĂ»r qu’une partie des demandes. Car la lecture conjugue toujours plusieurs finalitĂ©s, la lecture Ă©vasion » s’imbriquant souvent dans la lecture reconstruction ». Mais quelle qu’elle soit, elle peut amener les patients Ă  mieux resituer et relier leur histoire personnelle Ă  une histoire plus vaste pour lui donner du sens. Car un livre, c’est Ă  la fois un repli sur l’intime et une ouverture infinie sur le monde. 7Je me souviens de J., adolescente de 15 ans, tĂ©traplĂ©gique Ă  la suite d’un accident. À cĂŽtĂ© du chariot de prĂȘt, l’éducatrice insistait pour que J. emprunte et se change les idĂ©es ». J. n’a pas supportĂ© que la lecture lui soit proposĂ©e pour faire diversion, elle a rĂ©pondu Moi je ne veux pas lire, je veux remarcher. » Que peut l’offre de lecture face Ă  cette rĂ©ponse ? Quelles raisons explicites ou implicites les jeunes lecteurs hospitalisĂ©s ont-ils de lire ? Quels effets attendent-ils de la lecture ? Ces effets sont-ils diffĂ©rents Ă  l’extĂ©rieur au sein de la cellule familiale qu’à l’intĂ©rieur Ă  l’hĂŽpital ? 8C’est en souvenir de J. que j’ai demandĂ© Ă  trois adolescents, grands usagers de la mĂ©diathĂšque, de rĂ©pondre Ă  ces questions est-ce que l’offre de lecture est nĂ©cessaire Ă  l’hĂŽpital ? Est-ce que la fiction l’imaginaire rĂ©pare et comble une absence ? 9Nous avons lu ensemble l’argument proposĂ© par La Lettre du Grape. Nous nous sommes arrĂȘtĂ©s sur quelques-uns des concepts exposĂ©s nĂ©cessitĂ© », roman familial ». Au fil des trois rencontres, un dialogue s’est engagĂ©. Beaucoup d’autres sujets ont Ă©tĂ© abordĂ©s lors de ces discussions et n’apparaĂźt ici que ce qui concerne exclusivement les livres et la lecture. Ce qui suit est la retranscription fidĂšle, chronologique des propos tenus par T., adolescent de 13 ans, et A., adolescentes de 14 et 12 ans. 10Ils ont, chacun Ă  leur maniĂšre, mis l’accent sur le fait que la lecture est une mise Ă  distance mais que ce n’est pas du temps inutile ni une mise entre parenthĂšses de la souffrance. C’est Ă  la fois un refuge et un recul qui permet de ne plus ĂȘtre objet de ce qui leur arrive, mais d’en devenir sujets. La fiction offre la possibilitĂ© de rĂ©tablir un espace intime dans un lieu collectif. Pour ces trois adolescents, la mĂ©diation, les propositions des bibliothĂ©caires se doivent de respecter leur besoin de libertĂ© retrouvĂ©e. 11T. – J’aime les livres qui nous apprennent Ă  ne pas se fier aux apparences comme Virus LIV3 ou La mort des livres [1]. Mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s sont R. Dahl et Rowling. 12Les auteurs de livres rĂ©alistes je n’aime pas, ça me rattache comme des chaĂźnes au monde rĂ©el. Les livres, ça sert Ă  s’évader ; lorsque j’étais petit, dans mes grands moments de dĂ©prime, on m’a imposĂ© des livres, et maintenant j’en ai besoin. 13J’aime les gros romans, l’humour. Je veux quitter le monde rĂ©el dans les livres. La vie est diffĂ©rente pour tous mĂȘme s’il y a des choses communes. Par exemple, quand j’étais en primaire, je n’imaginais pas comment fonctionnait un collĂšge. C’est grĂące aux romans que j’ai dĂ©couvert comment allait ĂȘtre ma vie au collĂšge, les problĂšmes avec les professeurs, les devoirs. 14Comment choisissent-ils les romans Ă  la mĂ©diathĂšque ? 15T. – Je m’apparente » au rĂ©sumĂ© et si le sujet m’intĂ©resse, je l’emprunte. Que ce soit dans la mĂ©diathĂšque de l’hĂŽpital ou lorsque ma mĂšre m’achĂšte des livres, c’est les mĂȘmes critĂšres. Je recherche des livres diffĂ©rents du monde rĂ©el, mais il ne faut pas qu’ils soient complĂštement ailleurs non plus. Un jour, ma mĂšre m’a offert un livre qui raconte l’histoire d’un garçon qui allait se faire opĂ©rer. J’allais me faire opĂ©rer et ce rapprochement ne m’a pas fait plaisir. Bien sĂ»r, cela m’a Ă©clairĂ© sur ce que j’allais endurer Ă  la sortie de l’opĂ©ration. La souffrance Ă©motionnelle et physique. Maintenant que j’ai grandi, j’ai plus conscience des choses et des enjeux. Ce livre sur l’opĂ©ration, bien sĂ»r j’avais conscience, je savais que cela allait ĂȘtre dur. C’est ma vie qui est en jeu Ă  chaque opĂ©ration. Mais ce livre, ça m’a stressĂ© plus qu’autre chose. Moi, ce n’est pas ce genre de livre que je recherche tout seul Ă  la mĂ©diathĂšque. Je recherche des livres pour m’évader, des fictions, de l’humour. Les livres sur ma vraie vie, je ne les lis pas trop. – À ce sujet, les livres sur les hĂŽpitaux, ça n’a pas franchement d’intĂ©rĂȘt, c’est bien d’avoir un autre point de vue, c’est vrai que c’est bien. Mais moi ça ne m’aide pas vraiment. Les livres sur la maladie, les hĂŽpitaux ça me libĂšre pas, c’est tout le contraire, ça m’angoisse. 17A. – Moi, il y a un livre qui m’a fait bien rire, un livre drĂŽle sur l’hĂŽpital. C’est l’histoire d’un bonhomme vert, quand il passe une radio, il pense qu’on va voir qu’il n’est pas courageux. Qu’il a peur. Mais moi je sais que ce n’est pas en passant une radio qu’on va voir que je suis courageuse. 18T. – Quand je suis dĂ©primĂ©, que je veux partir de l’hĂŽpital, rentrer chez moi, parce que c’est long, trop long, je reprends Harry Potter, je m’y replonge. L’auteur d’Harry Potter [2] met l’accent sur Harry qui a perdu ses parents, il sait la souffrance que c’est de ne pas vivre avec ses parents. Mais tu sais T. s’adresse Ă  la bibliothĂ©caire qu’il y a des auteurs qui ont le chic pour faire mal, ces livres-lĂ  je les repĂšre tout de suite, je les range et je ne les reprends plus. Jamais quand tu me conseilles un livre que tu as aimĂ©, tu ne mets pas le doigt lĂ  oĂč ça fait mal. J’aime qu’à la mĂ©diathĂšque tu ne me donnes pas des livres qui me font du mal. 19A. – Pour moi, peu importe le livre, quand je suis dĂ©primĂ©e, je lis et surtout j’écoute de la musique. 20T. – Moi je lis pour comprendre ce qui va m’arriver et pouvoir imaginer le futur Ă  ma maniĂšre. Mais j’ai besoin que ce soit un peu diffĂ©rent de moi. Par exemple Tara Duncan [3], elle a 15 ans mais je comprends ce qu’elle vit comme adolescente. C’est comme Celle que je ne suis pas [4] de Vanyda. L’hĂ©roĂŻne a 15 ans aussi, c’est une fille qui a les soucis de son Ăąge. Bon moi je suis un garçon de bientĂŽt 13 ans, mais elle va ĂȘtre sĂ©parĂ©e de ses copains pour rentrer en seconde, c’est ce que je vis, la sĂ©paration, alors ça me rapproche de ma vie rĂ©elle, mais c’est diffĂ©rent. Les livres, c’est nĂ©cessaire pour ma vie intĂ©rieure, ça m’aide Ă  grandir. 21A. – Moi j’aime les livres avec des images, les fictions en fait ça sert surtout Ă  nous faire rĂȘver. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, dans les romans, il n’y a pas d’image et cela dĂ©veloppe l’imagination de se crĂ©er des images. – J’aime bien Ă©chapper au monde rĂ©el, en lisant des histoires oĂč les personnages traversent des Ă©preuves, comme dans Les roses du Mexique [5] de Pam Muñoz Ryan, le pĂšre de l’hĂ©roĂŻne est mort, elle est obligĂ©e de fuir aux États-Unis sinon sa mĂšre devra se marier avec un oncle. L’histoire finit bien. Je prĂ©fĂšre quand ça finit bien. J’ai aimĂ© ce livre. 23T. – Les livres sont nĂ©cessaires parce qu’ils font rĂ©flĂ©chir sur d’autres mondes et sur ce qu’il faut changer dans notre monde Ă  nous pour ĂȘtre positif. Par exemple Artemis Fowl [6] d’Eoin Colfer. C’est comme Virus LIV3 ou La mort des livres [7] de Christian Grenier, c’est un livre sur le futur qui donne des idĂ©es, on pense Ă  ce qui se passera plus tard. C’est comme Thomas Drimm [8], c’est ma grand-mĂšre qui me l’a offert, tous les pays sont rĂ©unis pour en faire un seul. C’est une bonne idĂ©e politique pour la vie future. Les nationalitĂ©s abolies pour Ă©viter d’autres conflits. – Moi, je n’aime pas trop que mes parents comprennent ce que je lis. S’ils comprennent ça ne m’appartient plus. Je veux que ce soit pour moi toute seule. Moi j’aime lire, ça ne changera jamais, mais je n’aime pas qu’on m’impose des choses comme Ă  l’école. 25A. – Moi, je m’invente mes histoires, pour jouer le soir, parce que je m’ennuie, et tous les soirs je continue mon histoire dans ma tĂȘte. Alors je ne vois pas trop l’intĂ©rĂȘt de lire quand on a sa propre histoire Ă  soi. Je lis un livre par mois, mais avec des images. Moi j’aime qu’on m’impose un livre, comme ça je n’ai pas besoin de choisir. 26T. – Moi, je lis minimum quatre chapitres par jour, des gros livres. Émotionnellement j’imagine pas vivre sans livres, j’aime bien partager avec un auteur des choses qu’il a peut-ĂȘtre vĂ©cues. Mais je ne veux pas qu’on casse ce que j’ai dĂ©jĂ  imaginĂ©, par exemple Les pilleurs de sarcophages [9] sur l’Égypte ancienne m’a déçu, l’auteur veut Ă  tout prix nous apprendre des faits historiques, ce n’est pas un Ă©crivain c’est plutĂŽt un professeur et cela ne m’intĂ©resse pas. – Moi, j’aime bien quand vous me conseillez Ă  la bibliothĂšque. Agathe bibliothĂ©caire m’a fait dĂ©couvrir une sĂ©rie sur des adolescentes. Vous savez ce que j’aime, vous cherchez longtemps. Mais je ne prends pas toujours ce que vous me conseillez rires ! 28On constate tout d’abord que, comme beaucoup d’adolescents lecteurs, T., et A. se singularisent par une intense exigence. Ils sont en quĂȘte de sens et cherchent Ă  Ă©largir leur comprĂ©hension du monde pour mieux agir sur celui-ci. On remarque leur vif intĂ©rĂȘt pour des problĂ©matiques fondamentales de l’existence les conflits religieux, politiques, l’environnement. 29Pour ces jeunes lecteurs, les Ă©motions les plus recherchĂ©es sont la joie et le rĂ©confort, grĂące aux textes d’humour et aux romans qui finissent bien ». Ils rejettent les romans vrais », ou les rĂ©cits vraisemblables sur l’hĂŽpital et la maladie. Cependant, il est nĂ©cessaire que les bibliothĂ©caires soient extrĂȘmement attentives Ă  cette thĂ©matique dans la production Ă©ditoriale et qu’elles intĂšgrent dans leur fonds des fictions de qualitĂ© sur ces sujets. T., et A. recherchent avant tout le plaisir dans des histoires qui emportent loin d’autres mondes, d’autres civilisations. Ce plaisir d’un ailleurs, d’une Ă©vasion cognitive et Ă©motionnelle est souvent couplĂ© avec celui du contigu des rĂ©cits de vie exemplaire ou des narrations structurĂ©es Ă  la maniĂšre des contes traditionnels. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement d’ouvrages qui mettent en scĂšne les diffĂ©rentes Ă©tapes d’une transformation Ă  travers des mĂ©tamorphoses douloureuses et proposent des schĂšmes explicatifs, rassurants oĂč la souffrance est rĂ©parĂ©e par la rĂ©alisation des vƓux les plus impossibles. Lors des discussions, bien qu’ils aient surtout mentionnĂ© des fictions diffĂ©rentes de leurs vĂ©cus et rĂ©cusĂ© Ă  plusieurs reprises les rĂ©cits rĂ©alistes, on observe qu’ils citent essentiellement des romans ou bd qui mettent en Ɠuvre un processus d’ s’aperçoit qu’à l’hĂŽpital comme ailleurs, la lecture est un support de construction identitaire. Pour T., la fiction permet d’accĂ©der Ă  la connaissance de soi par l’identification. T. et ont besoin de croiser des regards multiples pour dĂ©couvrir d’autres reprĂ©sentations de ce monde sur lequel ils s’ de la distraction, de l’oubli de la souffrance, la fiction touche au sens de la vie le thĂšme de la sĂ©paration est souvent soulignĂ© par T., Ă  la dignitĂ© toujours maintenue mais encore Ă  la recomposition de l’image de soi. Il y a dans l’Ɠuvre Ă©crite un caractĂšre qui peut ĂȘtre profondĂ©ment faut-il que les passeurs soient animĂ©s par la passion de la lecture, qu’ils en soient convaincus ! Pour transmettre ce goĂ»t, pour faire naĂźtre ou rĂ©activer le dĂ©sir de lire, il faut avoir Ă©prouvĂ© que le besoin de fictions – qu’elles soient littĂ©rature, essais, poĂ©sie – rĂ©pond Ă  une nĂ©cessitĂ© intĂ©rieure et cela quelle que soit la fragilitĂ© physique ou psychique de chacun, quel que soit son handicap, temporaire ou besoin rĂ©current d’autonomie, d’ĂȘtre libre de ses choix afin de se recrĂ©er un espace intime et de restaurer une intĂ©gritĂ© fragilisĂ©e par la maladie a Ă©tĂ© souvent Ă©voquĂ©. Ce que j’aime Ă  la bibliothĂšque, c’est retrouver les auteurs que j’aime. Le dernier Tara Duncan, je n’ai pas Ă  attendre de rentrer chez moi pour le demander. Et tu me prĂ©sentes des livres, mais ce que je prĂ©fĂšre c’est choisir tout seul », nous dit T. Cette libertĂ© revendiquĂ©e est une exigence essentielle que nous, bibliothĂ©caires, nous nous devons de respecter car les enfants hospitalisĂ©s ne peuvent refuser un soin douloureux ou une intervention, alors, il est primordial qu’ils puissent refuser d’emprunter un livre
Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou rĂ©el, et non plus s’il existe une diffĂ©rence entre rĂȘver et Luis Borges Notes [*] Myriam Revial, bibliothĂ©caire. [1] Virus LIV3 ou La mort des livres, Christian Grenier, Hachette, 1998. [2] Harry Potter, Rowling, Gallimard Jeunesse, 7 tomes. [3] Tara Duncan, Sophie Audouin-Mamikonian, Flammarion Pocket et XO Ă©ditions, plusieurs tomes. [4] Celle que je ne suis pas, Vanyda, Dargaud, 2008. [5] Les roses du Mexique, Pam Muñoz Ryan, Actes Sud, 2003. [6] Artemis Fowl, Eoin Colfer, Gallimard Jeunesse, 6 tomes. [7] Voir note 1. [8] Thomas Drimm, Didier van Cauwelaert, Albin Michel, 2009. [9] Les pilleurs de sarcophages, Odile Weulersse, Hachette, 1999. Retrouvezl'ebook Virus L.I.V. 3 ou La mort des livres de Christian Grenier - Éditeur Livre de Poche Jeunesse - Format ePub - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ 
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Paris fin du XXIÚme siÚcle. Deux clans s'affrontent : les Lettrés et les Zappeurs. Les Lettrés ont mis en place un régime rigoureux imposant le livre. Mais les Zappeurs, passionnés d'informatique, résistent et fabriquent un virus, le L.I V. 3, qui tue les livres en effaçant les mots. Allis, qui aime autant les livres que les ordinateurs, tente de trouver l'antivirus..
Create successful ePaper yourself Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software. More documents Similar magazines Info a s s - e d u c a t i o n . f r Virus 3 ou la mort des livres Virus 3 ou la mort des livres » Christian Grenier À la fin du XXIe siĂšcle, Allis, une jeune fille sourde et muette, se livre Ă  une expĂ©rience de lecture interactive virtuelle. J'observais la couverture. Un dessin naĂŻf reprĂ©sentait une jeune femme en robe rose au bras d'un homme souriant. En arriĂšre-plan se dressait, au milieu d'un parc, une grande bĂątisse bourgeoise. Je ne prĂȘtais mĂȘme pas attention au nom de l'auteur ; je feuilletais l'ouvrage pour arriver trĂšs vite au chapitre 1 et me mis Ă  lire. Lorsque ValĂ©rie Morris arriva au domaine du Bois- joli, elle fut aussitĂŽt Ă©blouie par les grands arbres centenaires de l'allĂ©e qui menait Ă  la somptueuse demeure. Sur le seuil, une domestique l'attendait. En la voyant approcher, elle lui adressa un sourire radieux et s'inclina en murmurant Mademoiselle Harret ? Comme je suis fiĂšre d'ĂȘtre la premiĂšre Ă  accueillir la fiancĂ©e de Monsieur ! - Oh non, s'empressa de rectifier ValĂ©rie, je suis seulement l’infirmiĂšre qui a Ă©tĂ© engagĂ©e pour
 » À cet instant de ma lecture, je sentis ma vue se brouiller ; tout ce qui m'entourait bascula dans un vide colorĂ©. Il me fallut quelques secondes pour reprendre pied et pour comprendre
 Comprendre que je ne me trouvais plus dans les sous-sols de la TGB TrĂšs Grande BibliothĂšque mais sur le seuil d'une maison inconnue ! Face Ă  moi, je reconnus le parc, les arbres
 Et l'hĂ©roĂŻne du roman que je venais de commencer. Oui je reconnus mĂȘme la domestique qui pourtant ne figurait pas sur la couverture ! Mais elle Ă©tait telle que je l'avais imaginĂ©e. Au fait, l'avais-je vraiment imaginĂ©e ? Non, pas exactement ; son visage et son expression Ă©taient restĂ©s dans ce flou oĂč sont noyĂ©s les personnages secondaires d'un texte. Et maintenant que je l'avais en face de moi, je savais que c'Ă©tait elle. Cette rĂ©alitĂ© reconstituĂ©e Ă©tait parfaite. Trop parfaite, mĂȘme la maison paraissait tirĂ©e d'une image de magazine ; le paysage ressemblait Ă  un tableau bon marchĂ© ; ValĂ©rie Morris, face Ă  moi, avait des airs de poupĂ©e fragile, et sa robe semblait sortir de chez le teinturier. Je dĂ©plaçai mon regard. J’avançai. J'Ă©tais rĂ©ellement ailleurs. A l’intĂ©rieur du texte en quelque sorte ! Mais pas dans la rĂ©alitĂ© car, miracle, j'entendais. Oui je percevais le frisson du vent dans les arbres et les cris des oiseaux ; je me tournai vers ValĂ©rie Morris qui insistait d'une petite voix acidulĂ©e je ne suis pas Mademoiselle Harret, je suis l'infirmiĂšre
 - Ah ! Venez, je vais vous montrer votre chambre. » Le ton de la domestique Ă©tait devenu froid, impersonnel. Elle pĂ©nĂ©tra dans le vestibule ; ValĂ©rie la suivit, en oubliant sa valise sur le seuil oĂč je me trouvais. Mais qui Ă©tais-je dans cette histoire ? Un fantĂŽme ? Non en avançant la main, je m'aperçus que j'existais bel et bien. Je m'emparai de la valise ; je pus estimer son poids Ă  une dizaine de kilos et sentir sous mes doigts la duretĂ© de sa poignĂ©e en plastique. Delete template? Are you sure you want to delete your template? Save as template? FaceĂ  la tyrannie des LettrĂ©s qui ont interdit tous les ordinateurs au profit du livre, les Zappeurs ont trouvĂ© un moyen radical de ramener l'image au coeur de la vie. Leur arme ? Un virus diabilique qui efface les mots des livres Ă  mesure qu'ils sont lus. 1Ăšre sĂ©ance au CDI ce lundi 22 novembre – avec les 4Ăšme2 de monsieur Denis Bardet - pour prĂ©parer la FĂȘte de la littĂ©rature » qui aura lieu au collĂšge st Germain des FossĂ©, lundi 16 juin autour des romans Virus LIV3 ou la mort des livres ; La guerre des livres des auteurs invitĂ©s, Christian Grenier et Alain Grousset. RĂ©partition des Ă©lĂšves dans diffĂ©rents ateliers de guerre des des livres d'Alain GROUSSET Gallimard Jeunesse, collection Hors-pisteL’histoire Shadi, jeune pilote de la SĂ©cession, est abattu lors d’une mission par les vaisseaux de la ConfĂ©dĂ©ration ImpĂ©riale. Il parvient, Ă  temps, Ă  s’éjecter de son appareil pour atterrir sur Libel Babel ?, une planĂšte ennemie devenue la derniĂšre bibliothĂšque de l'univers. Il est alors recueilli par Angus, le maĂźtre-conservateur, un Ă©rudit qui lutte pour sauver les livres menacĂ©s par l'hypertechnologie. Shadi va alors dĂ©couvrir un monde jusque-lĂ  inconnu, le monde des livres. En fait, aussi surprenant que cela puisse paraĂźtre, il se sent bien chez l’ennemi, dans cette dans cette atmosphĂšre de sagesse et de connaissance
malgrĂ© la guerre, malgrĂ© les avis de recherches contre lui. Un sentiment encore davantage renforcĂ© par la bouleversante rencontre qu’il y fait celle de ThaĂŻs, fille d’Orfel, l’ennemi jurĂ© d’Angus. Mais quand l’Empereur dĂ©barque sur Libel, c’est la panique, d’autant plus qu’un Ă©vĂ©nement imprĂ©vu entraĂźne le jeune pilote dans une course poursuite dramatique
Le thĂšme A l’heure de la numĂ©risation, du dĂ©veloppement des nouvelles technologie, de l’e-book, que va devenir le livre ? Cette histoire originale les livres est une vraie histoire, un plaidoyer pour le livre et la lecture. Un hommage Ă  l’objet livre, Ă  la relation passionnelle que le lecteur a avec cet objet et aux diffĂ©rents corps de mĂ©tier 
Le but ? Donner envie de lire !Commentaire J’ai lu d’une traite cette histoire passionnante de Science-fiction, facile Ă  lire, autour d’une idĂ©e originale le livre comme hĂ©ros !L’écriture enthousiaste, sans temps mort, d’Alain Grousset est trĂšs efficace, trĂšs visuelle dĂšs le premier chapitre, j’étais plongĂ© dans Star Wars j’étais dans le ciel au milieu des vaisseaux qui se tiraient dessus... L’action est bien menĂ©e, bien rythmĂ©e ! J’ai Ă©tĂ© capturĂ© » par l’auteur qui m’a conduit dans l’espace, m’a fait transpirer lors des traques, des complots, des courses-poursuites dans les couloirs de la bibliothĂšque
Toutefois, il serait rĂ©ducteur de croire que ce roman ne soit que cela ; Alain Grousset dĂ©livre des messages de paix, de libertĂ© et campe des personnages attachants le lecteur apprĂ©cie l’un, dĂ©teste l’autre, puis Ă©volue dans son apprĂ©ciation au grĂ© des Ă©vĂ©nements et des situations
Les nombreux chapitres sont courts, toujours introduits par une jolie citation, sur l’apport prĂ©cieux de la lecture dans la vie de tout un chacun. De plus, les illustrations de Manchu sont un vrai plus elles sont trĂšs agrĂ©ables et apportent un petit cĂŽtĂ© BD. A mon goĂ»t, Gallimard a Ă©galement eu du nez avec ces belles couvertures Ă  rabats de la collection aimĂ© en savoir davantage sur cette guerre entre SĂ©cession et ConfĂ©dĂ©ration ImpĂ©riale, sur la naissance de cette BibliothĂšque des Monde, sur cet Empereur
 Bref, l’histoire est trop courte !Les Phrases » du livre Basilio, bouquiniste Savoir lire est tout car tout est dans les livres .» Angus, maĂźtre-conservateur de la BibliothĂšque des Mondes La bibliothĂšque, un lieu qui rassemble le passĂ© pour mieux servir le prĂ©sent. » Le savoir appartient Ă  toute l’HumanitĂ©.»Deux passages significatifs, des plaidoyers pour le livre 
un livre est un objet que l'on peut toucher. Ah, le grain du papier terrien, le granulĂ© des feuilles arcturiennes, l'odeur parfumĂ© des ouvrages de Kanthor. Les collectionneurs souhaitent rassembler, possĂ©der autre chose que des donnĂ©es numĂ©riques. Ils veulent caresser leurs trouvailles, les contempler, les palper, les soupeser, les classer. " " Shadi se sentait curieusement bien dans cette atmosphĂšre bibliophile. Il passait de longues heures Ă  faire ce qu'il n'avait jamais fait lire ! Lui, qui possĂ©dait sur sa planĂšte un e-book dans lequel Ă©tait tĂ©lĂ©chargĂ©s des centaines de romans et documentaires, dĂ©couvrait ici la lecture Ă  travers le support papier. La grande diffĂ©rence, outre la texture et le bruit des pages qu'on tourne, Ă©tait l'odeur. Chaque livre dĂ©gageait un parfum diffĂ©rent, mĂ©lange subtil entre la qualitĂ© du papier et l'encre utilisĂ©e. Cela amusait Shadi d'associer un fumet Ă  l'histoire d'un livre. Lire Ă  l'ancienne, ce n'Ă©tait pas utiliser le seul sens de la vue, mais aussi celui du toucher, de l'ouĂŻe et de l'odorat. Restait le goĂ»t, mais il n'avait pas oser manger un bout de papier pour en connaĂźtre la saveur ! "
VirusLIV3 ou la mort des livres par Gabriel et Pablo. Posted on 22 avril 2014 by EzzADeen. Auteur, illustrateur: Christian Grenier. ElĂ©ments rĂ©els. ElĂ©ments spĂ©cifiques Ă  la science-fiction. Personnage principal. Allis. Personnages secondaires. Emma, Rob, Colin, membre de l’AEIOU, CĂ©line, Monday, Lund, Sonn, RĂ©mi.
Posez une question Pour pouvoir poser une question, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre Toutes les questions de parents Pour pouvoir accĂ©der Ă  toutes les questions de parents, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre Les dossiers Livre de Poche Jeunesse Un dossier pĂ©dagogique pour le cycle 4 sur Virus 3 ou la mort des livres de Christian Grenier. En quoi les récits de science-fiction utilisent-ils la fiction pour nous faire réfléchir sur la société ? Quel futur nous font-ils percevoir ? L'Ă©tude de ce roman permet Ă  la fois de dĂ©couvrir la science-fiction consolider les connaissances des élèves de 3Ăšme sur les genres narratifs développer leurs compétences de lecture pour les amener à percevoir la critique implicite percevoir les enjeux du genre pour rĂ©fléchir Une sĂ©quence qui peut ĂȘtre proposĂ©e en dĂ©but d'annĂ©e puisqu'elle mĂȘle des éléments de révision et des bases pour l’analyse de textes argumentatifs plus complexes. Le dossier est constituĂ© de un plan de sĂ©quence et de ses objectifs pĂ©dagogiques des fiches enseignants sĂ©ance par sĂ©ance 6 sĂ©ances en tout La lecture est rĂ©servĂ©e Ă  notre communautĂ©
VirusL.I.V.3 ou la mort des livres de Christian Grenier Publié le 23 septembre 2006 par kalistina. Face à la tyrannie des Lettrés qui ont interdit tous les ordinateurs au profit du livre, les Zappeurs propagent un virus qui efface les mots à mesure qu'ils sont lus. Seule Allis est capable d'identifier l'inventeur du virus et de trouver un antidote PremiÚre chose
Auteur, illustrateur Christian Grenier ElĂ©ments rĂ©els ElĂ©ments spĂ©cifiques Ă  la science-fiction Personnage principal Allis Personnages secondaires Emma, Rob, Colin, membre de l’AEIOU, CĂ©line, Monday, Lund, Sonn, RĂ©mi Taboul, les hommes Ă©crans. lieux Chez Allis, la TGB, Paris, la ZZZ, Le centre CCC, temps En 2095 Innovations, inventions Le chien robot, le virus L I V 3, les hommes Ă©crans, implant cochlĂ©aire Mission ? Trouver qui a créé le virus L I V 3, oĂč il a Ă©tĂ© mis au point, et s’il existe un antidote et ramener Lund Ă  sa mĂšre, Emma. Elle trouve que dans les livres il y a encore des livres.
Ficheprof résumé du roman de christian grenier, virus liv3 ou la mort des livres. Chapitres 1 à 4 situation initiale et présentation du problÚme. 2021 virus liv3 ou la mort des livres est un roman dystopique jeunesse de christian grenier, publié en 1998 au livre de poche jeunesse, . 3 ou la mort des livres de christian grenier, classées par
La part de l'ombre. BientĂŽt sur ce blog une "mise en rĂ©seau" de deux textes Genesis Alpha de Rune Michaels et L'Ă©trange cas du docteur Jekyll et Mister Hyde de Stevenson. Dans les deux textes il est question de la part de mal qui est en nous. Dans le premier Josh apprend qu'il est le clone de son frĂšre qui est devenu un psychopathe et un assassin. Deviendra-t-il comme lui alors qu'il n'a pas la moindre envie de nuire? Son frĂšre plus que jumeau non plus Ă  son Ăąge, ne prĂ©sentait pourtant aucun signe de violence particulier. Comment vivre sachant que son destin l'amĂšnera peut-ĂȘtre Ă  devenir lui aussi un assassin? Ce roman a une grande portĂ©e philosophique, que ce soit pour des questions Ă©thiques le clonage et toute la psychologie qui est derriĂšre, d'ailleurs ce qui est plaisant dans ce roman c'est qu'il vit dans une famille oĂč les parents sont des ĂȘtres censĂ©s ce qui permet d'Ă©viter pas mal de mauvais clichĂ©s sur le sujet. Ce livre traite aussi, mĂȘme s'il s'avĂšre que le sujet ne l'est pas, des bĂ©bĂ©s-mĂ©dicaments mais aussi de la maladie enfantine et les traces profondes qu'elle peut inscrire dans la psychologie de l'individu. La question de la culpabilitĂ© est Ă©galement prĂ©sente, il y a d'ailleurs une phrase qui m'a interpellĂ©e dans le livre "Max Ă©tait le seul Ă  avoir fait quelque chose de mal mais aussi le seul Ă  ne pas se sentir coupable". Lui se sent coupable d'avoir sauvĂ© un frĂšre assassin, ce qui est aussi sa raison d'ĂȘtre et Rachel, la soeur de la victime qui l'a livrĂ©e au monstre. Josh va devoir vivre sans savoir si oui ou non il deviendra le mal. Tout le monde semble penser qu'il suivra la lignĂ©e de son frĂšre mais ne serait-ce pas un facteur qui pourrait le faire basculer? Comme dans la "brocante du cƓur" ou Jason se sent capable de tuer parce qu'on a rĂ©ussi Ă  le faire avouer? Dans le second, le brave et gentil docteur Jekyll a menĂ© une vie exemplaire faite de travail et de sacrifice mais il sent au fond de lui qu'il y a autre chose... Il va tenter et rĂ©ussir Ă  sĂ©parer les deux cĂŽtĂ©s de sa personnalitĂ© mais peu Ă  peu le mal domine le bien, Docteur Jekyll perd le contrĂŽle sur son double malĂ©fique. un thĂšme commun aux deux livres ici aussi et fini par disparaĂźtre malgrĂ© tous ses efforts... Critique pour Mme Audin. Virus ou la mort des livres Grenier Hommage ouvert Ă  Farenheit 451 ce roman, destinĂ© aux adolescents, prend pourtant un autre point de vue face Ă  la disparition des livres. Cet ouvrage est d’autant plus captivant que la question un peu taboue de la disparition des livres au profit des mĂ©dias, se pose Ă  l’heure actuelle, oĂč la technologie semble sans limites. Ce livre de science-fiction aborde une thĂ©matique trĂšs piquante Ă  l’heure oĂč les mĂ©dias et la technologie prennent de plus en plus de place dans nos vies et que notre façon de lire a bien Ă©voluĂ©e, en effet on ne lit plus uniquement des livres de papier mais aussi des Ă©crans, des publicitĂ©s et mĂȘme des livres Ă©lectroniques. Le monde imaginĂ© par Christian Grenier, un Ă©crivain français qui a d'ailleurs Ă©tĂ© professeur de lettres avant de se mettre Ă  l'Ă©criture, oppose ici les lettrĂ©s » aux zappeurs », ces derniers ont créé un virus qui efface tous le contenu des livres au fur et Ă  mesure qu’ils sont lus et qui permet d’en faire une lecture toute particuliĂšre en rendant le lecteur acteur de l’histoire du roman un peu comme dans un jeu vidĂ©o ?. Allis Wonder, notre hĂ©roĂŻne, est une lettrĂ©e, hĂ©las elle est sourde et muette, il est donc plus facile pour cette jeune fille peu sĂ»re d'elle de communiquer via un ordinateur Ă  sa seule amie virtuelle Mondaye, ce qui n'est pas vu d'un bon Ɠil par les lettrĂ©s. Allis a Ă©crit un livre qui lui permet d’accĂ©der Ă  l’acadĂ©mie, Ă©tant dĂ©sormais devenue une Voyelle, elle est envoyĂ©e en mission pour trouver le quartier gĂ©nĂ©ral des Zappeurs et anĂ©antir le virus. Ce roman de science-fiction est intĂ©ressant pour faire parler les adolescents de leur relation avec les livres et les mĂ©dias, il y a aussi de nombreuses rĂ©fĂ©rences, qu’elles soient cachĂ©es dans les noms des personnages Allis Wonder ou Alice in Wonderland de Lewis Carrol ou qu’elles soient plus explicites quand les personnages sautent dans la mĂ©tamorphose de Kafka ou lisent un livre dans l’immense bibliothĂšque du capitaine Nemo. Autant de rĂ©fĂ©rences qui feront sourire les lecteurs avertis mais qui pourront aussi ouvrir de petites portes vers les grands classiques aux lecteurs moins aguerris! Le point de vue de l’auteur est original car il prend les lettrĂ©s comme tyrans d’une sociĂ©tĂ© oĂč les mĂ©dias sont interdits alors que c’est souvent la question de la disparition des livres qui est au centre des prĂ©occupations, comme dans le cĂ©lĂšbre Farenheit 451 de Ray Bradbury auquel ce roman rend hommage. MalgrĂ© le volume assez lĂ©ger du livre l’intrigue est bien dĂ©veloppĂ©e, on ne reste pas sur notre faim. Le seul bĂ©mol est cette histoire un peu naĂŻve entre Lund Sonn, Mondaye » et Allis qui est peu crĂ©dible. Un autre atout du roman est la mise en scĂšne de personnages ayant un handicap Allis, la lettrĂ©e est sourde et muette et Lund, le zappeur est aveugle, ce qui est paradoxal Ă©tant donnĂ© leurs statuts respectifs. Leur handicap peut toutefois ĂȘtre palliĂ© grĂące Ă  la technologie Allis communique grĂące Ă  un ordinateur tandis que Lund retrouve la vue grĂące Ă  des camĂ©ras. John Irving, le fabuleux! L'Ă©tĂ© passĂ© lors de vacances au soleil et n'ayant rien Ă  me mettre sous la dent, j'ai demandĂ© Ă  mon frĂšre de me prĂȘter un livre et c'est lĂ  qu'il me donna "Le monde selon Garp" de John Irving, rĂ©vĂ©lation!! Je ne vais pas parler du film car il est vraiment nul par rapport au livre. Mais ce livre est gĂ©nial! D'abord parce qu'il est drĂŽle, truculent, bourrĂ© d'ironie et qu'il dĂ©peint un monde totalement farfelu et la vie du jeune Garp et de sa mĂšre, l'infirmiĂšre Jenny. Je vous le recommande chaudement si vous ne l'avez pas dĂ©jĂ  lu, j'espĂšre avoir le temps de lire les autres oeuvres de cet auteur. Voici un rĂ©sumĂ© que je trouve assez complet de WikipĂ©diaCe roman raconte la vie de l'Ă©crivain Garp. ConformĂ©ment Ă  l'opinion de Garp, selon laquelle un roman est terminĂ© lorsque la vie des personnages est terminĂ©e, le roman commence avant la conception de Garp et se termine aprĂšs avoir fait le tour des destins des proches de Garp aprĂšs la mort de celui-ci. Sa mĂšre, Jenny Fields, qui deviendra Ă©crivain en mĂȘme temps que son fils, est infirmiĂšre dans un hĂŽpital oĂč, temps de guerre oblige, beaucoup de militaires blessĂ©s sont soignĂ©s, Ă  Boston en 1942. Comme elle souhaite avoir un enfant sans s'encombrer d'un homme ou mĂȘme de relations sexuelles, elle profite de l'Ă©rection d'un soldat rĂ©duit Ă  l'Ă©tat de lĂ©gume par une blessure d'un canon de DCA Ă  la tĂȘte, et tombe enceinte suite Ă  ce rapport inhabituel. Son fils ne portera d'autre nom que le peu qui est connu du blessĂ© Garp pour Technical Sergeant sergent-technicien Garp. Jenny devient infirmiĂšre Ă  plein temps au collĂšge de Steering, choquant sa famille Ă  la fois par sa volontĂ© de travailler et par la naissance illĂ©gitime de son enfant, et y Ă©lĂšve Garp seule, conformĂ©ment Ă  ses plans. MalgrĂ© les efforts de sa mĂšre pour lui offrir une Ă©ducation parfaite », Garp est un Ă©lĂšve moyen qui dĂ©couvre la lutte, les filles, les premiĂšres expĂ©riences sexuelles, et se laisse plutĂŽt porter par le courant. Il dĂ©cide ainsi de se consacrer Ă  l'Ă©criture afin de sĂ©duire la fille de son entraineur de lutte, qui est une grande lectrice. Jenny se rendra cĂ©lĂšbre grĂące Ă  son roman Sexuellement suspecte qui commence par ces mots Dans ce monde Ă  l'esprit pourri, une femme ne saurait ĂȘtre que l'Ă©pouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas Ă  devenir l'une ou l'autre. » L’ouvrage de Jenny a un impact retentissant, qui l'entraĂźne malgrĂ© elle dans le mouvement fĂ©ministe, elle devient l’ambassadrice des femmes affaiblies par la vie et ayant un combat Ă  mener. Garp, lui, ne connaitra guĂšre cette cĂ©lĂ©britĂ© qu'Ă  la fin de sa courte vie et sa principale occupation sera de tenter de protĂ©ger ses enfants contre le monde extĂ©rieur. Si Garp avait eu le droit de formuler un seul souhait, un souhait immense et naĂŻf, il aurait souhaitĂ© pouvoir transformer le monde en un lieu sĂ»r. Pour les enfants et pour les adultes. Le monde frappait Garp comme un lieu rempli de pĂ©rils inutiles pour les uns comme pour les autres. » Les choses infectes... Hier soir j'ai terminĂ© La guerre des chocolats et j'en suis toute retournĂ©e... Mais Ă©videmment ce n'est pas mon rĂŽle de dĂ©voiler l'intrigue du roman, pas dans les premiĂšres lignes du moins! Ce livre a Ă©tĂ© Ă©crit par un auteur qui commence dĂ©sormais Ă  m'ĂȘtre familier, Robert Cormier, je n'avais pourtant pas aimĂ© La brocante du coeur mais en choisissant ce livre c'Ă©tait une maniĂšre de lui laisser le bĂ©nĂ©fice du doute et une chance de conquĂ©rir mon cƓur littĂ©raire! J'ai choisi ce livre car dans la quatriĂšme de couverture on apprend que Jerry Renault un Ă©lĂšve qui a perdu sa maman et qui est donc psychologiquement affaibli va s'opposer Ă  un Ă©norme systĂšme scolaire en refusant de vendre les chocolats, et j'ai adorĂ© cette intrigue. Qui n'a jamais dĂ» vendre de la camelote pour financer des projets dont on n'entend plus jamais parler une fois la vente terminĂ©e? Qui oserait "dĂ©ranger l'univers?" Jerry, mais Ă  quel prix! Autant dire qu'il en prend plein la G...... pendant tout le livre et pourtant il ne fait rien de mal sauf lutter contre une sociĂ©tĂ© autoritaire et injuste, car en plus de l'institution, les Vigiles, un espĂšce de club influent dans l'Ă©cole s'en prend Ă  lui aussi, poussĂ© par un professeur malveillant, voulant vendre ses chocolats Ă  tous prix. Et notre Jerry Renault aprĂšs avoir Ă©tĂ© massacrĂ© se rend compte qu'il ne peut pas lutter seul contre le pouvoir, il se dĂ©sillusionne, il est prĂȘt Ă  rentrer dans le rang, pourvu qu'on le laisse avoir le droit d'exister dans la norme. Je ne m'attendais pas Ă  une telle fin, mais est-ce vraiment une fin? Car j'ai vu qu'il existait un autre livre de Cormier appelĂ© "AprĂšs la guerre des chocolats" , Ă  mĂ©diter! Voici un extrait qui a suscitĂ© beaucoup d'Ă©motions en moi Ten fais pas » disait alors CacahuĂšte, en serrant un peu plus Jerry. Jerry se sentait brisĂ©. Tout ira bien. » Jerry se redressa vers la voix pour y rĂ©pondre. Il fallait rĂ©pondre ; Mais il gardait les yeux fermĂ©s, comme s'il pouvait ainsi attĂ©nuer la douleur. Mais c'Ă©tait autre chose que la douleur qui le poussait. La douleur faisait partie de son existence, mais cette autre chose qui pesait sur lui comme un fardeau terrible. Quelle autre chose ? La rĂ©vĂ©lation, la rĂ©vĂ©lation ce qu'il avait dĂ©couvert. Amusant comme son esprit Ă©tait soudainement clair, sĂ©parĂ© de son corps, flottant au dessus de lui, au dessus de la douleur. Ça ira bien, Jerry . » Non, ça n'ira pas. Il reconnut la voix de cacahuĂšte et c'Ă©tait important de partager la nouvelle avec lui. Il fallait qu'il lui dise de jouer le jeu, de jouer au football, de courir, de faire partie de l'Ă©quipe, de vendre des chocolats, de vendre tout ce qu'ils voulaient qu'on vende, de faire tout ce qu'ils voulaient qu'on fasse. Il essaya de prononcer les mots mais il y avait quelque chose qui n'allait pas dans sa bouche, ses dents , son visage. Mais il persĂ©vĂ©ra quand mĂȘme et dit Ă  CacahuĂšte ce qu'il devait savoir. Ils vous disent de faire comme ça vous plaĂźt mais ils ne sont pas sincĂšres . Ils ne veulent pas qu'on fasse Ă  notre guise sauf si c'est aussi la leur. C'est une blague CacahuĂšte, une duperie. Ne dĂ©range pas l'univers, CacahuĂšte, peu importe ce que disent les affiches. Les temps parallĂšles de Robert Silverberg. Un livre de science-fiction futuriste avec une intrigue trĂšs intĂ©ressante, voyez plutĂŽt la quatriĂšme de couverture La derniĂšre mode, c'est le tourisme temporel. Visitez la Rome des CĂ©sars, le Golgotha le jour de la crucifixion du Christ, les venelles de Constantinople lors du sac de la ville par les CroisĂ©s. Mais ne vous Ă©cartez pas du chemin qui vous a Ă©tĂ© tracĂ©, sous peine de disparaĂźtre dans un paradoxe temporel. Voici l'un des romans les plus jubilatoires de Robert Silverberg, une des plus grandes figures de la science-fiction amĂ©ricaine. Un concept extraordinaire! Imaginez que tout cela soit possible! Ce livre dĂ©nonce un peu l'envie que l'homme a de tout vouloir commercialiser mĂȘme ce qui ne devrait surtout pas l'ĂȘtre, jouer avec le temps n'est jamais bĂ©nĂ©fique surtout quand on accumule les paradoxes temporels! Notre hĂ©ros est Judson Daniel Elliott qui veut devenir guide temporel, de la pĂ©riode byzantine plus particuliĂšrement. Ce personnage n'est pas un hĂ©ros par excellence, au fil du livre on sent qu'il a du mal Ă  trouver sa place dans la sociĂ©tĂ©. Il va tenter de tracer sa gĂ©nĂ©alogie grĂące Ă  son pouvoir de guide temporel et finira par tomber amoureux d'une de ces ancĂȘtres. HĂ©las il lui arrivera toute une sĂ©rie de mĂ©saventures car on ne peut jouer avec le temps impunĂ©ment, la patrouille temporelle veille.... Un coup montĂ© ! Une piĂšce montĂ©e de Blandine Le Callet. Ce livre a Ă©tĂ© une vraie rĂ©vĂ©lation pour moi, il raconte l'histoire d'un mariage vu par une sĂ©rie de personnages qui racontent tour Ă  tour le mariage Ă  travers leurs yeux. Ce rĂ©cit polyphonique est une critique ouverte Ă  la sociĂ©tĂ© bourgeoise et aristocratique. Tous ces gens qui sont beaux et riches et qui devraient ĂȘtre heureux, ne le sont non seulement pas et cachent en plus de lourds secrets. A travers ce livre c'est toute une Ă©poque qui est critiquĂ©e, des valeurs bourgeoises matĂ©rialistes, la peur de l'engagement, la signification du mariage et puis la dĂ©sillusion d'une vie qu'on n'a pas su mener comme on aurait voulu. J'aimerais maintenant faire le portrait des personnages qui prennent la parole dans ce livre Pauline elle commence le rĂ©cit, elle est demoiselle d'honneur pour sa tante BĂ©rengĂšre, elle raconte le trajet en voiture dans la belle voiture de son pĂšre et est intriguĂ©e par Lucie, une jeune trisomique qu'elle a envie de connaĂźtre un peu plus. Bertrand c'est le curĂ© qui va unir les Ă©poux, il est en proie Ă  une solitude existentielle, mĂȘme s'il ne doute pas de sa vocation il ne peut s'empĂȘcher d'ĂȘtre déçu par ceux qui viennent dans son Ă©glise pour avoir un bel endroit pour se marier et non parce qu'ils ont la foi. Il se rend compte que la religion n’intĂ©resse pas les gens qui baillent dans l'assemblĂ©e lorsqu'il parle des textes. Il se trompera de nom de mariĂ© et finira mĂ©prisĂ© de tous. Madeleine elle est la grand-mĂšre de BĂ©rengĂšre et est exaspĂ©rĂ©e par ses enfants qui ne la laisse plus aucune indĂ©pendance depuis qu'elle a une maladie des yeux, elle cache un lourd secret qu'elle rĂ©vĂ©lera Ă  BĂ©rengĂšre la nuit de son mariage. HĂ©lĂšne c'est la mĂšre de Pauline et la belle-sƓur de BĂ©rengĂšre, elle est mariĂ©e Ă  Alexandre et on a l'impression qu'elle est enfermĂ©e dans une vie qu'elle n'a pas voulu, une vie de snob, commandĂ©e par la famille de son mari qu'elle pense d'ailleurs quitter. Marie Marie est la sƓur qui dĂ©range dans cette famille d’aristocrates trĂšs conventionnelle, elle ne sait pas ĂȘtre classe, a un travail qui paraĂźt absurde pour sa famille. C'est pourquoi elle parcourt le monde pour les oublier mais hĂ©las ils trouvent toujours un moyen de la blesser en lui faisant comprendre qu'elle n'est pas comme eux. Au fil de l'Ă©pisode elle se lie avec la sƓur de Vincent AgnĂšs et elles finissent par s’embrasser devant toute l'assistance. Jean-Philippe c'est le vilain petit canard de la famille, le tonton rĂąleur qui a fuit sa famille car il a Ă©pousĂ© Sylvie, une fille qui n'Ă©tait pas de son rang, mais qu'il aime comme un fou. HĂ©las, il n'a pas pu lui donner d'enfant ce qui la rend terriblement, dĂ©sespĂ©rĂ©ment malheureuse. Comme il se sent coupable il la laisse aller voir ailleurs, il considĂšre que c'est sa punition. Vincent c'est ensuite au tour du mariĂ© de s'exprimer, il nous raconte sa peur du mariage, sa rencontre et son amour pour BĂ©rengĂšre, la façon dont elle a changĂ© lors de l'organisation du mariage. Damien il est un collĂšgue de BĂ©rengĂšre qui a Ă©tĂ© relĂ©guĂ© Ă  la table des cĂ©libataires car il est considĂ©rĂ© comme un bon parti par Marie. Il va aux mariages pour sĂ©duire les moches » afin de gagner un pari, mais cette fois-ci, c'est lui qui tombe dans le piĂšge. Le livre se termine par BĂ©rengĂšre, la mariĂ©e. Dans ce chapitre sa grand-mĂšre lui rĂ©vĂšle son terrible secret et c'est Ă  son tour de douter du bonheur que lui procurera son mariage. Il faut savoir qu'il existe un film tirĂ© de l'ouvrage portĂ© par notre compatriote et Ă©toile montante JĂ©rĂ©mie Renier alias "cloclo" et ClĂ©mence PoĂ©sy dĂ©couverte dans "Harry Potter et la coupe de feu". Le doigt tendu de C. Raucy. A la mi-mai nous allons accueillir en classe l'auteur Belge Claude Raucy, pour prĂ©parer le mieux possible cette rencontre nous devons lire quelques-uns de ses ouvrages. Le premier est "le doigt tendu", livre trĂšs court dont j'avais beaucoup entendu parlĂ©. HĂ©las je dois dire que j'ai Ă©tĂ© un peu déçue... Cette histoire raconte l'histoire de Pierre, un jeune homme de 13 ans qui vit Ă  Bruxelles. Un jour Ă©clate la seconde guerre mondiale, il apprend alors qu'ĂȘtre juif signifie la fuite. Ses parents l'envoient Ă  Saint-Mard, chez les Lagrange pour qu'il soit en sĂ©curitĂ©. Il devient ami avec un certain Jaques. Les jours s'Ă©coulent et puis les boches finissent par arriver chez lui avec Ă  leur tĂȘte, Jaques, le doigt tendu dĂ©nonçant son ami... C'est un choc pour Pierre et le dĂ©but d'une longue fuite Ă  travers la France.... Ce que je reproche Ă  ce livre c'est qu'il est beaucoup trop court bien que je reconnaisse que ça puisse ĂȘtre utile Ă  des Ă©lĂšves qui n'aiment pas beaucoup lire. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă  avoir de l'empathie pour Pierre mĂȘme s'il vit des choses terribles... Peut-ĂȘtre la maniĂšre dont est racontĂ©e l'histoire ou le fait qu'on ne dĂ©crive pas assez les choses comme la relation avec Rebecca, on a pas le temps de s'accrocher aux personnages contrairement Ă  d'autres livres du mĂȘme sujet. On nous parle des horreurs de la guerre mĂȘme pour les personnes qui ne sont pas dans des camps et c'est ce que je trouve le plus intĂ©ressant dans cet ouvrage. Je me rĂ©jouis de rencontrer M. Raucy pour lui poser quelques questions Ă  propos de ce roman. AprĂšs la rencontre avec Claude Raucy Ce que j'adore avec l'analyse des romans c'est que mĂȘme ceux que je n'aimais pas aprĂšs les avoir lu, une fois qu'on les analyse en classe et ici avec un auteur! je trouve toute une dimension Ă  laquelle je n'avais pas pensĂ©e, dĂ©couvre des approches diffĂ©rentes et fini par apprĂ©cier l’Ɠuvre. Beaucoup n'ont pas aimĂ© la fin mais au final je la trouve parfaite, elle laisse la porte ouverte Ă  toutes sortes d'intrigues et j'admire le hĂ©ros, Pierre, pour n'avoir pas dĂ©noncer son ami, on ne dit pas qu'il lui pardonne, non. On dĂ©montre juste qu'il a compris la leçon de la guerre et qu'il n'a pas choisi la mĂȘme voix que les nazis et que tout ça l'a grandit. Ce fut une rencontre fort sympathique avec un personnage de notre paysage littĂ©raire, si plus d'auteurs passaient du temps avec des Ă©coles ce serait vraiment intĂ©ressant pour nos Ă©lĂšves plus tard. Merci Claude Raucy! La scandaleuse.... La derniĂšre fois que je suis rentrĂ©e dans un magasin de livre pour acheter SEULEMENT les livres sont j'avais besoin pour l'Ă©cole budget oblige.. et bien je suis repartie avec les livres dont j'avais besoin ET "Apocalypse bĂ©bĂ©" de Virginie Despentes, une petite lecture plaisir, c'est ce qu'il me fallait avant de me confronter au "troupeau aveugle" et autres joyeusetĂ©s qui attendent mon pauvre cerveau au tournant! Commençons par le titre que j'ai trouvĂ© vraiment horrible et qui a mis du temps Ă  prendre sens mais tout vient Ă  point Ă  qui sait attendre parait-il. La premiĂšre de couverture, trĂšs tape Ă  l’Ɠil, est jaune vif avec un titre en noir et rouge et une crĂ©ature Ă©trange qui semblent attachĂ©e. Ensuite la quatriĂšme de couverture qui propose un rĂ©sumĂ© apĂ©ritif que je n'oublierai pas de transcrire plus tard et des "petits mots" de journaux chantant les louanges de l'auteur, le mot "scandaleuse" me saute au yeux et je m'attend donc Ă  un livre assez subversif. Notons aussi que ce livre a reçu le prestigieux prix Renaudot. Il est d'ailleurs amusant de constater le changement entre les deux couvertures avec ou sans prix Renaudot. La barbante couverture qui n'a comme seul argument de vente que ce fameux prix et l'autre totalement dĂ©lirante qui nous en dit long sur l'univers auquel on va avoir Ă  faire. Ce rĂ©cit peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme polyphonique. Tour Ă  tour les personnages vont raconter leur histoire, leur rencontre et leurs moments avec Valentine, ce voyage conduira nos deux dĂ©tectives de Paris Ă  Barcelone, un vrai road-book avec une fin explosive! Car le pitch de cette histoire est la disparition de la jeune Valentine. Suivie par une dĂ©tective privĂ©e, elle Ă©chappe Ă  sa surveillance, c'est donc la grand-mĂšre de Valentine qui charge Lucie, une dĂ©tective privĂ©e un peu empotĂ©e, de retrouver sa petite-fille totalement dĂ©pravĂ©e. Lucie va se faire aider par La HyĂšne, une dĂ©tective professionnelle avec des mĂ©thodes assez spĂ©ciales. RĂ©cemment une autre Ɠuvre de Virginie Despentes, Bye-bye Blondie, a Ă©tĂ© adaptĂ©e au cinĂ©ma par l'auteur elle-mĂȘme avec dans les rĂŽles principaux BĂ©atrice Dalle et.... Emmanuelle BĂ©art! Ce qui est original c'est que dans le roman on parle d'une histoire d'amour entre un homme et une femme et puis dans le film, subitement, l'homme devient Emmanuelle BĂ©art! Il y a aussi la chanteuse Soko qui pointe le bout de son nez. J'ai trouvĂ© ce film sympa sans ĂȘtre un chef-d’Ɠuvre absolu avec une bande son sympa mais une jeunesse des annĂ©es 80 un peu trop kitsch et caricaturĂ©e, enfin maintenant je n'y Ă©tais pas donc je suis assez mal placĂ©e pour juger! Je vais bien ne t'en fais pas! Vendredi passĂ© j'ai Ă©tĂ© voir Aaron en concert. Quel rapport avec ce blog? Eh bien ne connaissant ce groupe que par la chanson "Lily" une sĂ©rie de liens s'est créé dans ma tĂȘte... Cette chanson qui les a propulsĂ©s sous les projecteurs provient du film "Je vais bien ne t'en fais pas" les dĂ©buts de MĂ©lanie Laurent au cinĂ©ma! qui est inspirĂ© du livre du mĂȘme nom d' un certainOlivier Adam. Cet auteur vous dit certainement quelque chose chers FLES, car quand il ne s'essaye pas Ă  la poĂ©sie il Ă©crit de trĂšs bons livres, voyez plutĂŽt le rĂ©sumĂ© apĂ©ritif En rentrant de vacances, Claire apprend que son frĂšre a quittĂ© la maison. Personne ne sait pourquoi. Depuis, elle reçoit des cartes postales de lui, envoyĂ©es de villes toujours diffĂ©rentes. Elles sont rares mais il y exprime toujours la mĂȘme chose il aime sa sƓur, il va bien mais il ne rentrera pas. Il ne dit pas pourquoi il est parti. Lorsque Claire a une semaine de congĂ©, elle dĂ©cide de partir Ă  la recherche de son frĂšre Ă  Portbail, la ville d'oĂč provient sa derniĂšre carte. LĂ -bas, elle va dĂ©couvrir une partie de la vĂ©ritĂ© sur la disparition de son frĂšre. Elle rentre Ă  Paris et reprend son travail Ă  Shopi. Lors d'une fĂȘte, elle rencontre Julien. Celui-ci va faire la lumiĂšre sur toute cette histoire. Je vous recommande Ă©galement le film rĂ©alisĂ© par Philippe Lioret en 2006. En voici la bande annonce ; Serge Brussolo et son univers incroyable Attention chers amis et chĂšres amies cet article concerne un auteur incroyable! Si vous ne connaissez pas encore le gĂ©nie de Serge Brussolo je vous conseille de vous y mettre, il sĂ©vit autant en littĂ©rature jeunesse qu'en littĂ©rature gĂ©nĂ©rale dans le domaine de la science-fiction et du policier voir un brin d'historique quelques fois.... Cet auteur nous ouvre des portes de mondes fabuleux, auquel seul lui pourrait penser! J'ai dĂ©vorĂ© Ă©tant jeune et encore maintenant j'avoue les aventures de Sigrid, la fille aux cheveux bleus qui se transforme en sirĂšne au contact de l'eau, qui va se retrouver sur d'autres planĂštes, dans le ventre d'un dragon, tant de quĂȘtes surprenantes auxquelles on ne devine jamais le dĂ©nouement et c'est lĂ  le talent de l'auteur! Il passe son temps Ă  nous mener subtilement vers une autre piste et on se prend toujours une grosse claque Ă  la fin de ses romans, mĂȘme moi en ayant lu un trĂšs grand nombre je ne repĂšre pas son mode opĂ©ratoire! Outre Sigrid en littĂ©rature jeunesse on retrouve aussi Peggy Sue, qui doit se battre contre les invisibles avec son chien bleu et puis au fil des romans le ton change et elle se retrouve dans des quĂȘtes bien plus incroyables! En littĂ©rature gĂ©nĂ©rale il y a aussi quelques perles, tel que les Lutteurs immobiles, l'armure de la vengeance, la prisonniĂšre du pharaon et tellement d'autres! Car cet auteur est trĂšs prolifique et ce n'est pas pour me dĂ©plaire Voici quelques rĂ©sumĂ©s apĂ©ritifs qui je l'espĂšre, vous mettront l'eau Ă  la bouche! 1. Les prisonniĂšres du pharaon Que faire quand on se retrouve prisonniĂšre d'un harem perdu aux confins du dĂ©sert, encerclĂ©e par les tempĂȘtes de sable et les mirages trompeurs ?Comment Ă©chapper aux piĂšges de cet univers clos oĂč le crime rĂŽde chaque nuit, cherchant une victime parmi les dormeuses du sĂ©rail ?Comment rester en vie quand on est livrĂ©e, pieds et poings liĂ©s, Ă  un prince reclus, dont les fiĂšvres ont ravagĂ© l'esprit ?Grand maĂźtre du mystĂšre, Serge Brussolo ouvre pour ses lecteurs les portes d'un univers trouble oĂč le danger guette le promeneur imprudent Ă  chaque coin d' les mille et une nuits se changent en mille et un cauchemars ! 2. Les lutteurs immobiles Halte au scandale du gaspillage ! DĂ©sormais, la SociĂ©tĂ© Protectrice des Objets veille... Que diriez-vous d'ĂȘtre couplĂ© Ă  une tasse de thĂ© de façon que la moindre fĂȘlure de la porcelaine se dĂ©calque aussitĂŽt sur votre propre squelette en une superbe fracture ouverte ? Imaginez le cauchemar... imaginez d'autres couplages. Avec des vĂȘtements, des livres, des disques, une maison... Brussolo invente ici un de ces univers piĂ©gĂ©s comme il en a le secret. Un univers oĂč la moindre action est gĂ©nĂ©ratrice de suspense et dont la charge symbolique donne Ă  rĂ©flĂ©chir. Fable Ă©cologique ambiguĂ« ? Parabole de notre dĂ©pendance des objets ? Des sinistres trouvailles du pouvoir pour nous faire filer droit ? Sans doute tout cela Ă  la fois et plus encore... 3. L'armure de la vengeance Par une nuit sans lune Jehan de MontpĂ©ril, le chevalier errant, est chargĂ© d'escorter au fond de la forĂȘt six fossoyeurs porteurs d'un cercueil bardĂ© de fer. C'est une armure vide qu'il s'agit d'enterrer. Une armure malĂ©fique, une armure tueuse qui, dit-on, bouge toute seule et rĂ©pĂšte, passĂ© minuit, les gestes de mort appris sur le champ de bataille. MalgrĂ© cela, bien des chevaliers la convoitent, au risque de voir leur famille dĂ©cimĂ©e par le vĂȘtement de mĂ©tal ensorcelĂ©. Qu'importe ! N'a-t-il pas la rĂ©putation de rendre invincible celui qui s'en revĂȘt ? Une malĂ©diction pĂšse-t-elle vraiment sur l'armure ? Ou bien quelqu'un se sert-il de cette lĂ©gende pour mener Ă  bien une vengeance mystĂ©rieuse ? Une enquĂȘte gothique et cruelle, par l'auteur du Chien de minuit, prix du Roman d'Aventures 1994, qui nous convie Ă  une envoĂ»tante exploration des sortilĂšges du Moyen Age. Le chef-d'oeuvre du maĂźtre français du suspense machiavĂ©lique. Dans un style d'une Ă©pure et d'une puissance qui laisse loin derriĂšre les best-sellers venus d'outre-Manche et d'outre-Atlantique. Christian Gonzalez, Madame Figaro. Hommage Ă  mon premier amour livresque Ma grande histoire avec les livres remonte Ă  un peu prĂšs douze ans, un vieux livre tout Ă©cornĂ© qu'une camarade de classe me donne pour je ne sais quelle occasion, il est restĂ© quelques mois Ă  traĂźner, son aspect ne m'encourageais pas Ă  y toucher et puis un jour dĂ©sespĂ©rant des Ăąneries passant Ă  la tĂ©lĂ©, je me lance et j'ouvre le roman.... pour ne plus le lĂącher! Et ce livre c'est Mathilda de Roald Dahl! Une petite fille trĂšs intelligente cette Mathilda, enfant prĂ©coce, ignorĂ©e par ses torciveux de parents ici on dirait que ce sont des "barakies" mais bon..., qui va tenter de les punir de leurs arnaques et de leur bĂȘtise de façon vraiment drĂŽle! Et puis elle va rencontrer mademoiselle Candy Ă  l'Ă©cole, sa maĂźtresse qui va se battre pour que ses parents reconnaissent le gĂ©nie de leur fille mais qui, de son cĂŽtĂ©, cache aussi un lourd secret que Mathilda ne tardera pas Ă  dĂ©courvir.... J'ai pas mal relu ce roman depuis et je lui trouve toujours autant de qualitĂ©s et je crois que si je veux devenir professeur de français aujourd'hui c'est en grande partie grĂące Ă  lui et Ă  la joie que j'ai Ă©prouvĂ©e Ă  l'Ă©poque. Ce roman a donc Ă©tĂ© Ă©crit par Roald Dahl Ă  qui ont doit Ă©normĂ©ment de succĂšs Ă  juste titre! comme Charlie et la Chocolatrie et oui Tim Burton n'a rien inventĂ© sur ce coup!, Danny champion du monde, ou encore le Bon gros gĂ©ant. Tous ces romans sont illustrĂ©s par Quentin Blake qui a collaborĂ© avec Dahl pendant de nombreuses annĂ©es! En cette pĂ©riode d'Ă©pidĂ©mie de grippe, voici le Virus Liv3 ou la mort des livres... Virus ou la mort des livres C. Grenier Hommage ouvert Ă  Farenheit 451 ce roman, destinĂ© aux adolescents, prend pourtant un autre point de vue face Ă  la disparition des livres. Cet ouvrage est d’autant plus captivant que la question un peu taboue de la disparition des livres au profit des mĂ©dias, se pose Ă  l’heure actuelle. e livre aborde une thĂ©matique trĂšs piquante Ă  l’heure oĂč les mĂ©dias et la technologie prennent de plus en plus de place dans nos vies et que notre façon de lire a bien Ă©voluĂ©, en effet on ne lit plus que des livres de papier mais aussi des Ă©crans, des publicitĂ©s etc. Le monde imaginĂ© par Christian Grenier oppose les lettrĂ©s » aux zappeurs », ces derniers ont créé un virus qui efface tous les livres au fur et Ă  mesure qu’ils sont lus et qui permet d’en faire une lecture toute particuliĂšre en rendant le lecteur acteur de l’histoire du roman un peu comme dans un jeu vidĂ©o ?. Allis Wonder, notre hĂ©roĂŻne, est une lettrĂ©e, hĂ©las elle est sourde et muette, il est donc plus facile pour elle de communiquer via un ordinateur Ă  sa seule amie virtuelle Mondaye, ce qui n'est pas vu d'un bon Ɠil par les lettrĂ©s. Allis a Ă©crit un livre qui lui permet d’accĂ©der Ă  l’acadĂ©mie, Ă©tant dĂ©sormais devenue une Voyelle, elle est envoyĂ©e en mission pour trouver le quartier gĂ©nĂ©ral des Zappeurs et anĂ©antir le virus. Ce roman de science-fiction est intĂ©ressant pour faire parler les adolescents de leur relation avec les livres et les mĂ©dias, il y a aussi de nombreuses rĂ©fĂ©rences, qu’elles soient cachĂ©es dans les noms des personnages Allis Wonder ou Alice in Wonderland de Lewis Carrol ou qu’elles soient plus explicites quand les personnages sautent dans la mĂ©tamorphose de Kafka ou lisent un livre dans l’immense bibliothĂšque du capitaine Nemo. Autant de rĂ©fĂ©rences qui feront sourire les lecteurs avertis mais qui pourront aussi ouvrir de petites portes vers les grands classiques aux lecteurs moins aguerris! Le point de vue de l’auteur est original car il prend les lettrĂ©s comme tyrans d’une sociĂ©tĂ© oĂč les mĂ©dias sont interdits alors que c’est souvent la question de la disparition des livres qui est au centre des prĂ©occupations. MalgrĂ© le volume assez lĂ©ger du livre l’histoire est bien dĂ©veloppĂ©e, le seul bĂ©mol est cette histoire un peu facile entre Lund Sonn, Mondaye » et Allis qu'on a vite fait de deviner et qui n'apporte pas grand chose au roman. Un autre atout du roman est la mise en scĂšne de personnages ayant un handicap Allis, la lettrĂ©e est sourde et muette et Lund, le zappeur est aveugle, leur handicap peut souvent ĂȘtre palliĂ© grĂące Ă  la technologie, Allis communique grĂące Ă  un ordinateur tansi que Lund retrouve la vue grĂące Ă  des camĂ©ras. Ficheprof rĂ©sumĂ© du roman de christian grenier, virus liv3 ou la mort des livres. Chapitres 1 Ă  4 situation initiale et prĂ©sentation du problĂšme. 3 ou la mort des livres de christian grenier point un virus nommĂ© liv3.

Par La Zappeuse LettrĂ©e ou LĂ©trĂ©e Zapeuse 12 ans Nom de l’auteur, de l’éditeur et du traducteur Christian Grenier RĂ©sumĂ© Allis vis Ă  la fin du XXI° siĂšcle et elle est sourde muette . Chaque soirs, elle s’installe face Ă  son ordinateur pour dialoguer sans images de synthĂšse avec sont amie Mondaye . Allis est une lettrĂ©e, Mondaye l’a bien compris . Cependant, la majoritĂ© des lettrĂ©s boudent le rĂ©seau le web n’est frĂ©quentĂ© que par leurs ennemis, les Zappeurs . Un jour, Allis apprend que grĂące Ă  son roman » Des livres et nous , qui parodie le cri de ralliement des zappeurs » DĂ©livrez nous des livres , elle est devenue la nouvelle membre Ă©lue de l’AcadĂ©mie EuropĂ©enne des Intellectuels Officiel Unis, le gouvernement actuel . Quelques jours plus tard, elle reçoit la visite de trois membres de l’acadĂ©mie . Allis apprend qu’un Ă©trange virus s’est emparĂ© des livres un virus qui permet Ă  qui lit un livre contaminĂ© de s’immerger au cƓur de l’histoire pour la vivre en trois dimensions . Mais le virus a un mauvais cĂŽtĂ© il efface les mots des pages au fur et Ă  mesure qu’on le lit . Allis est dĂ©sormais chargĂ©e d’aller Ă  la rencontre du chef des zappeurs pour lui demander de transmettre le remĂšde du virus . Mais cela ne sera pas de tout repos puisqu’il n’est pas si simple de rentrer dans le quartier gĂ©nĂ©ral des zappeurs, nommĂ© ZZZ, Zone des Zappeurs Zinzins . Mon avis Ce livre trĂšs futuriste m’a beaucoup plu . Je trouve qu’il est trĂšs bien Ă©crit, avec du suspens et on s’immerge trĂšs vite dans le livre ! Je conseille Ă  tous . PubliĂ© le 05 septembre 2017

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