Quivit Ă jamais. Que tout lâunivers acclame le RessuscitĂ©. Oui JĂ©sus est Seigneur. Que tous les hommes le proclament. Il est le Roi. Chantons la louange Ă la gloire de JĂ©sus. Il est le Soleil qui Ă©claire mon Ăąme. Il est
Comme je vous le disais la semaine derniĂšre, ce chapitre quinze de saint Jean dont nous poursuivons la lecture aujourdâhui est cher Ă mon cĆur pour une raison Ă la fois humaine et spirituelle. Cet Evangile est un coup de foudre, une parole du Seigneur JĂ©sus qui transperce le cĆur et lâĂąme Demeurez en moi comme moi en vous⊠Demeurez dans mon amour Comme le PĂšre mâa aimĂ©, moi aussi je vous ai aimĂ©s. Demeurez dans mon amour. Si vous ĂȘtes fidĂšles Ă mes commandements, vous demeurerez dans mon amour⊠» Commentant ce verset qui nous parle Ă la fois de lâamour du Christ pour chacun de nous, ainsi que de lâaccomplissement des commandements divins, saint Augustin remarque que câest parce quâil nous aime que nous avons la force dâobserver ses commandements[1]⊠» VoilĂ la grande vĂ©ritĂ© de notre foi âDieu est amourâ et âIl nous a aimĂ©s le premierâ. Faisons nĂŽtre cette affirmation de saint Jean et souvenons-nous que nous avons Ă©tĂ© créés Ă lâimage et comme Ă la ressemblance de Dieu. Tout amour vĂ©ritable vient de Lui. Nous sommes tous faits pour accueillir cet amour et aimer et si nous aimons, nous obĂ©issons Ă son commandement. Saint GrĂ©goire le Grand nous enseigne que si les commandements de Dieu sont multiples, en revanche ils ne sont quâun par la racine unique de la charitĂ©[2]. » Cette unique racine câest le Christ, le Cep sur lequel nous sommes greffĂ©s⊠Le secret pour demeurer dans lâamour du PĂšre est dâimiter le Fils en gardant fidĂšlement les commandements » de son PĂšre, notre PĂšre. A la fidĂ©litĂ©, si difficile Ă vivre, est liĂ©e la promesse de la joie. Câest ainsi que JĂ©sus dit Ă chacun de nous Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblĂ©s de joie.» Câest Ă notre fidĂ©litĂ© Ă Dieu et Ă ses commandements que nous serons reconnus comme Ă©tant ses disciples. Aimez-vous les uns les autres Mon commandement, le voici Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĂ©s. » Lâamour que nous devons tĂ©moigner envers Dieu et le prochain ne trouve pas son origine en nous, mais en Dieu le PĂšre. Son amour nous prĂ©cĂšde, il nous donne lâĂȘtre et la vie et nous rend capable dâaimer comme lui. Afin que nous comprenions de quel amour nous sommes aimĂ©s, JĂ©sus ajoute Il nây a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Lâamour du PĂšre culmine dans le don de son Fils qui livre sa vie sur le bois de la Croix en rançon pour les multitudes. Par sa Passion, le Christ permet Ă lâhumanitĂ© de recouvrer la communion avec Dieu. Communion que nos premiers parents avaient perdue par leur dĂ©sobĂ©issance. Plus encore, les mĂ©rites de sa Passion nous obtiennent de nâĂȘtre plus appelĂ©s serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maĂźtre ». DĂ©sormais nous ne sommes plus de simples crĂ©atures, nous ne sommes plus des serviteurs, mais des amis de Dieu. En outre, par le baptĂȘme nous sommes devenus ses fils et ses filles bien aimĂ©s. Saint Augustin de dire Le nom dâami fait disparaĂźtre celui de serviteur ⊠Puisque Dieu nous a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu, ne soyons plus des serviteurs, soyons des enfants, afin que, de façon merveilleuse et inexplicable, mais vraie cependant, nous soyons au service de Dieuâ sans ĂȘtre des serviteurs[3]. » VoilĂ pourquoi, dĂ©sormais, chacun de nous est appelĂ© par la grĂące du baptĂȘme et celle de la confirmation Ă vivre en plĂ©nitude lâexhortation du Seigneur Il nây a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Afin de nous Ă©viter lâorgueil qui rend caduc nos bonnes actions, le Seigneur nous rappelle Ce nâest pas vous qui mâavez choisi, câest moi qui vous ai choisis et Ă©tablis⊠» Ce verset est aussi une parole de consolation lors des moments de doute et de dĂ©couragement. ⊠afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. » Comment ne pas entendre ici en Ă©cho cette autre parole du Seigneur Si le grain de blĂ© ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; sâil meurt, il porte beaucoup de fruit » ? Pour le disciple porter du fruit » consiste Ă vivre uni au Christ et Ă donner sa vie par amour de Dieu et du prochain en rendant tĂ©moignage Ă la vĂ©ritĂ©. Demeurons en Dieu et nous serons exaucĂ©s Sâensuit cet Ă©trange verset Alors, tout ce que vous demanderez au PĂšre en mon nom, il vous lâaccordera. » Quâest-ce que cela peut bien vouloir dire ? Si nous demeurons en JĂ©sus, câest Ă dire si nous lui sommes unis et si nous essayons de lâimiter en toute chose, alors tout ce que nous demanderons au PĂšre sera exaucĂ©. Par la puissance du Saint Esprit et par le don de son Corps et de son Sang dans lâEucharistie, JĂ©sus veut nous transformer en lui. Avons-nous conscience de cela ? La Vierge Marie et tous les saints et bienheureux sont autant de modĂšles pour nous. Lors de lâAnnonciation et tout au long de sa vie, la Vierge Marie vivra le Fiat quâil me soit fait selon ta parole fidĂšlement jusquâau bout en union avec son Fils jusquâĂ en avoir le cĆur transpercĂ© au pied de la croix. Les martyrs par le tĂ©moignage du sang, les saints et les saintes par le don de leur libertĂ©, de leur volontĂ© de leur intelligence et de leurs sentiments Ă Dieu pour sa gloire, le salut et le service du prochain vivent sur cette terre de la vie du Ciel. Vie que nous avons reçue en plĂ©nitude au jour de notre baptĂȘme⊠VoilĂ pourquoi leurs justes demandes sont exaucĂ©es dâune maniĂšre irrĂ©sistible par Dieu. A une Ă©poque oĂč les chrĂ©tiens sont souvent marginalisĂ©s et oĂč les principes de la dignitĂ© de la personne humaine depuis sa conception jusquâĂ sa mort naturelle, ceux de la famille fondĂ©e sur lâunion stable et aimante dâun homme et dâune femme⊠sont bafouĂ©s, il est bon de nous souvenir que le Christ est notre unique espĂ©rance. Il est le Cep, la Vigne sur lequel nous devons demeurer. Laissons-nous irriguer et nourrir, par ses Sacrements et par sa Parole. Laissons-nous guider et enseigner par lâEsprit Saint et par son Eglise⊠Bon dimanche Ă tous. Pod [1] Tractatus in Johannis evangelium LXXXII 3-4. [2] HomĂ©lie XXVII 1. [3] Tractatus in Johannis evangelium LXXXV 3.
Dieud'amour ! combien ta pensée remplit mon ùme de joie! mon coeur est si satisfait, quand je pense à toi, quand je pense que tu es le Dieu de mon salut, un Dieu si bon, si bienfaisant! Tu m'aimas de toute éternité, tu prenais soin de moi avant que j'existasse. C'est toi qui m'a donné de tendres parents et des amis pleins de zÚle; c'est toi qui versais dans
DIALOGUE DU CHAPON ET DE LA POULARDE 1763[1] LE CHAPON. Eh, mon Dieu ! ma poule, te voilĂ bien triste, quâas-tu ? LA POULARDE. Mon cher ami, demande-moi plutĂŽt ce que je nâai plus. Une maudite servante mâa prise sur ses genoux, mâa plongĂ© une longue aiguille dans le cul, a saisi ma matrice, lâa roulĂ©e autour de lâaiguille, lâa arrachĂ©e et lâa donnĂ©e Ă manger Ă son chat. Me voilĂ incapable de recevoir les faveurs du chantre du jour, et de pondre. LE CHAPON. HĂ©las ! ma bonne, jâai perdu plus que vous ; ils mâont fait une opĂ©ration doublement cruelle ni vous ni moi nâaurons plus de consolation dans ce monde ; ils vous ont fait poularde, et moi chapon. La seule idĂ©e qui adoucit mon Ă©tat dĂ©plorable, câest que jâentendis ces jours passĂ©s, prĂšs de mon poulailler, raisonner deux abbĂ©s italiens Ă qui on avait fait le mĂȘme outrage afin quâils pussent chanter devant le pape avec une voix plus claire. Ils disaient que les hommes avaient commencĂ© par circoncire leurs semblables, et quâils finissaient par les chĂątrer ils maudissaient la destinĂ©e et le genre humain. LA POULARDE. Quoi ! câest donc pour que nous ayons une voix plus claire quâon nous a privĂ©s de la plus belle partie de nous-mĂȘmes ? LE CHAPON. HĂ©las ! ma pauvre poularde, Câest pour nous engraisser, et pour nous rendre la chair plus dĂ©licate. LA POULARDE. Eh bien ! quand nous serons plus gras, le seront-ils davantage ? LE CHAPON. Oui, car ils prĂ©tendent nous manger. LA POULARDE. Nous manger ! ah, les monstres ! LE CHAPON. Câest leur coutume ; ils nous mettent en prison pendant quelques jours, nous font avaler une pĂątĂ©e dont ils ont le secret, nous crĂšvent les yeux pour que nous nâayons point de distraction ; enfin, le jour de la fĂȘte Ă©tant venu, ils nous arrachent les plumes, nous coupent la gorge, et nous font rĂŽtir. On nous apporte devant eux dans une large piĂšce dâargent ; chacun dit de nous ce quâil pense ; on fait notre oraison funĂšbre lâun dit que nous sentons la noisette ; lâautre vante notre chair succulente ; on loue nos cuisses, nos bras, notre croupion ; et voilĂ notre histoire dans ce bas monde finie pour jamais. LA POULARDE. Quels abominables coquins ! je suis prĂȘte Ă mâĂ©vanouir. Quoi ! on mâarrachera les yeux ! on me coupera le cou ! je serai rĂŽtie et mangĂ©e ! Ces scĂ©lĂ©rats nâont donc point de remords ? LE CHAPON. Non, mâamie ; les deux abbĂ©s dont je vous ai parlĂ© disaient que les hommes nâont jamais de remords des choses quâils sont dans lâusage de faire. LA POULARDE. La dĂ©testable engeance ! Je parie quâen nous dĂ©vorant ils se mettent encore Ă rire et Ă faire des contes plaisants, comme si de rien nâĂ©tait. LE CHAPON. Vous lâavez devinĂ© ; mais sachez pour votre consolation si câen est une que ces animaux, qui sont bipĂšdes comme nous, et qui sont fort au-dessous de nous, puisquâils nâont point de plumes, en ont usĂ© ainsi fort souvent avec leurs semblables. Jâai entendu dire Ă mes deux abbĂ©s que tous les empereurs chrĂ©tiens et grecs ne manquaient jamais de crever les deux yeux Ă leurs cousins et Ă leurs frĂšres ; que mĂȘme, dans le pays oĂč nous sommes, il y avait eu un nommĂ© DĂ©bonnaire[2] qui fit arracher les yeux Ă son neveu Bernard. Mais pour ce qui est de rĂŽtir des hommes, rien nâa Ă©tĂ© plus commun parmi cette espĂšce. Mes deux abbĂ©s disaient quâon en avait rĂŽti plus de vingt mille pour de certaines opinions quâil serait difficile Ă un chapon dâexpliquer, et qui ne mâimportent guĂšre. LA POULARDE. CâĂ©tait apparemment pour les manger quâon les rĂŽtissait. LE CHAPON. Je nâoserais pas lâassurer ; mais je me souviens bien dâavoir entendu clairement quâil y a bien des pays, et entre autres celui des Juifs, oĂč les hommes se sont quelquefois mangĂ©s les uns les autres. LA POULARDE. Passe pour cela. Il est juste quâune espĂšce si perverse se dĂ©vore elle-mĂȘme, et que la terre soit purgĂ©e de cette race. Mais moi qui suis paisible, moi qui nâai jamais fait de mal, moi qui ai mĂȘme nourri ces monstres en leur donnant mes Ćufs, ĂȘtre chĂątrĂ©e, aveuglĂ©e, dĂ©collĂ©e, et rĂŽtie ! Nous traite-t-on ainsi dans le reste du monde ? LE CHAPON. Les deux abbĂ©s disent que non. Ils assurent que dans un pays nommĂ© lâInde, beaucoup plus grand, plus beau, plus fertile que le nĂŽtre, les hommes ont une loi sainte qui depuis des milliers de siĂšcles leur dĂ©fend de nous manger ; que mĂȘme un nommĂ© Pythagore, ayant voyagĂ© chez ces peuples justes, avait rapportĂ© en Europe cette loi humaine, qui fut suivie par tous ses disciples. Ces bons abbĂ©s lisaient Porphyre le Pythagoricien, qui a Ă©crit un beau livre contre les broches[3]. Ă le grand homme ! le divin homme que ce Porphyre ! Avec quelle sagesse, quelle force, quel respect tendre pour la DivinitĂ© il prouve que nous sommes les alliĂ©s et les parents des hommes ; que Dieu nous donna les mĂȘmes organes, les mĂȘmes sentiments, la mĂȘme mĂ©moire, le mĂȘme germe inconnu dâentendement qui se dĂ©veloppe dans nous jusquâau point dĂ©terminĂ© par les lois Ă©ternelles, et que ni les hommes ni nous ne passons jamais ! En effet, ma chĂšre poularde, ne serait-ce pas un outrage Ă la DivinitĂ© de dire que nous avons des sens pour ne point sentir, une cervelle pour ne point penser ? Cette imagination digne, Ă ce quâils disaient, dâun fou nommĂ© Descartes, ne serait-elle pas le comble du ridicule et la vaine excuse de la barbarie ? Aussi les plus grands philosophes de lâantiquitĂ© ne nous mettaient jamais Ă la broche. Ils sâoccupaient Ă tĂącher dâapprendre notre langage, et de dĂ©couvrir nos propriĂ©tĂ©s si supĂ©rieures Ă celles de lâespĂšce humaine. Nous Ă©tions en sĂ»retĂ© avec eux comme dans lâĂąge dâor. Les sages ne tuent point les animaux, dit Porphyre ; il nây a que les barbares et les prĂȘtres qui les tuent et les mangent. Il fit cet admirable livre pour convertir un de ses disciples qui sâĂ©tait fait chrĂ©tien par gourmandise. LA POULARDE. Eh bien ! dressa-t-on des autels Ă ce grand homme qui enseignait la vertu au genre humain, et qui sauvait la vie au genre animal ? LE CHAPON. Non, il fut en horreur aux chrĂ©tiens qui nous mangent, et qui dĂ©testent encore aujourdâhui sa mĂ©moire ; ils disent quâil Ă©tait impie, et que ses vertus Ă©taient fausses, attendu quâil Ă©tait paĂŻen. LA POULARDE. Que la gourmandise a dâaffreux prĂ©jugĂ©s ! Jâentendais lâautre jour, dans cette espĂšce de grange qui est prĂšs de notre poulailler, un homme qui parlait seul devant dâautres hommes qui ne parlaient point ; Il sâĂ©criait que Dieu avait fait un pacte avec nous et avec ces autres animaux appelĂ©s hommes ; que Dieu leur avait dĂ©fendu de se nourrir de notre sang et de notre chair[4] ». Comment peuvent-ils ajouter Ă cette dĂ©fense positive la permission de dĂ©vorer nos membres bouillis ou rĂŽtis ? Il est impossible, quand ils nous ont coupĂ© le cou, quâil ne reste beaucoup de sang dans nos veines ; ce sang se mĂȘle nĂ©cessairement Ă notre chair ; ils dĂ©sobĂ©issent donc visiblement Ă Dieu en nous mangeant. De plus, nâest-ce pas un sacrilĂšge de tuer et de dĂ©vorer des gens avec qui Dieu a fait un pacte ? Ce serait un Ă©trange traitĂ© que celui dont la seule clause serait de nous livrer Ă la mort. Ou notre crĂ©ateur nâa point fait de pacte avec nous, ou câest un crime de nous tuer et de nous faire cuire il nây a pas de milieu. LE CHAPON. Ce nâest pas la seule contradiction qui rĂšgne chez ces monstres, nos Ă©ternels ennemis. Il y a longtemps quâon leur reproche quâils ne sont dâaccord en rien. Ils ne font des lois que pour les violer ; et, ce quâil y a de pis, câest quâils les violent en conscience. Ils ont inventĂ© cent subterfuges, cent sophismes pour justifier leurs transgressions. Ils ne se servent de la pensĂ©e que pour autoriser leurs injustices, et nâemploient les paroles que pour dĂ©guiser leurs pensĂ©es. Figure-toi que, dans le petit pays oĂč nous vivons, il est dĂ©fendu de nous manger deux jours de la semaine ils trouvent bien moyen dâĂ©luder la loi ; dâailleurs cette loi, qui te paraĂźt favorable, est trĂšs barbare ; elle ordonne que ces jours-lĂ on mangera les habitants des eaux ils vont chercher des victimes au fond des mers et des riviĂšres. Ils dĂ©vorent des crĂ©atures[5] dont une seule coĂ»te souvent plus de la valeur de cent chapons ils appellent cela jeĂ»ner, se mortifier. Enfin je ne crois pas quâil soit possible dâimaginer une espĂšce plus ridicule Ă la fois et plus abominable, plus extravagante et plus sanguinaire. LA POULARDE. Eh, mon Dieu ! ne vois-je pas venir ce vilain marmiton de cuisine avec son grand couteau ? LE CHAPON. Câen est fait, mâamie, notre derniĂšre heure est venue ; recommandons notre Ăąme Ă Dieu. LA POULARDE. Que ne puis-je donner au scĂ©lĂ©rat qui me mangera une indigestion qui le fasse crever ! Mais les petits se vengent des puissants par de vains souhaits, et les puissants sâen moquent. LE CHAPON. AĂŻe ! on me prend par le cou. Pardonnons Ă nos ennemis. LA POULARDE. Je ne puis ; on me serre, on mâemporte. Adieu, mon cher chapon. LE CHAPON. Adieu, pour toute lâĂ©ternitĂ©, ma chĂšre poularde. FIN DU DIALOGUE.
Seigneur REFRAIN teur. COUPLETS tu es ma force Rém Sol for Do ce, mon Sau - LOUANGE ra - Sei Mon Lam gneur, roc, ma ta tu ma sol Lam veur, mon
SEIGNEUR, TU ES MA FORCE Paroles et musique CommunautĂ© de l'Emmanuel crĂ©ation collective D'aprĂšs Ps 17 N° 08-53 R. Seigneur, tu es ma force, Mon sauveur, mon libĂ©rateur. Mon roc, ma citadelle, Câest toi, mon Dieu. 1. Je mâabrite en lui mon bouclier, Ma force de salut, je lâinvoque. Il est digne de louanges, De mes ennemis me libĂšre. 2. Il dĂ©livre de lâangoisse, Quand je crie vers lui, il mâĂ©coute. Il descend et vient me prendre, Il entend mon cri et me sauve. 3. Car câest toi, Seigneur, ma lampe, Toi qui Ă©claires ma tĂ©nĂšbre. De ta force tu te lĂšves Et je veux jouer pour ton nom. 4. Qui donc est Dieu, qui est le rocher, Sinon le Seigneur tout-puissant ? Il me rend fort pour combattre, Vive le Seigneur Ă jamais ! © 1987, Ăditions de lâEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
Cematin en prenant mon cafĂ© je me suis souvenu que quelquâun mâa dĂ©jĂ dit que le cafĂ© : « Câest une preuve que Dieu nous aime ». Je suis dâaccord! Je trouve ça bon et rĂ©confortant le cafĂ© le matin. Jâaime commencer ma journĂ©e avec mon cafĂ© et ma Bible, et passer du temps avec mon Dieu dans la lecture et la priĂšre.
Tristesse, dĂ©pression, solitude, Ă©chec il y a des moments oĂč lâon a lâimpression que rien ne va dans nos vies. Dieu existe, Il est lĂ , quelque part, mais oĂč ? La Parole nous rappelle sans cesse quâIl est un consolateur dans les temps difficiles ! Vous traversez une mauvaise passe ? Ces versets devraient vous rĂ©conforter ! 1 Psaumes 99 âLâĂternel est un refuge pour lâopprimĂ©, Un refuge au temps de la dĂ©tresseâ 2 Matthieu 54 âHeureux les affligĂ©s, car ils seront consolĂ©s !â 3 Romains 835 âQui nous sĂ©parera de lâamour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou lâangoisse, ou la persĂ©cution, ou la faim, ou la nuditĂ©, ou le pĂ©ril, ou lâĂ©pĂ©e ?â 4 Jean 1633 âJe vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, jâai vaincu le monde.â 5 Matthieu 1128 âVenez Ă moi, vous tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, et je vous donnerai du repos.â 6 Psaumes 8617 âOpĂšre un signe en ma faveur ! Que mes ennemis le voient et soient confus, car tu me secours et tu me consoles !â 7 Psaumes 2710 âCar mon pĂšre et ma mĂšre mâabandonnent, mais lâĂternel me recueillera.â 8 Psaumes 2714 âEspĂšre en lâĂternel ! Fortifie-toi et que ton coeur sâaffermisse ! EspĂšre en lâĂternel !â 9 1 Corinthiens 15 57 âMais grĂąces soient rendues Ă Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur JĂ©sus-Christ !â 10 1 Jean 419 âNous lâaimons, parce quâIl nous a aimĂ©s le premier.â
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Chaquehomme a des prĂ©fĂ©rences qui exercent sur lui une force importante. Ces prĂ©fĂ©rences sont des choix longtemps dĂ©sirĂ©s qui ont finis par mettre une tache dans notre mĂ©moire. Et on en devient par la suite esclave. Oui, Chacun est un esclave quelque part : esclave de quelque chose, esclave dâun homme ou esclave dâun seigneur. Oui, chacun
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Alorsil mâest donnĂ© dâentrer dans une conversation avec Dieu. Une conversation qui se nourrit de la mĂ©ditation qui prĂ©cĂšde. Une conversation parfois qui se passe de mots, mais qui sâadresse toujours Ă Dieu. Soit au PĂšre. Soit au Fils. Soit au Saint Esprit. Soit sâaidant de la priĂšre de Marie ou dâautres saints.
Les Chamanes Originels ont des Coiffes oĂč les Plumes sont en Or et ils ont Ă©galement un sceptre en Or. Les 5 Plumes principales sont les Vertus principales des Chamanes Originels IntĂ©gritĂ©, BontĂ©, Honneur, VolontĂ©, Foi. Voici les 5 Accords Chamaniques Originels qui vont de paire avec les 5 Vertus. - IntĂ©gritĂ© - BontĂ© - Honneur - VolontĂ© - Foi 1er Accord IntĂ©gritĂ© ' Je resterais intĂšgre quelles que soient les circonstances rien ne me fera oublier mes Valeurs' 2Ăšme Accord BontĂ© La BontĂ© est le mat oĂč sont hissĂ©es les Voiles de l'Amour et de la LibertĂ© de mon Navire Multidimensionnel. ' Ma nature est la BontĂ©, je reste bon en toute circonstance' 3Ăšme Accord L'Honneur L'Honneur est le fil d Or qui me relie au Dieu PĂšre MĂšre CrĂ©ateur et Ă la Source de l'UnitĂ©. 'Je reste alignĂ© par ce fil conscient et fier d'ĂȘtre un enfant de Dieu PĂšre MĂšre CrĂ©ateur et de tĂ©moigner de ses Valeurs par mes Paroles, PensĂ©es et Actes' 4Ăšme Accord La VolontĂ© La VolontĂ© gonfle le Vent dans les Voiles de mon Navire Multidimensionnel. 'Je teste tous les jours ma VolontĂ© afin qu'elle soit ferme et inĂ©branlable lorsque je la sollicite ' 5Ăšme Accord La Foi 'Ma Foi est inĂ©branlable car je connais mon Dieu PĂšre MĂšre CrĂ©ateur il est en moi' 'Je sais combien il est bon et veille sur moi, mes Ă©preuves sont des cadeaux qui me transforment, qui me polissent afin de faire briller le Chamane de l'Ăge d'Or qui est en moi' Comme il n'y a pas que cinq plumes sur la Coiffe du Chamane Originel, il n'y pas que cinq vertus, voici la liste des qualitĂ©s ou sentiment qui accompagnent les cinq vertus. Avec l'IntĂ©gritĂ© nous devons intĂ©grer Ă©galement la justice, la Droiture , l'Amour de Soi, le Respect de Soi, l'Amour des Autres, le Respect des Autres. Avec la BontĂ© nous devons intĂ©grer Ă©galement l'Amour de Soi, l'Amour des Autres, la Bienveillance, l'Attention, le Discernement, la Sagesse, le Pardon, la Confiance. Avec l'Honneur nous devons intĂ©grer Ă©galement l'Alignement, la VolontĂ©, le Courage, le Respect de Soi, le Respect des Autres, L 'Amour du Dieu PĂšre MĂšre CrĂ©ateur, l'Amour de Soi, l'Amour des Autres. Avec la VolontĂ© nous devons intĂ©grer Ă©galement la Force, la Courage, le Discernement, la Sagesse, l'Amour. Avec la Foi nous devons intĂ©grer Ă©galement l'Amour, la VolontĂ©, la Sagesse, la Confiance, le Discernement. Toutes ces QualitĂ©s ou Sentiment seront transformĂ©s en plume d'Or afin d'orner la Coiffe du Chamane de l'Ăge d'Or par les Chamanes Originels. Le Sceptre d'Or sert Ă ancrer la parole dans le multidimensionnel. Les Paroles sont gravĂ©es Ă jamais et entendues jusqu'aux confins des Univers, jusqu'au Dieu PĂšre MĂšre CrĂ©ateur et jusqu'Ă la Source de l'UnitĂ©. Il prend acte des paroles , demandes , voeux, prieres et fait remonter jusqu'Ă la source de l'UnitĂ©. Si tu arbores une Coiffe fais en sorte qu'elle soit d'Or et de Diamant. Chaque Vertu que tu auras gagnee te donnera une plume d'Or pour orner ta Coiffe. Chaque fois que tu seras Maitre de Vertu. C'est Ă dire que ces Vertus seront intĂ©grĂ©s en toi et indissociables de Toi tu recevras Diamants et Pierres PrĂ©cieuses pour Orner ta Pcoiffe et ton Sceptre. Comment sauras tu si tu avances sur le Chemin des Vertus? Ta Vie sera plus lĂ©gĂšre, elle prendra sens, tes paroles seront plus Ă©coutĂ©es par tes FrĂšres et SĆurs de LumiĂšre , ton CĆur sera lĂ©ger et tu remerciera la Source de l'UnitĂ© de plus en plus pour ce que tu vis. Bien sĂ»r sur ce Chemin il y aura des Ă©preuves pour raffermir ta VolontĂ©, pour te diriger mieux encore, pour faire de Toi un guerrier de LumiĂšre, tu pleureras, tu crierais mais Ă la fin tu remercieras car petit Ă petit tu te respecteras, tu t'apprecieras, tu t'aimeras et ta Coiffe et ton Sceptre tu recevras.
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dieu tu es ma force ma consolation accords