Jan 05 5 janvier 2016 1. Ils ont besoin de peu de soutien. Les amoureux de la plage sont des gens qui apprécient les simples joies de la vie un panorama magnifique, la sensation de la chaleur du soleil sur leur peau, une baignade rafraichissante, un après-midi avec des amis. Ils sont les gens les plaisants à être avec parce qu’il est très facile de les rendre heureux. 2. Ils ont soif d’aventure. Les personnes qui aiment aller à la plage ne sont pas le genre à rester à la maison à regarder des films à tous les soirs. Ils veulent sortir et être actif. Ils sont plus heureux parce qu’ils se rappellent que tous les jours la vie doit être amusante. 3. Mais ils savent aussi comment être décontractés. Tout ce que vous avez à faire à la plage c’est de vous allonger sur le sable et profiter du soleil. Les amoureux de la plage savent que le vrai plaisir d’un temps de détente n’est pas de perdre son temps au lit, c’est de se prélasser quelque part de magnifique qui vous rappelle comment vous être privilégié. 4. Ils peuvent être heureux avec un petit budget. La plage est gratuite! 5. Ils savent comment laisser le travail au bureau. La plage est un endroit idéal pour vraiment vous déconnecter de votre vie parce que ce n’est pas terrible d’essayer de regarder un écran en plein soleil, alors ils restent habituellement bien rangés en toute sécurité dans votre sac. Une personne qui peut supporter d’être débranché de la technologie pendant quelques heures est une personne beaucoup plus heureuse que la plupart des gens. 6. Quand vous pouvez supporter des petites choses comme du sable qui se glisse dans le fond de votre maillot, vous êtes le genre de personne qui peut faire face aux désagréments de la vie sans les laisser vous mettre à terre. Les personnes de la plage savent qu’un petit désordre ou un inconfort ne sont pas des raisons pour être frustré ou contrarié. Ils ne laissent pas les petites choses les éloigner de leur bonheur. 7. Ils savent comment avoir de la gratitude pour les petites choses. Une plage n’a a rien de chic ou de branché, elle est simplement magnifique, de la bonté naturelle. Les gens les plus heureux sont ceux qui pratiquent la gratitude et d’être reconnaissant de se trouver dans un joli endroit de temps en temps est une gratifiante façon de vivre. * Tiré du texte anglais » Patrick Dufficy Je suis un homme dans la mi-quarantaine qui a toujours vécu dans la province de Québec au Canada. Depuis plusieurs années, ma tolérance à l'hiver s’amincit comme la glace d'un lac au printemps. Lien Permanent pour cet article
- This Pin was discovered by isabela falcão. Discover (and save!) your own Pins on Pinterest Citation aimes Sélection de 76 citations sur le sujet aimes - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe aimes issus de livres, discours ou entretiens. Page 4 sur un total de 4 pages. <124 Citations aimes- 76 citations & Proverbes sur aimesNous ne sommes pas ce que nous désirons être. Nous sommes ce que la société exige. Nous sommes ce que nos parents ont choisi. Nous ne voulons décevoir personne, nous avons un immense besoin d’être aimés. Alors, nous étouffons le meilleur de nous-mêmes. Bientôt, ce qui était la lumière de nos rêves devient le monstre de nos cauchemars. Ce sont les choses non réalisées, les possibles non vécus. Adultère de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn peut, je crois, se passer de bonheur personnel, si on a des amis, des aimés heureux ; car leur bonheur est une lumière qui nous baigne doucement. Lettre de Romain Rolland à &8206;Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga - Romain Rolland Que sont mes amis devenus. Que j'avais de si près tenus. Et tant aimés. Ils ont été trop clairsemés. La Complainte de Rutebeuf - RutebeufAinsi ils m’ont traité de fou. Eh bien, figure-toi, ces beaux messieurs et ces belles dames ont raison. Il est parfaitement évident qu’un homme qui a voué toute sa vie aux cerfs-volants n’est pas dépourvu d’un grain de folie. Seulement se pose ici une question d’interprétation. Il y en a qui appellent ça grain de folie , d’autres parlent aussi d’étincelle sacrée. Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t’occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryIl y en a qui appellent ça grain de folie d’autres parlent aussi d’ étincelle sacrée . Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu'un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t'occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryNous avons besoin d'être aimés. Et d'aimer. Parce que sans une personne à nos côtés, nous ne sommes rien. Alors, que faire du couple ? Je n'ai pas de réponse. Je sais que, pour moi, l'autodérision est la solution à tout. Et que le silence, comme l'obscurité, peut être doux. Le silence est un langage. Et les couples ont de bonnes raisons de se taire. Interview L'express - Hanif KureishiTu aimes trop la littérature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bêtise humaine. Pauvre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c'est une enfance, et toute enfance est sacrée. Lettre de George Sand à Flaubert - George SandDonnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor HugoSe séparer lentement des être aimés, quelle amertume ! Mieux vaut trancher dans le vif, et retrouver la solitude, climat naturel de l'homme. Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis - Nikos KazantzakisChacun a naturellement le désir que les autres vivent selon son naturel à soi, et comme tous ont un pareil désir, ils se font pareillement obstacle ; et comme tous veulent être loués ou aimés par tous, ils se haïssent réciproquement. L'Ethique - Spinoza- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté ? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or ? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages. .. les nuages qui passent. .. là -bas. .. là -bas. .. les merveilleux nuages !. L'étranger - Le spleen de Paris 1869 - Charles BaudelairePour la plupart, nous apprécions l'amour de nos semblables, au titre de reconnaissance nécessaire ou de divine surprise. Nous avons été élevés pour ça, d'une façon ou d'une autre, selon la voie du manque ou celle du trop-plein, peu importe, au bout du compte nous aimons être aimés, et nous aimons aimer, à tort et à travers et à nos dépens, mais enfin avec entêtement, avec récidive et avec préméditation. L'amour nous plaît, son bruit de chaînes et ses fruits de saison. Et tant mieux. Sans moi de Marie Desplechin - Marie DesplechinPourquoi cherchons nous à être aimés quand il suffirait qu'on nous tolère ?. Douce France de Karine Tuil - Karine TuilSi nous sommes capables d'aimer, nous serons aussi capables d'être aimés. Ce n'est qu'une question de temps. Maktub de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn prétend que les querelles entre amants ressoudent l’amour. En réalité, elles créent des fêlures que rien ne ressoude. Quand on cherche dans son passé, on trouve que les êtres qu’on a profondément aimés, ce sont ceux avec qui l’on a jamais eu un accrochage. Et il y en a ce miracle existe. Le démon du bien - Henry de MontherlantNous avons une source d'amour-propre qui nous représente à nous-mêmes comme pouvant remplir plusieurs places au dehors ; c'est ce qui est cause que nous sommes bien aises d'être aimés. Comme on le souhaite avec ardeur, on le remarque bien vite, et on le reconnaît dans les yeux de la personne qui aime. Car les yeux sont les interprètes du cœur ; mais il n'y a que celui qui y a intérêt qui entende leur langage. Discours sur les passions de l'amour - Blaise PascalQue sont mes amis devenus Que j’avais de si près tenus Et tant aimés ?. Poésie, La Complainte de Rutebeuf - RutebeufVoulez-vous être heureux ? Ne demandez pas d'être aimés, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrêt dans le bonheur. Peut-être qu'il vous tombera un jour un amour formidable. .. Oui, pourquoi pas ? Cela peut venir, mais ne l'attendez pas. Conférences - Omraam Mikhaël AïvanhovCe dont nous rêvons, en vérité, c'est d'être préférés- aimés, oui, mais un peu plus que les autres. Préférés. Mozart et la Pluie, suivi de " Un désordre de pétales rouges" de Christian Bobin - Christian BobinCe sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie. Sans un mot de Harlan Coben - Harlan CobenPage 4 sur un total de 4 pages. <124 - Abandon - Abnegation - Abondance - Abrutissement - Absence - Abstinent - Absurde - Abuser - Accuser - Acheter - Action - Activite - Administration - Admiration - Adolescent - Adorer - Adulte - Adultere - Adveristé - Affaire - Affection - Afrique - Age - Agressivite - Agriculture - Aider - Aimable - Aime - Aimer - Alcool - Algerie - Aliment - Alimentation - Altruisme - Amant - Ambiguite - Ambition - Ame - Ami - Amitie - Amnesie - Amour - Amoureux - Amoureuse - Anarchiste - Anatomie - Ange - Angoisse - Animal - Animaux - Annee - Anniversaire - Antimatiere - Aperitif - Aphorismes - Apparence - Apprentissage - Archeologue - Argent - Argenté - Armee - Arrogance - Art - Assassin - Astronomie - Attention - Attitude - Audace - Automate - Automne - Automobile - Autorite - Autrui - Avantage - Avarice - Avenir - Aveugle - Avis - Avocat - Avoir - Axiome Etendez votre recherche Citation aimes Phrases sur aimes Poèmes aimes Proverbes aimes Cequi fait le charme de «La Casa de Papel», c'est que les héros sont des bras-cassés. Lili Loofbourow — Traduit par Yann Champion — 30 septembre 2021 à 16h55. Les jeunes s’interrogent... Pourquoi dois-​je avoir de l’ordre? “C’est la dernière fois que je te le répète va ranger ta chambre!” VOUS a-​t-​on souvent adressé ces paroles? C’est probable, car peu d’entre nous ont une tendance naturelle à être ordonnés. Cependant, une telle exigence peut vous sembler excessive. Peut-être préférez-​vous que votre chambre soit un peu en désordre. De plus, puisque vous devez sans doute déjà respecter tant de règles dans le reste de la maison, pourquoi doit-​il aussi y en avoir concernant l’état de votre chambre? Sans doute pensez-​vous même que le manque d’ordre est un défaut bien minime en comparaison de la toxicomanie ou de l’ivrognerie dans lesquelles d’autres jeunes sont tombés. D’ailleurs, la chambre de certains de vos camarades n’est-​elle pas bien plus en désordre que la vôtre? Alors, pourquoi certains parents insistent-​ils tant sur l’ordre? Ont-​ils de bonnes raisons d’agir ainsi? Ordre ou désordre? Vous aimeriez peut-être que vos parents suivent ce conseil donné par un psychiatre “La meilleure chose à faire est de se contenter de fermer la porte de la chambre en désordre.” D’autres spécialistes reconnaissent néanmoins que les parents ont de bonnes raisons d’exiger la netteté. Le psychiatre Paul Adams a déclaré dans le Ladies’ Home Journal “Il est normal de dire à un enfant que sa chambre doit être bien rangée. Montrez-​lui ce qu’il ne doit pas faire. Expliquez-​lui que s’il n’est pas capable de maintenir un minimum d’ordre dans sa chambre, vous le priverez de certaines choses qu’il aime.” Réfléchissez Vos parents n’ont-​ils pas le droit d’établir des règles, même en ce qui concerne votre chambre? Il leur a coûté beaucoup de temps et d’argent pour que vous puissiez avoir votre chambre, qu’ils ont dû meubler. Il est donc normal qu’ils fixent des règles quant à son entretien. Vous constaterez qu’il y a de nombreux avantages à respecter de telles règles. Dans son poème Les constructeurs angl., Henry Longfellow déclare “L’idéal est que chaque chose soit à sa place.” Vos parents sont sans doute d’accord avec cette opinion, puisqu’il y a de nombreux avantages à ce que “chaque chose soit à sa place”. Lesquels? Des avantages de l’ordre Un avantage évident est que l’on trouve plus facilement ce que l’on cherche. Une personne désordonnée perdra beaucoup de temps à chercher ses clés, son peigne ou son mouchoir, sans parler de la chaussure qui a dû être envoyée sous le lit. De plus, les vêtements se salissent et se froissent moins lorsqu’ils sont suspendus correctement; ils font ainsi plus d’usage. On ne risque pas non plus de trébucher sur des vêtements ou des chaussures qui ne sont pas à leur place. Ceci est particulièrement important quand vous partagez votre chambre avec votre frère ou votre sœur. Par-dessus tout, lorsque chaque membre de la famille fait ce qu’il faut pour garder sa chambre propre et rangée, cela allège la tâche des autres et contribue à rendre la famille plus heureuse. À ce sujet, voici ce qu’écrit Caroline, 14 ans “Maman a beaucoup à faire à la maison. ... Il y a six autres enfants, et pas un ne range ses affaires; c’est maman qui doit tout faire, et elle a mal au dos.” Si ces sept enfants faisaient en sorte que “chaque chose soit à sa place”, cela ne soulagerait-​il pas leur mère? Voici un autre avantage si vous rangez votre chambre, vous serez probablement ordonné dans d’autres domaines. Ce sera manifeste dans le soin que vous prendrez de la voiture de vos parents et d’autres biens. Vous garderez sans doute cette bonne habitude lorsque vous serez adulte. Et le jour où vous devrez assumer un travail profane, votre réputation de personne ordonnée pourra même favoriser vos chances de promotion. L’effort n’en vaut-​il pas la peine? Que la voie du bon sens consiste à respecter les règles fixées par vos parents, voilà ce qu’illustre l’exemple suivant. La plupart des jeunes sont impatients d’avoir le permis de conduire. Mais quand devraient-​ils commencer à y songer? Pas forcément lorsqu’ils atteignent l’âge requis par la loi. J. Schowalter et W. Anyan déclarent dans leur livre Guide familial de l’adolescence angl. “Si un adolescent se montre généralement soumis aux règles et digne de confiance, il est vraisemblable qu’il se comportera de la même manière au volant.” C’est nous qui soulignons. Alors, ne pensez-​vous pas qu’il vaille la peine d’apprendre à obéir aux règles et à être digne de confiance, même en ce qui concerne l’entretien de votre chambre? La Bible appuie cette idée lorsqu’elle déclare “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup.” — Luc 1610. Paul donna cependant la principale raison qui doit pousser les jeunes chrétiens à être ordonnés. Il écrivit “Dieu est un Dieu, non pas de désordre, mais de paix.” Il donna également ce conseil “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés.” — I Corinthiens 1433; Éphésiens 51. Que Dieu soit ordonné, cela ressort clairement des dispositions qu’il prit en rapport avec le tabernacle, ou la tente, qui servait à la nation d’Israël pour que celle-ci lui rende un culte. Seuls les membres des familles sacerdotales les Lévites étaient autorisés à pénétrer dans le tabernacle. En outre, Jéhovah indiqua à Moïse quelle devait être la place exacte de chaque objet dans le tabernacle, et il donna des instructions détaillées sur l’usage que devaient en faire les prêtres et les Lévites Exode 40. De cette manière, les non-Lévites pouvaient au moins se représenter mentalement ce qui se passait dans le tabernacle en rapport avec le culte rendu à Jéhovah. Cela leur permettait sans aucun doute de se sentir concernés par ces dispositions et leur donnait le sentiment de n’être pas étrangers au tabernacle. Ne pensez-​vous pas qu’ils ont dû être très reconnaissants que Jéhovah soit un Dieu d’ordre? Comment ranger votre chambre? Alors, comment pouvez-​vous ranger votre chambre? Comme nous l’avons dit plus haut, vos parents vous demandent peut-être de respecter certaines règles précises. Mais pour le reste, c’est à vous de prendre des initiatives. Commencez par ce qui se voit Pendez tous les vêtements qui traînent. Mettez chemises, corsages et robes sur des cintres pour qu’ils ne se froissent pas. Un porte-chaussures sera un moyen idéal de rangement et améliorera l’aspect de la penderie. Que faire des vêtements sales? Au lieu de les jeter simplement dans un coin, pourquoi ne pas avoir un panier ou au moins un sac pour les y rassembler? Pour ce qui est du lit, quelques minutes de plus chaque jour suffisent pour qu’il soit net, et pas seulement recouvert. Pourquoi donc ne pas décider d’avoir un lit bien fait? Maintenant, passons à ce qui ne se voit pas rangez un tiroir à la fois; éliminez tout ce qui ne vous sert pas et remettez le reste en place. Vous pourrez mettre dans le tiroir de petites boîtes en carton ou en plastique transparent; dans l’une vous rangerez vos sous-vêtements, dans l’autre vos chaussettes ou vos bas, etc. En peu de temps, votre chambre aura complètement changé d’aspect, et vous en serez fier. Jeunes, pensez à votre avenir Vaut-​il la peine de consacrer tout ce temps et ces efforts à devenir ordonné? Carole, qui a maintenant 20 ans, se rappelle sa lutte contre la tendance au désordre. Si sa mère trouvait que la chambre de Carole n’était pas bien rangée par exemple, si des chaussettes et des sous-vêtements n’étaient pas bien pliés dans le tiroir, elle vidait tout simplement les tiroirs par terre et demandait à Carole de les remettre en ordre. Ou bien, comme punition, Carole était privée de sortie le week-end. Carole pense-​t-​elle à présent que sa mère s’est montrée trop exigente? “Non, cela m’a beaucoup appris. Maintenant je sais repasser mes vêtements et garder mes affaires propres et bien rangées. Peut-être pas exactement selon les règles de maman, mais je peux au moins laisser ouverte la porte de ma chambre.” Si Carole a des enfants plus tard, leur apprendra-​t-​elle à être ordonnés? Elle répond “Je ne pense pas que je vérifierai leurs tiroirs, mais il faudra que leur chambre soit rangée.” Quand on lui a demandé quel conseil elle adressait aux jeunes, Carole a donné celui-ci “Respectez les règles fixées par vos parents en matière de rangement. Vous finirez par prendre l’habitude d’être ordonné.” Un proverbe dit que l’habitude est une seconde nature. Certaines habitudes sont bonnes, d’autres non. C’est pourquoi Elbert Hubbard donna ce sage conseil “Ne cultivez que les habitudes dont vous voulez bien devenir l’esclave.” Quelle habitude voulez-​vous donc adopter — celle d’être ordonné ou bien celle d’être désordonné? Tout en réfléchissant à cette question, pensez aux avantages que présente l’habitude d’être ordonné d’abord elle est recommandée par la Bible, elle fait gagner du temps et de l’argent, puis elle permet de cultiver un certain amour-propre, et enfin elle incite les autres à vous respecter. La jeune Caroline exprime une dernière pensée, qui n’est pas des moindres “Maman a réellement besoin de mon aide, et elle est si contente quand je la lui apporte!” [Illustrations, pages 24, 25] Que préférez-​vous ceci... ou cela?samedi, août 14, 2004 Samedi 14 aoûtVraiment rien à retenir de cette journée passée au travail. Et peu de travial justement. C'est tout juste si j'ai pensé à la photographier un peu cette journée, deux images et c'est tout. vendredi, août 13, 2004 vendredi 13 aoûtMon fait d'arme pour la journée c'est tout de même bien peu de chose, j'ai occis un homard. C'est dérisoire. Et aussi j'ai beaucoup ri des cris de joie des enfants me voyant couper ce homard en deux coques dans le sens de la longueur. Pas de quoi pérorer vraiment. Les enfants sont cruels, mais je ne le suis pas moins qu'eux, moi qui m'amusait beaucoup d'agacer le homard en lui faisant alternativement de l'eau froide ou de l'eau chaude sur la carapasse et de le voir s'agiter vainement, les pinces fermées avec des élastiques, prisonnier du lavabo de la cuisine. Je me suis vu nettement moins courageux tandis que Gégé, la peur au ventre, combattait contre une couleuvre. posted by Philippe De Jonckheere at 246 PMjeudi, août 12, 2004 Mercredi 12 aoûtCe ciel qui s'assombrit, on dirait qu'il s'assombrit pour Anne et moi qui nous querellons et quand la pluie tombe avec fracas, on dirait qu'elle lave aussi efficacement les paroles dures entre nous. posted by Philippe De Jonckheere at 245 PMmercredi, août 11, 2004 Mercredi 11 aoûtCes derniers jours, je m'aperçois que mes anotations pour certaines journées sont devenues très courtes, je ressentirais presque de la culpabilité pour ces phrases rapides qui ne contiennent à l'évidence pas tout ce dont j'aimerais me souvenir de ces journées, et puis, en y pensant bien, non, c'est très bien comme ça, de toute façon cet été est plein à craquer, tenter d'en retenir des extraits se serait se priver de temps pour vivre davantage encore de ce que les journées tiennent en elles. Le temps passé à consigner tout ceci ne serait donc pas du temps de vie?, je n'ai pas dit ça, c'est tout de même un peu vrai. posted by Philippe De Jonckheere at 651 PMmardi, août 10, 2004 Mardi 10 aoûtJe déteste les photographies d'Henri Cartier-BressonCe n'est pas beau de dire du mal d'un mort. Lui ira peut-être au paradis, il vivait dans une telle admiration de ses contemporains, oui, nul doute que lui ira au paradis. Pour ma part j'irai en enfer c'est certain. Dire du mal d'un mort, c'est mal, pourtant je vais le faire. J'ai toujours détesté les photographies d'Henri Cartier-Bresson. Et j'ai détesté par dessus tout que tous se soient rangés fidèlement sous sa bannière, alors le concert de louanges pour saluer ce photographe dont je n'essaierai jamais de sauver une seule de ses images d'un naufrage, cette cacophonie de gens qui veulent tous se hisser plus haut dans l'admiration de ce petit maître, oui, tout cela c'est un vacarme désagréable à mes que je n'aime pas dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est qu'elles n'ont pas de lumière, que la photographie soit prise en hiver en Sibérie à la tombée de la nuit ou au contraire dans un désert de sable à midi, c'est à peu de choses près toujours cette même gamme de gris avare et toute recroquevillée sur que je n'aime pas du tout dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est cette espèce de mythe idiot du photographe au Leica sur lequel on ne sait visser qu'un seul objectif, le 50 mm, au motif que c'est l'objectif qui correspond au regard c'est idiot, nous ne sommes pas des cyclopes, ni des borgnes. Le Leica est un appareil fort coûteux, et extrêmement mal pratique, vous reconnaîtrez sans mal les snobs de la photo à cet appareil à ce curieux pendentif qui se porte autour du cou et si possible très que je déteste vraiment dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est cette dictature du noir et blanc avec des filets noirs pour bien montrer que la photographie était cadrée dès la prise de vue. Ce sont là les enfantillages coutumiers des photographes qui aiment bien croire à la fulgurance de leur regard, aucun de ces photographes ne produira les compositions hardies de Barbara Crane, qui elle, je vous l'assure, se moque éperduement des filets je déteste aussi beaucoup le discours lénifiant de Cartier-Bresson à propos l'instant décisif. Je ne suis pas chasseur de papillons. Les photographes aiment faire croire qu'ils voient les choses plus vite que d'autres, qu'ils ont des réflexes visuels inouis et que leur clichés sont la preuve irréfutable de l'acuité ou de la transcendance de leur regard, la vérité est risible, les photographes mitraillent, et n'importe qui qui mitraille reviendra toujours avec du gibier, dans le cas présent des photographies réussies, et n'aime pas du tout mais alors pas du tout le fameux cadrage à la Cartier-Bresson, ces compositions à base de géométrie et qui ne m'apprendront jamais rien en matière de composition, autant contempler des triangles-rectangles et se réjouir de la vérification systématique que le carré de l'hypothénuse est égal à la somme des carrés des côtés adjacents, non, j'apprends bien davantage sur le monde, et son imperfection, devant un tableau de Joan MitchellJe n'aime pas du tout les oeuvres totalitaires et monocordes, les dogmes. Je n'aime pas l'architecture de Le Corbusier, les films de Lars von Trier, le travail d'Opalka, les livres de Sartre, je ne vois pas pourquoi j'aimerais les photographies répétitives de en France, il n'y eut qu'une seule photographie, celle des reporters de Magmum qui somme toute faisaient tous du sous Cartier-Bresson, déjà l'original est pâlot, imaginez un peu le travail des suiveurs. Andy Warhol, Robert Heineken, Robert Rauschenberg — pour ne citer que ceux qui me viennent directement à l'esprit — s'emparaient de la photographie à pleine main, tandis qu'en France, nous étions régulièrement abreuvés de rétrospectives ressassées du petit maître. Qui connait en France le travail de Robert Heineken?Aux Arts Décos à la fin des années 80, j'ai souvent entendu dire que le polaroid ce n'était pas de la photo du trombonne à coulisse sans doute que la couleur c'était vulgaire c'est vrai que la Ronde de nuit en noir et blanc ça a une classe folle! qu'en dehors de la prévisualisation point de salut, que les photographies étaient des reliques du passé et que la grande question demeurait surtout de savoir si oui ou non la photographie pouvait prétendre à être reconnue comme un art à part entière. Je tiens personnellement responsable Henri Cartier-Bresson de cet opaque n'aime pas les gardiens du temple. Je n'aime pas les maintiens, dussé-je aller en enfer, que les photographies de Cartier Bresson sont rébarbatives à mourrir. posted by Philippe De Jonckheere at 645 PMlundi, août 09, 2004 Lundi 9 août Souvent j'oublie de prendre avec moi mon appareil-photo. Et puis je suis amené à le regretter. Dans la journée je croise quelques objets, surtout, que j'aurais aimé prendre en photo ou encore la trace d'une lumière sur un pan de mur, plus rarement un visage. Je me fais alors le reproche de n'avoir pas été assez rigoureux pour sortir de chez moi sans appreil. Aujourd'hui par exemple, j'aurais aimé prendre une photographie de ce chariot comble de détritus et notamment de cartons tous repliés sur eux-mêmes dans l'éclairage rasant de la fin, d'après-midi, à Noisy-le-Grand, devant l'immeuble de Ricardo Bofill, un caddie rempli d'ordures, je trouvais l'image assez disante, une manière de réccourci sémiotique. Plus tôt dans la journée en allant à la poste à Fontenay j'avais regretté aussi de ne pas pouvoir prendre une photo de cet immeuble géant du Val de Fontenay au travers de ce grillage, cet immeuble me rappelait celui qui figure au dos de la pochette de je ne sais plus quel album de Led Zeppelin. Mais à vrai dire chaque fois je me raisonne, je me dis que non, vraiment, ces oublis n'ont en fait rien de catastrophique et qu'aucune des photographies que je prends n'est indispensable, que j'ai parfois moi-même du mal à me souvenir des contours de telle ou telle de mes photographies du mois dernier. Je pourrais m'effrayer de cette abolition par le nombre, je me demande surtout si elle ne me libère pas, mais alors d'où vient cette urgence de tous les jours, littéralement, de prendre des photographies dont aucune n'est véritablement plus remarquable que les autres? Pas très envie de répondre. posted by Philippe De Jonckheere at 638 PMdimanche, août 08, 2004 dimanche 8 aoûtDepuis quelques temps, depuis que le garage est désormais notre atelier, j'y dors les matins qui suivent les nuits au travail. De cette façon il n'est pas astreignant pour Anne de tenter de retenir les enfants pour qu'ils ne fassent pas trop de bruit et que je puisse dormir tranquille après une nuit au travail. Mais c'est tout de même une drôle de sensation que de vivre, comme cela, en marge de sa famille. Tous sont dispersés dans les trois étages au dessus de ma tête, de temps à autre j'entends que de l'eau coule dans la maison parce que le compteur d'eau de la maison est juste à côté de mes oreilles, mais dans l'ensemble, je dors surtout. Quand je finis par faire surface dans le tout début de l'après-midi après avoir volé quelques heures de sommeil à la chaleur, je retrouve tout le monde attablé devant un plat dominical dont je ne négocie pas toujours très bien la digestion. Dans l'après-midi, je retourne m'allonger, de temps en temps les enfants font irruption dans la garage, je les entends loitainement murmurer en venant chercher leur vélo ou je ne sais quoi encore dont ils ont un besoin soudain inexplicable. Un peu avant de repartir au travail, je monte prendre une douche et j'embrasse les enfants avant de m'en aller, je vois bien qu'ils sont surpris par ce baiser ils ne m'ont pas vu de la journée. Un étranger sous son propre toit. posted by Philippe De Jonckheere at 632 PM
LeMur des Je t'aime: " Aimer c'est du Désordre alors Aimons ! " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. - En revanche, j'espère qu'on devient plus... profond? - Je n'ai pas cette impression. D'ailleurs, - profond?... J'ai grand'peur qu'il n'y ait de grandes illusions dans les tentatives que nous faisons pour nous creuser... Les uns croient pénétrer dans les couches primaires de leur existence... Ils y cherchent généralement des fossiles obscènes. - Ils ne les chercheraient pas s'ils ne les avaient pas déjà trouvés. - Bien entendu. Les autres imaginent qu'ils approchent ainsi de... ce qu'ils sont, au prix d'une contention et d'une sorte de... négation extérieure très pénible... Ils ne voient pas qu'ils ne font que s'infliger une déformation particulière... Ils essaient d'accommoder la sensibilité de leur conscience à je ne sais quelle vision retournée, à des choses en deçà ... En somme, il y a peut-être des profondeurs accessibles, mais ce que l'on y trouve ne vaut guère la peine d'y descendre, et des profondeurs insondables... Si même on y pouvait se risquer et y apercevoir quelque chose, on ne comprendrait rien à ce qu'on y trouverait. - Quant à moi, je suis simpliste. Si je m'observe, je trouve... qu'il y a des choses que l'on peut dire aux autres ; et d'autres, qu'on ne peut dire qu'à soi-même... et d'autres, qu'on ne peut même pas se dire à soi-même. Il y a quelques saletés, évidentes, - et d'ailleurs universelles... Cela n'a donc pas un immense intérêt. Et il y a encore des choses.., qui semblent puissantes, indistinctes... -Tout à fait d'accord. Des choses qui ne ressemblent rien... J'entrevois ici la vie des viscères... - Halte. Défense d'entrer. Danger de mort... Restons à la surface... A propos de surface, est-il exact que vous ayez dit ou écrit ceci Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau ? - C'est vrai. - Qu'entendiez-vous par là ? - C'est simplicissime... Un jour, agacé que j'étais par ces mots de profond et de profondeur... - Que nous venons d'employer à notre aise... Ecoutez je constate que vous manifestez une sensibilité exagérée à l'endroit des mots. Vous vous cabrez à chaque instant. Ce sont des expédients, que diable !...La vie n'a pas le temps d'attendre la rigueur. On se débrouille. Napoléon disait qu'à la guerre, on s'engage de partout, et puis l'on voit... - Oh ! sur la guerre, il en a dit de toutes les couleurs... D'ailleurs, tous ceux qui ont pratiqué quelque chose, quand ils veulent exprimer ou transmettre leur expérience... Règle générale, ils émettent les préceptes les plus contradictoires... Vous en trouverez jusque dans l'Evangi1e... - J'avoue qu'en médecine même... - Même dans Hippocrate... Essayez de combiner Principiis obsta, avec Quieta non movere... - On fait ce qu'on peut. Mais j'en reviens à vous. Vous butez à chaque mot... On ne peut pas parler tranquillement avec vous. On verse à chaque instant. Vous arrivez à ne plus pouvoir causer avec vous-même. Comment diable pouvez-vous parvenir à former la moindre pensée, dans ces conditions? Je me le demande! - Mon cher docteur, j'aime mieux n'arriver à rien consciemment, que de n'arriver à rien... sans m'en douter... Donc, j'étais agacé. Profond et profondeur m'exaspéraient. - Je parie que vous aviez lu quelque article sur Pascal. - Je ne tiens pas ce pari. Pas plus que celui de Pascal... - Et alors ? - Alors ?... Il m'est souvenu de ce qu'on trouve dans les livres de médecine au sujet du développement de l'embryon. Un beau jour, il se fait un repli, un sillon dans l'enveloppe externe... - L'ectoderme. Et cela se ferme... - Hélas !... Tout notre malheur vient de là ... Chorda dorsalis ! Et puis, moelle, cerveau, tout ce qu'il faut pour sentir, pâtir, penser..., être profond Tout vient de là ... - Et alors ? - Eh bien, ce sont des inventions de la peau !... Nous avons beau creuser, docteur, nous sommes... ectoderme. - Oui, mais... il y a des prolongements. - Nous poussons jusque dans les viscères... Mais, de ce côté, nous n'avons pas d'appareils très perfectionnés. Rien qui ressemble aux combinaisons de mécanismes, à l'étalement de sensations qui se trouvent dans l'oreille et dans l'oeil. Tout est grossier. Brutal. Cela ne sait guère dire que Bon, ou mauvais. - Généralement mauvais. - Mais rien de plus puissant, n'est-ce pas ?... Il y a là quelques gros tyrans qui agissent sans s'expliquer... La vie serait supportable sans les viscères - Vous voulez me réduire à la mendicité! - Bref, la poussée de la sensibilité est fort inégale, ses moyens bien différents selon qu'elle s'épanouit vers... l'extérieur, ou qu'elle plonge dans les masses... - Laborieuses ! Je suis sûr que vous digérez capricieusement, et que nous avons le foie un peu gros... - Je n'en doute pas. Et c'est pourquoi je complète na formule Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau, - en tant qu'il se connaît. Mais ce qu'il y a de... vraiment profond dans l'homme, en tant qu'il s'ignore... c'est le foie... Et choses semblables... Vagues ou... sympathiques » Valéry. L'Idée fixe. La pléiade, Œuvres II, p. 215,216. Corps ? La grande énigme d'où émerge le pouvoir réfléchissant d'une fonction par laquelle advient un Soi. Un néant de sens, un chaos, un empâtement de ce qui cherche à se libérer de la nuit pour inventer le poème du jour, toujours à réécrire contre les forces de dissolution de la vie obscure, mouvante, indistincte, prisonnière du silence de ce qui n'a pas de nom. Caractère insondable de ce qui est en deçà du langage ! Dire ou l'effort de donner forme à l'informe, de mettre un peu d'ordre dans le désordre, de porter à l'expression, la pensée entrevoyant furtivement la clarté qui la hante. Il n'y a pas d'autre identité que celle qui se conquiert sur un fond obscur se déployant sans profondeur comme jeu de forces anonymes et aveugles. Alors malheur à celui qui n'a pas été armé pour cette conquête ! Le corps pâteux, le corps morcelé, pulvérisé, le corps aérien parfois est l'expérience commune. L'aventure humaine commence au-delà avec la possibilité de dire Je, c'est-à -dire avec le passage de la muette cénesthésie à l'expression linguistique ou artistique. D'où ce paradoxe que formule ce texte de Valéry Ce qu'il y a de plus profond en l'homme en tant qu'il est conscient de lui, ce n'est pas l'opaque épaisseur organique, le foie, c'est l'être qu'il fait exister à la surface du vide d'où il émerge et qu'il met momentanément en échec. Chacun est pour lui-même son propre poème ou selon l'étymologie grecque sa propre création. Un poème toujours à recommencer, un poème toujours menacé par le néant sur lequel il s'arrache et qui attend implacablement d'achever son œuvre corrosive. J'aime les auteurs qui ne racontent pas des histoires et ne masquent pas le tragique de l'existence humaine. Valéry est de ceux-là . Oserais-je dire que David Le Breton devrait se mettre à son école? Cela nous éviterait bien des platitudes psychologisantes sur les blessures de soi », sous-titre de son livre La Peau et la Trace, que je voulais présenter pour enrichir la culture de mes élèves, mais dont j'avoue qu'il me tombe des mains. Comme s'il était possible de porter au langage ou à la forme à un autre niveau que le langage ou la forme, la difficulté d'être et le fragile sentiment de son identité ! Alors pourquoi ne pas tirer les leçons de ce qui est, à la fois, avoué page 35 du livre et dénié par tout un bavardage insipide, à savoir que le recours au corps marque la défaillance de la parole et de la pensée, la dérobade du sens » ? Les mutilations du corps, la souffrance expérimentée comme manière de se sentir exister ne sont pas des poèmes c'est encore la sinistre geste de ce qui est en deçà du poème. Le malheur d'exister, le flottement du sentiment d'identité sont la vérité universelle de l'humaine condition, mais il y a ceux qui ont été armés pour une conquête par la pensée et la parole d'eux-mêmes et de leur monde et les laissés pour compte, les victimes des infralangues, ceux que l'école de la République a l'air de produire à la pelle si l'on en croit ce détestable film Entre les murs ». On ne saurait trop se pénétrer de ce que Valéry affirme ici. Une psychologie des profondeurs devient vite creuse. J'avoue être, comme lui, exaspérée par ces mots de profond et de profondeur. Et ce n'est pas rien de se sentir cautionnée par un esprit de cette trempe. Le moi profond, le sujet un et identique à soi, sont les effets incertains du texte d'une existence qui s'écrit avec courage et lucidité, ils n'en sont pas les auteurs donnés antérieurement à cet effort. Est-ce déjà ce que l'embryologie préfigure lorsqu'elle nous apprend que la peau apparaît dans le développement embryonnaire avant les autres systèmes sensoriels, répondant à cette loi biologique selon laquelle plus une fonction est précoce, plus elle a des chances d'être fondamentale. Au stade de la gastrula, l'embryon prend la forme d'un sac par invagination d'un des pôles et présente deux feuillets, l'ectoderme et l'endoderme. Cet ectoderme forme à la fois la peau incluant les organes des sens et le cerveau. En outre les différents éléments qui la constituent ont une représentation importante dans le cerveau, comme le révèlent les homonculi sensoriels et moteurs qui montrent la représentation proportionnelle des fonctions tactiles dans le cortex, par l'importance de la main et des lèvres » Article La Peau, Evelyne Sechaud, dans le Dictionnaire du corps. S'il en est ainsi, il faut donc dire que ce qu'il y a de plus profond en l'homme c'est la peau ». Le plus fondamental est ce qui affleure à la surface non par quelques mécanismes qui s'opéreraient en nous sans nous mais par l'action d'une réceptivité ne parvenant à la conscience d'elle-même que par l'effort lucide de donner sens et de s'approprier par là , ce qui la traverse anonymement. Si j'ai choisi d'illustrer les deux papiers précédents par Lucian Freud et Francis Bacon, c'est précisément parce que ces grands peintres ne montrent pas autre chose. Pour l'un et pour l'autre, le réel n'est pas ça, champ de forces, chair muette, mais ce à partir de quoi la réalité se construit. Il s'agit toujours de capter le mystère de l'apparence dans le mystère de la facture disait Bacon. Cité par Philippe Muray dans "Les cadavres dans le triptyque." Art Press n° 59. Cf. L'obscénité démocratique. Partager Marqueursapparence, ectoderme, endoderme, foie, infralangue, moi profond, oeuvre d'art, parole, peau, pensée, profond, surface, viscères Dieune lie même pas sa bienveillance à notre conversion : celle-ci tout au plus est une conséquence de l’amour de Dieu. Saint Paul le dit de façon parfaite : « La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs » (Rm 5,8). Alors que nous étions encore pécheurs. Un amour Hi…la famille ! On dit quoi ? Aujourd’hui, on se rend au lycée. Oui au lycée. Ça vous étonne ? On va parler des types d’élèves qu’on retrouve dans notre système éducatif. Que l’on soit désordonné ou au contraire très discipliné, j’espère que chacun retrouvera dans cette petite liste l’élève qu’il est ou qu’il fut jadis, voire même reconnaîtra son enfant. Allons-y !1- Commençons par les gars du premier banc qui veulent seulement djoum* dans la bouche du professeur Les Jean-Ecole. Dès 6h30, il est déjà là , il lit ses leçons et fait ses exercices. Parfois quand la salle est sale, il la balaie pendant que toi tu wanda si ce n’est pas la malchance. Il aime l’école. Quand le cours commence, la chanson de l’année commence aussi. Moi Monsieur ! Moi Madame ! ». Toujours entrain de lever son doigt. Dis donc, arrête même ça nor ? Comme naturellement c’est un génie, il est premier en toutes les matières sauf en sport on ne peut pas être premier partout !. C’est le genre de mbom* qui casse toujours l’ambiance avec son single Taisez-vous ! ». Dis donc il m’énerve quand il fait ça, il ne sait pas – L’ami des profs. Ne me demandez pas comment ça se fait. Tout ce que je sais, c’est que malgré sa proximité avec les profs, il n’a jamais de bonnes notes – tu marches avec le prof de maths et tu ne dépasses même pas le coefficient ? Yosh ! – Où il fait comment oh ? C’est lui qui connaît. Bizarrement, c’est lui le chef de classe hein ! Quand le prof le commissionne, il est content. Quand il porte aussi le sac du prof, il est content. Insulte le, tape le, il ne peut pas changer. S’afficher avec les profs semble être son but. Il aime les activités culturelles. Ça donne la moyenne en maths ? On donne l’argent là -bas ? Il fait alors quoi là -bas ? C’est lui seul qui sait. Dès qu’on le voit Présiii ! Présiii ! » Président de quoi même? Du fan club ?3 – Le président. Le vrai en tout cas, pas le genre de 2 à 25 là ! L’argent c’est quoi pour lui ? Tenue* sur mesure, petites chaussures, gros téléphone, petit jus à la main … c’est la fraîcheur que tu veux voir ? Toujours entrain de baratiner les filles. C’est un champion quand il faut recopier les devoirs des gens. L’école ce n’est pas son truc, son père lui a juste demandé le Bac, après direction Mbeng ! Dès qu’il y a une position, il lève le bateau, il te donne la bière jusqu’à ce que tu rampes. Il aime les femmes. D’ailleurs, la plupart des go de la salle ont une histoire avec lui. Toutes gèrent ses humeurs, normal c’est un – La star. Tous les surveillants connaissent son nom. Pas pour l’école hein ! C’est juste qu’elle n’est jamais conforme. Talons par ci, restes de greffe* brésilienne par là , mini-jupe pala-pala , écusson rarement brodé. Mbom, elle m’a déjà gagné ! On lui reconnaît néanmoins deux qualités. Oui oui, elle est aussi intelligente. Qu’est-ce que vous croyez ? . Primo elle comprend le school mais pas à fond. Secondo elle a une démarche … style mannequin. Mollah ! Elle carbure !!! Pas ce que Coco Argentée dit là ! Je suis la go des way forts ! » Maaafff ! Ma co’o balance ça ! Ou bien ?5 – Le beau gosse. Toujours frais, bien coiffé, bien mis, bien dans ses baskets, beau comme un Dieu. Mooomô, tout ça pour lui ? Le gars est tellement beau que les filles lui font parvenir des petits mots tout le temps. Oui, petit jaloux, je t’entends déjà dire le cochon gratté là ? Il y a même quoi sur lui ? Parce qu’il est brun ? » Oui, il est cochon gratté EtP8Koi ? En tout cas, il est généralement calme hein ! Mais si tu le cherches, tu vas le trouver et tu sauras pourquoi les français ont associé les mots franc »et tireur » !6 – Le footballeur. Il ne voulait pas lui être là . Son affaire, c’est le foot. Son prof principal, c’est Samuel ETO’O. Donc vos affaires de commentaire composé ou de homework* là , ce n’est pas son problème. Quand il réfléchit trop, il pense au parifoot. Si dans ton sac il y a les cahiers, chez lui, ce sont ses godasses et son maillot On ne sait jamais !. C’est un ennemi du tableau. Quand le prof le désigne pour un exercice, c’est comme ci un arbitre lui a donné un carton rouge. Mon frère ne bouge plus, il cherche seulement la route des vestiaires. Donc un seul mot avec lui Ndamba*!7 – Le fantôme. Comme son nom l’indique, il est là sans être là . C’est le famlah* ? C’est la malédiction ? On lui a fait ça au letch ? Man no know. Tout ce que je sais c’est qu’il ne parle jamais. Le jour où le prof fait l’appel, lui-même ndem* sur l’élève là . Vous êtes de cette classe ? » Ah ! Toi aussi tu ne le vois pas assis là ? C’est quelle question ça ?. En tout cas, présent oh ! Absent oh ! C’est son père qui paye sa pension nor ? Donc calmez-vous !8 – Le chef du Shaba. C’est le Champion du désordre et des injures. Il t’insulte, tu as honte d’aller pisser ! Son but est de nuire le plus possible. Les profs sont fatigués de le mettre à la porte. Il comprend alors ? Retenez juste qu’il y a 2 types, ceux qui viennent accompagner les autres – présents tous les jours mais absents pour les résultats – et les noyeurs qui troublent chaque fois en mettant tout leur cerveau dans leurs tibias. Donc méfiez-vous !9 – Le Muna bôbô. Agitez-vous, jacassez-même, mon petit est imperturbable. Il est toujours dans son coin.Système bôbô une place Il ne se mélange que très rarement aux autres. Il a les feuilles, le money, le nkap, les do’os*, les jetons, bref… Il est lourd ! Sois même frais comme le maquereau, mon petit ne te gère pas. Généralement timide, il est devient vif quand une go se pointe. Donc ne vient pas – L’anti-water. Mollah, c’est un problème ! Comment la tenue de quelqu’un peut être sale un lundi matin ? Ma personne, c’est mauvais !! Ce genre d’élève n’a pas de pression. Il est ami avec tout le monde. Il sent tout ce que vous pouvez imaginer de nauséabond mais ça ne le gêne pas. Sa tenue, n’en parlons même pas ! Bleue ou blanche au départ, elle est devenue noire, non jaune, non bleue-cassée … je ne sais même plus. Na arc-en-ciel this ? Me no know. Yoooosh ! Na pôpô ndôti !N’hésitez surtout pas à compléter la liste hein ! Je sais qu’il en existe encore plein, donc je compte sur vous. famille !TraductionDjoum entrer Mbom gars Tenue uniforme scolaire Greffe tissage, extension capillaire homework devoir à la maison Ndamba jouer au football Famlah sorcellerie Ndem échouer Do’os argent FA7Ijg.