Lecoup du « j'ai pas aimé Baldur's Gate parce qu'il y 80% de combats », c'est un peu n'importe quoi, Baldur's Gate 1 et 2 ont tellement de dialogues que ce sont presque des bouquins (on est
Expliquer le texte suivant Celui qui veut être aimé ne désire pas l’asservissement de l’être aimé. Il ne tient pas à devenir l’objet d’une passion débordante et mécanique. Il ne veut pas posséder un automatisme. […] Mais, d’autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté qu'est l’engagement libre et volontaire. Qui se contenterait d’un amour qui se donnerait comme pure fidélité à la foi jurée ? Qui donc accepterait de s’entendre dire Je vous aime parce que je me suis librement engagé à vous aimer et que je ne veux pas me dédire ; je vous aime par fidélité à moi-même ? » Ainsi l’amant demande le serment et s’irrite du serment. Il veut être aimé par une liberté et réclame que cette liberté comme liberté ne soit plus libre. Il veut à la fois que la liberté de l’Autre se détermine elle-même à devenir amour – et cela, non point seulement au commencement de l’aventure, mais à chaque instant – et, à la fois, que cette liberté soit captive par elle-même, qu'elle se retourne sur elle-même, comme dans la folie, comme dans le rêve, pour vouloir sa captivité. Et cette captivité doit être démission libre et enchaînée à la fois entre nos mains. Ce n’est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l’amour, ni une liberté hors d’atteinte mais une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu. Jean-Paul Sartre, L’Etre et le Néant 1943, Gallimard, pp. 434-435 La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Lire le texte en repérant les concepts clés et les principales articulations Répondez aux questions Quel est le thème du texte ? Quelles sont les notions du programmes concernées par le texte et quel est le questionnement auquel, explicitement ou implicitement le, texte invite? Quelle est la thèse de l'auteur ? Quelle est la position de l'auteur face à ce questionnement ? Quel est l'enjeu du texte ? En quoi une telle prise de position nous engage-t-elle? Qu'est-ce que cela change pour nous ? Que risquons-nous dans cette discussion? Quelle est la structure du texte ? Comment s'organise la démarche de l'auteur ? Progression, articulations logiques... Ces éléments vous serviront pour rédiger l'introduction et organiser votre explication. Quelques pistes de réflexion Remarquez comment tout le texte s'organise autour de l'opposition entre le déterminisme et la liberté. L'amour ne peut être ni un mécanisme, ni une obligation. Comment peut-il être spontané sans cesser de nous être imputable? Comment peut-il être un choix qui nous est imputable sans cesser d'être spontané? Cette opposition suggère une organisation de la lecture Dilemme Double refus Ni déterminisme, ni liberté Celui qui veut être aimé ne désire pas l’asservissement de l’être aimé. Il ne tient pas à devenir l’objet d’une passion débordante et mécanique. Il ne veut pas posséder un automatisme. […] Mais, d’autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté qu'est l’engagement libre et volontaire. Qui se contenterait d’un amour qui se donnerait comme pure fidélité à la foi jurée ? Qui donc accepterait de s’entendre dire Je vous aime parce que je me suis librement engagé à vous aimer et que je ne veux pas me dédire ; je vous aime par fidélité à moi-même ? » Contradiction Double exigence contradictoire déterminisme et liberté Ainsi l’amant demande le serment et s’irrite du serment. Il veut être aimé par une liberté et réclame que cette liberté comme liberté ne soit plus libre. Il veut à la fois que la liberté de l’Autre se détermine elle-même à devenir amour – et cela, non point seulement au commencement de l’aventure, mais à chaque instant – et, à la fois, que cette liberté soit captive par elle-même, qu'elle se retourne sur elle-même, comme dans la folie, comme dans le rêve, pour vouloir sa captivité. Et cette captivité doit être démission libre et enchaînée à la fois entre nos mains. » Résolution Dépassement de la contradiction par le jeu thèse de Sartre Ce n’est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l’amour, ni une liberté hors d’atteinte mais une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu. » Pistes d'analyse Thème du texte Les contradictions de l’amour Thèse de Sartre Le désir amoureux relève d'un jeu dont nous sommes dupes qui s'articule autour d'une double exigence contradictoire celle du déterminisme et de la cela, il relève de la mauvaise foi. Plan de l’explication Une possibilité est de suivre le structure de la démarche de Sartre 1. Dilemme. Double refus Ni déterminisme, ni liberté Déterminisme ou liberté ? Les deux branches de l’alternative aboutissent toutes les deux à un résultat inacceptable la disparition de l’amour. Refus du déterminisme aimer n’est pas asservir; on n’aime pas par contrainte , on aime une autre liberté. Le refus du déterminisme est le refus de la passion aveugle. Refus de la liberté aimer n’est pas un devoir ; on n’aime pas par obligation. Le refus de l’engagement volontaire est le refus de la raison froide. On peut penser ici à Corneille amour et devoir n'appartiennent pas à la même sphère. 2. Contradiction double exigence contradictoire déterminisme et liberté Déterminisme et liberté. On veut les deux, et pourtant les deux sont exclusifs l’un de l’autre comme A et non A. L’amour est donc irrationnel illogique. 3. Résolution dépassement de la contradiction par le jeu =Thèse de Sartre. L’amour est un jeu de l’imagination. Éléments pour une étude détaillée Les distinctions conceptuelles importantes qui sont vos outils d’analyse Sujet / Objet Sujet Objet On aime Autrui c’est-à-dire un autre sujet, une autre conscience, un semblable, ce Moi qui n’est pas Moi », une volonté qui n’est pas la mienne, une liberté qui s’oppose à la mienne. = Une personne On n’aime pas un simple objet, chose parmi les choses » Merleau-Ponty.On ne veut pas non plus être réduit à un simple objet. Un objet est soumis au déterminisme naturel mécanisme », automatisme » Passion / Raison Raison Passion La raison est active, volontaire, associée à la liberté. La passion est passive, subie débordante », associée au déterminisme. Désir / Instinct Désir Instinct Préférence personnelle, culturelle. Le désir amoureux suppose le choix, les préférences, l'attachement personnel. » Rousseau Le désir est contingent. Simple attirance sexuelle générique, naturelle et impulsive. Un sexe est attiré vers l'autre, voilà le mouvement de la nature. »Rousseau L’instinct est nécessaire. Liberté / Déterminisme Liberté Déterminisme Capacité de s’autodéterminer par des raisons intérieures non seulement choisir d’agir de telle ou telle façon, mais aussi choisir ses motifs d’action. Il n’y a liberté que s’il y a choix entre plusieurs options dont aucune n’est déterminée à se produire nécessairement. Enchaînements de causes et d’effets extérieurs qui entraînent de façon nécessaire une certaine conséquence. Ce qui advient de façon déterminé n’aurait pas pu ne pas se produire. Obligation / Nécessité Obligation Nécessité L’obligation est un concept moral. Est obligatoire ce qui apparaît comme un devoir, mais que l’on a le choix de faire ou de ne pas faire. Je ne suis obligé de faire que ce que je ne suis pas forcé d’accomplir. Pas d’obligation sous la contrainte. La nécessité est liée au déterminisme. Ce qui arrive nécessairement ne laisse aucune place au choix volontaire et ne peut pas être imputé au sujet qui le fait. Celui-ci ne peut donc pas en être tenu pour responsable. Volonté / Désir Volonté Désir Autodétermination consciente et délibérée. Liée au libre-arbitre, à l’obligation et à la responsabilité. Impulsion éventuellement inconsciente que le sujet ne choisit pas. On ne peut pas décider de désirer. L’amour, dit-on, ne se commande pas Le concept de jeu Le jeu est une activité libre, mais qui a ses règles. On peut penser ici au mouvement Précieux qui a poussé le plus loin cette idée de règle du jeu » amoureux. Le jeu est aussi une activité qui procure du plaisir, et le plaisir du jeu est d’autant plus fort que l’on se prend au jeu ». Se prendre au jeu, c’est oublier la frontière entre le réel et l’irréel. C’est la puissance de l’imagination créatrice. Exemple l’enfant qui joue à Loup y es-tu ? ». Le danger est imaginaire, mais le frisson est bien réel, et c’est ce qui fait l’intérêt du jeu. Synthèse sur l'analyse de Sartre L’amour machinal que Sartre dénonce et récuse ici n’est pas l’amour-habitude, mais l’amour-passion qui serait assimilable à un pur désordre hormonal incontrôlable. Ce serait la passion telle que la décrit Goethe dans sa théorie des affinités électives », attirance irrépressible comparable aux réactions chimiques. Goethe, Les Affinités électives, Les Souffrances du jeune Werther L’engagement volontaire est l’expression suprême de la liberté une volonté qui se détermine elle-même non pas seulement à faire un choix particulier, mais dans l’orientation de ses choix futurs. = Autonomie L’engagement limite les choix futurs. On pourrait croire alors qu’il limite la liberté. Mais l’engagement est lui-même un libre choix et si je ne choisis pas mes orientations, quelqu’un les choisira pour moi. Ne pas s’engager, c’est accepter d’être mineur au sens de Kant, c'est-à-dire renoncer à prendre ses responsabilités en laissant à autrui la tâche de penser et choisir à sa place. Kant, Réponse à la question "Qu'est-ce que les Lumières"? Cependant, l’amour, en tant que désir passionnel, est incompatible avec cette idée de choix raisonné. Aimer par obligation, ce n’est pas plus aimer qu’aimer par nécessité. D’où le refus de l’un comme de l’autre. L’amant refuse donc à la fois le déterminisme et la liberté. Mais il veut aussi l’un et l’autre. Or, ils sont incompatibles, d’où la contradiction. Sartre reprend donc une thèse classique sur l’amour l’amour est folie, irrationalité. Mais l’originalité de l’analyse de Sartre tient dans le concept de jeu introduit à la fin du texte qui permet de dépasser l’opposition entre raison et passion grâce au libre jeu de l’imagination. Eléments de discussion Si intéressante soit-elle, l’analyse que Sartre fait de la relation amoureuse dans ce texte est singulièrement égocentrique il n’est question que des exigences de celui qui veut être aimé ». Si celui qui veut être aimé aime en retour, l’enchaînement réciproque des libertés cesse d’être un asservissement et chacun reçoit dans la relation autant que ce à quoi il a accepté de renoncer. Cette perspective n’invalide pas l’analyse de Sartre, mais elle la complète. Quelques lectures pour approfondir Aimer, c'est vouloir posséder la subjectivité de l'autre Sartre Mon aimé est à moi et je suis à mon aimé Thérèse d'Avila Le désir principales problématiques Ohoh oh. Les enfants du désordre ne savent que se défendre. La société les juge avant de les entendre. Oh oh oh oh. Tais-toi et bouffe. [Grand corps malade] Il regarde son navire s'enfoncer dans l'impasse. Aucun projet en vue, et les questions qui s'entassent. Il regarde la vie des autres pour oublier ses drames. MAIS MOI JE VOUS DIS, AIMEZ VOS ENNEMIS… »Matthieu ; Romains Stéphane Lauzet1 Introduction Ce verset appartient à un ensemble plus long qu’on appelle communément le Sermon sur la montagne » et qui occupe les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu. Ces trois chapitres sont souvent présentés comme un abrégé de la vie chrétienne, le programme, la feuille de route de celles et ceux qui veulent suivre Jésus2, de celles et ceux qui sont, selon ses paroles mêmes, le sel de la terre et la lumière du monde »3. Dans ces chapitres, Jésus invite ses disciples à changer de paramètres et à avoir un comportement différent, moralement supérieur à celui des religieux de son temps et qui tranche avec ce qui semble couramment admis4. C’est en maniant les paradoxes et en usant de six antithèses vous avez appris qu’il a été dit mais moi je vous dis »5 qu’il dispense son enseignement les formules font mouche et claquent comme des slogans. Reconnaissons, pour commencer, que la phrase a de quoi nous surprendre et qu’elle nous paraît complètement irréaliste, impraticable, utopiste6. Comment en effet aimer celui qui nous fait souffrir ? Comment aimer notre ennemi ? Notre réaction première n’est-elle pas plutôt de le fuir ou alors de le combattre, de rendre coup pour coup et de tenter de le mettre hors d’état de nuire ? Admettons aussi que ce précepte peut donner raison à ceux qui pensent que l’Évangile est une douce rêverie et une aimable histoire pour les enfants, les naïfs et – certains n’hésiteront pas à le dire – pour les mauviettes. Freud7, l’inventeur de la psychanalyse, a dénoncé l’absurdité du commandement d’amour du prochain et le philosophe Nietzsche8, de son côté, a vu dans l’amour des ennemis la preuve que le christianisme était une religion pour les faibles et les poltrons. Oui, ce texte est dérangeant, choquant même. Raison de plus pour aller un peu plus loin et se demander pourquoi le commandement d’aimer son ennemi nous met si mal à l’aise. Pour ma part, je vois au moins trois raisons qui peuvent expliquer notre trouble. Et Paul, dans le passage de l’épître aux Romains Rm nous permet d’y voir un peu plus clair. La première raison, c’est que nous nous pensons plus sages que Dieu9. Nous avons la fâcheuse tendance à vouloir nous mettre à sa place, nous attribuant ses prérogatives. Nous avons du mal à penser que c’est à Dieu et non à nous, en tant qu’individus, de régler ses comptes »10. La deuxième raison, c’est que nous oublions – ou peut-être que nous ne l’avons jamais su ? – qu’il nous est demandé de rechercher ce qui est bien devant tous les hommes »11, de ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais de vaincre le mal par le bien »12. Et enfin la troisième raison, c’est que nous avons peur peur de la souffrance, peur d’être pris pour des naïfs et des lâches, peur du prix à payer. Une fois de plus nous sommes confrontés au dilemme de l’obéissance. Et pourtant, comme le disait le pasteur afro-américain Martin Luther King, qui s’est élevé contre la ségrégation raciale dans son pays et qui en est mort Nous devons aimer nos ennemis, car ce n’est qu’en les aimant que nous connaîtrons Dieu et que nous ferons l’expérience de sa sainteté. Bien sûr, cela peut paraître abstrait. La vie est affaire d’acquisition, quitte à rendre coup pour coup, elle est affaire de loups qui s’entre-dévorent […] Mes amis, nous avons suivi trop longtemps la voie soit disant pratique, et cela ne nous a conduits inexorablement qu’à un désordre plus profond et au chaos. Le temps est encombré des ruines de communautés qui se sont abandonnées à la haine et à la violence. Pour le salut de notre nation et de l’humanité, nous devons suivre une autre voie […] Nous n’abandonnerons pas […] notre privilège et notre obligation d’aimer13. Oui, en vérité, ces paroles de Jésus sont justes. Nous sommes en présence d’un texte révolutionnaire, non dénué de réalisme et donc parfaitement applicable. D’autres l’ont fait avant nous, d’autres le vivent aujourd’hui. Notre problème n’est pas alors tant de comprendre ce que Jésus dit que de le mettre en pratique !14 Le sens du texte Je viens de dire à l’instant que notre problème était plus de l’ordre de l’obéissance que de la compréhension. Il n’empêche, il est primordial de bien comprendre ce qu’a dit Jésus pour nous éviter faux-sens ou contresens et nous fourvoyer dans des impasses ou de mauvaises directions. Soyons clairs ce texte ne peut en aucun cas justifier le laisser-aller et l’anarchie. Jésus ne s’oppose pas à la loi, il ne dit pas que la justice ne doit pas être rendue. Il ne préconise pas le laxisme et n’invite pas à la passivité. Notons-le, il vise le comportement individuel du croyant et le Nouveau Testament rappelle plus loin le rôle important des autorités pour lesquelles nous sommes invités à prier afin que nous puissions mener, à l’abri de toutes violences et dans la paix, une vie qui exprime dans tous ses aspects, notre attachement à Dieu »15. Jésus ne dit pas non plus que nous ne devons pas avoir d’ennemis – il en a eu lui-même et quand il envoie ses disciples en mission, il leur rappelle qu’ils sont comme des brebis au milieu des loups »16. Le tableau est plutôt sombre puisqu’il nous prévient que l’opposition pourra provenir des autorités et même des membres de notre propre famille. Comme me le disait un frère d’un pays où la foi chrétienne est non seulement interdite mais aussi combattue ça fait partie du package ! » Jésus invite à prendre du recul par rapport au discours ambiant, d’autant plus que ce discours a tordu le sens même de l’Écriture. Les croyants se sont servis de la loi du talion, le fameux œil pour œil, dent pour dent », censée être appliquée par les tribunaux, pour régler leurs comptes directement. De la même façon, ils ont faussement conclu que l’alliance contractée par Dieu avec le peuple d’Israël les rendait non seulement supérieurs aux autres, mais que tous les autres peuples devaient être regardés comme des ennemis. Ils ont oublié que si le roi David17 considérait effectivement les ennemis de Dieu comme ses propres ennemis et leur vouait une haine extrême, dans le même temps il demandait à Dieu de l’éclairer et de lui faire connaître s’il suivait, ce faisant, le chemin du mal ». En réalité, en plusieurs endroits de l’Ancien Testament, il est demandé de ne pas se laisser conduire par la haine18. De façon très concrète, le livre de l’Exode donne cette loi Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu ne manqueras pas de les lui ramener. Lorsque tu verras l’âne de celui qui te déteste succomber sous sa charge, et que tu n’auras pas envie d’aider cet homme, aide-le quand même à délester son âne. »19 Et Salomon, dans le livre des Proverbes20, préconise de donner à manger à son ennemi s’il a faim et à boire s’il a soif ». Ce sera, ajoute-t-il, comme si tu lui mettais des charbons ardents sur sa tête, et l’Éternel te le rendra »21. Jésus part donc de ce qui semble communément admis, vécu et enseigné en son temps. Il ne rentre pas dans la polémique, bien qu’il y ait matière, mais ramène les choses au niveau de la relation interpersonnelle. C’est la raison pour laquelle il passe très vite du vous au tu. Tout commence là d’autant qu’à bien y regarder la quasi-totalité des gens n’ont guère d’autres possibilités d’intervention ou de zone d’influence. Pourtant, vous l’aurez remarqué, au café du commerce, dans les salons ou autour des tables familiales, voire dans les Églises, il y a souvent une foule d’experts pour résoudre les crises internationales, mais ces mêmes experts se révèlent la plupart du temps incapables de gérer de bonnes relations dans leur couple, leur travail ou leur voisinage. Quelle est donc l’intention de Jésus ? Jésus me semble vouloir agir sur plusieurs plans. 1 Jésus veut interrompre le cycle infernal et mortifère de la haine. La haine de l’autre est destructrice, elle me transforme, elle me durcit, me renferme, m’isole et finalement me détruit. Celui qui se venge pense résister et combattre le mal en fait, il a capitulé devant lui. 2 Jésus veut donner à celui qui a toutes les raisons de se considérer comme une victime22 la possibilité justement de ne pas s’enfermer dans cette position, ajoutant au mal commis un autre mal. L’ennemi me fige dans une position qui me bloque et ultimement m’empêche de vivre. Il me noie dans l’amertume et le ressentiment. 3 Jésus entend bien que nous comprenions quelle est notre place et la responsabilité qui en découle. Enfant de Dieu, nous avons à nous comporter comme tels et être miséricordieux comme lui il l’est, lui qui fait luire son soleil ou tomber la pluie sans discrimination, aussi bien sur les bons que sur les méchants »23. Jésus attend de nous que nous nous démarquions. Notre attitude doit être remarquable, elle doit trancher avec l’air du temps, avec ce que l’on appelle aujourd’hui le politiquement correct pour refléter, incarner, traduire l’amour du Père, les valeurs de l’Évangile, la grâce de Dieu qui ne nous traite pas comme nous le méritons, qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se repente et qu’il vive. 4 Jésus veut que notre ennemi soit confronté à l’amour, qu’il ait la possibilité, au moins une fois, de voir qu’il y a une autre loi que celle de la haine et de la vengeance. C’est ainsi que sa conscience pourra, peut-être, être touchée, que ses certitudes seront ébranlées et qu’il découvrira ainsi qu’on peut vaincre le mal par le bien. C’est cela mettre des charbons ardents sur sa tête »24. Alors que faire ? Dans les versets qui précèdent notre texte, Jésus a montré comment sortir de cette position en nous invitant à tendre l’autre joue si quelqu’un nous frappe sur la joue droite25. Ce passage fait référence à une pratique bien connue de la culture palestinienne une gifle infligée avec le revers de la main, par le maître à son esclave. C’est un geste de mépris, d’humiliation, un geste qui rabaisse. Si la phrase citée invite certes à renoncer à la riposte, elle n’invite pas pour autant à la lâcheté, à baisser la tête. Tendre l’autre joue, c’est au contraire se redresser et obliger l’autre à se remettre en cause. Certes, cela peut conduire l’autre à faire un geste d’une violence plus manifeste, car sur l’autre joue ce n’est plus avec le revers de la main qu’il devra frapper, c’est avec la paume. Par ce contact avec la paume de la main, un bon juif » se rend impur ! Tendre l’autre joue oblige donc le maître à endosser la responsabilité et les conséquences de son geste. Cela le pousse dans ses retranchements. Cela revient à revendiquer d’être traité comme son égal. Cette attitude peut arrêter la violence parce qu’elle interpelle profondément la conscience. Ainsi, se redresser va aider l’autre à prendre conscience de sa violence et peut-être à y renoncer. Le chemin tracé Étant ainsi debout, ayant relevé la tête, nous pouvons entendre ce que Jésus nous demande. Il trace le chemin avec quatre verbes aimer, bénir, faire du bien, prier. On pourrait bien sûr disserter longuement sur chacun d’entre eux, mais je vous propose juste de souligner quelques points. 1 Tout cela est très concret et demande de notre part une véritable implication. Elle est basée sur un renoncement, le renoncement à se venger, le renoncement à se battre comme notre adversaire, à utiliser les mêmes armes, le renoncement à paraître le plus fort, le renoncement à hurler avec les loups et la volonté, autant que cela dépende de nous, de maintenir la relation. 2 Cette implication est aussi un acte volontaire d’obéissance qui signifie notre dépendance du Père. Nous croyons que ce qu’il nous demande est bon, pour nous, pour l’autre et c’est pour cela que nous le faisons. C’est aussi la volonté de ne pas être vaincu par le mal, mais d’en être vainqueur en faisant le bien. 3 Cela traduit chez nous un véritable changement de mentalité. Nous sommes d’accord de considérer l’autre, celui qui nous a fait du mal, avec le regard de Dieu. Dieu ne tient pas le coupable pour innocent »26 et il ne s’agit pas de fermer les yeux. Il s’agit d’avoir un regard positif, plein d’espérance. Il s’agit de se souvenir que nous sommes faits de la même pâte, que nous sommes créatures de Dieu au même titre, pas plus ni moins aimés. Il s’agit de se souvenir que c’est à Dieu de prononcer la sanction, qu’il ne nous traite pas comme nous le méritons27 et qu’il use de patience envers l’homme, voulant que le maximum de personnes accède au salut28. Nous, à qui Dieu a fait grâce, nous devons faire preuve de la même grâce, de la même miséricorde. Aimer Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »29 C’est ce qu’écrit le réformateur Jean Calvin. Cela va se traduire par un regard lucide – car aimer, contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas être aveugle, ce n’est pas tout accepter, ce n’est pas se taire. L’amour présuppose la possibilité du reproche et c’est d’ailleurs l’antidote à la haine pouvoir dire à l’autre ce qu’on a sur le cœur est libérateur. Bénir C’est tout simplement dire du bien de l’autre. Ne pas l’enfermer dans sa position d’ennemi, ne pas penser qu’il ne peut pas changer. Il y a du bon chez lui comme il y a sans doute de profondes blessures. Et le mal avant d’être fait est très souvent, pour ne pas dire toujours, un mal subi. C’est, plus encore, vouloir du bien pour lui. Dans la Bible, la bénédiction évoque l’image d’une saine prospérité mais aussi la bienveillance envers les malheureux. C’est cette abondance et cette aisance que l’on souhaite à l’autre quand on le salue, quand on lui dit Shalom30. Faire du bien C’est-à-dire traiter l’autre comme nous voudrions qu’il nous traite, se comporter avec lui comme nous aimerions qu’on le fasse avec nous31. Voilà le cap que nous devons suivre, la règle à appliquer. Le monde ne serait-il pas différent et meilleur si, déjà, nous les chrétiens, nous appliquions à toutes nos actions ce principe ? Prier C’est-à-dire se mettre comme à nu devant Dieu, lui dire tout le mal que l’on pense de notre ennemi, lui dire notre désir de vengeance, notre douleur, notre sentiment de révolte, d’incompréhension, lui dire notre incapacité viscérale à obéir à sa parole, notre impossibilité d’aimer. Avouer que s’il ne met pas en nous les sentiments qui étaient en Jésus, alors nous sommes de piètre chrétiens. Mais c’est aussi parler de notre ennemi à Dieu, le remettre entre ses mains, lui demander de s’en occuper et de toucher son cœur. Et puis, déposer tout cela devant lui et se souvenir alors que Jésus prie pour nous et qu’il veut, par son Esprit, nous conduire sur ce chemin. Ce chemin, il le connaît bien, il l’a déjà fait et il est prêt à nous accompagner maintenant. Il en a déjoué les pièges, repéré les difficultés et il promet d’être avec nous jusqu’à la fin. Il a vraiment vécu ce qu’il a prêché, il a vraiment été le changement qu’il veut voir en nous. Quand ses disciples, Jacques et Jean, veulent commander à la foudre de tomber sur des Samaritains qui ont refusé de les accueillir, Jésus leur dit Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver. »32 Alors qu’on vient l’arrêter, l’un des disciples prend une épée pour défendre Jésus et coupe l’oreille du serviteur du grand prêtre, un certain Malchus. Jésus s’interpose et prononce ces paroles Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée. Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’anges à mon secours. »33 Alors qu’il est devant le grand conseil, on lui crache au visage et on le frappe. Il nous montre alors ce que c’est vraiment que tendre l’autre joue refuser de répondre à la violence par la violence, mais interpeller l’autre, le placer devant sa conscience. Au garde qui vient de le gifler, il dit Si j’ai mal parlé, montre-moi où est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ? »34 Alors que Jésus est en train d’agoniser sur la croix, il prie pour ses bourreaux et, dans une ultime prière, il demande à Dieu de leur pardonner parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font35. C’est parce que Dieu a tant aimé le monde – les bons et les méchants – qu’il a envoyé Jésus mourir sur la croix. C’est pour moi, pour vous, pour toi… Pour que nous soyons libérés des puissances de la mort et de la haine. Il nous a aimés le premier et a montré son amour ; alors que nous étions ses ennemis, Christ est mort pour nous, pour que, aimés, nous puissions à notre tour aimer l’autre. Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. Il n’a commis aucun péché, ses lèvres n’ont jamais prononcé de mensonge. Injurié, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge. Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous36. Il a remporté la victoire sur le mal par le bien et, au matin de Pâques, dans la blanche lueur d’un jour nouveau, le Ressuscité vient à notre rencontre et nous dit N’ayez pas peur, faites-moi confiance, j’ai vaincu le monde, je suis avec vous tous les jours. Rien ne peut vous séparer de mon amour, alors avancez sans crainte à ma suite Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. Répondez au contraire par la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir vous-mêmes la bénédiction […] Fuyez ce qui est mal et faites le bien, recherchez la paix avec ténacité37. Stéphane Lauzet est chargé des relations avec la francophonie pour l’Alliance évangélique mondiale.↩︎ Voir Michel Johner, L’éthique du Sermon sur la montagne », La Revue réformée 225 2003/5, p. 111 Pour le croyant, une glorieuse promesse ! […] la nature et l’étendue de la liberté à laquelle le Seigneur veut élever ses enfants, au travers de sa grâce et de l’œuvre progressive de sanctification et de régénération qu’il entreprend dans leur vie. »↩︎ Matthieu Mais l’idée de prier pour ses persécuteurs est présente dans le judaïsme rabbinique, comme en témoigne ce midrach Berakhot 10a Il y avait des gens vils dans le voisinage de Rabbi Méir qui lui causaient grand tort. Rabbi Méir voulut implorer la pitié divine, pour que Dieu les fasse périr. Brouria, sa femme, à qui il fit part de ses intentions, lui dit As-tu seulement compris le sens du verset ‹Que les péchés disparaissent de la terre !› ? Ps Est-il demandé que les ‹pécheurs› disparaissent ou que les ‹péchés› disparaissent ? Les péchés ! Observe à présent la suite du verset, que dit-il ? – ‹et de méchants, il n’y en a plus.› En effet, puisqu’il n’y aura plus de péché, il n’y aura plus non plus de pécheur ! Invoque plutôt la pitié divine pour que ces hommes se repentent devant Dieu, et alors, de méchants, il n’y en aura plus ! Rabbi Méir implora la pitié divine pour que ces hommes s’amendent de leurs méfaits et ils revinrent à Dieu. » Krygier Rivon, Tu aimeras ton ennemi… », Pardès 1/2004 n° 36, p. 247-257 Matthieu 27, 31, 33, 38, 43.↩︎ Si l’on consulte l’index du recueil Arc-en-ciel, il indique cinq chants sous la rubrique Amour du prochain », mais pas un seul où il soit question d’aimer ses ennemis. D’après Luc Oleknovitch Freud, Malaise dans la civilisation, PUF, 1971, p. 61ss.↩︎ Lire sur ce sujet, entre autres, Paul Valadier, Nietzsche et la critique du christianisme, cogitatio fidei 77, Cerf 1974.↩︎ Romains Ne vous prenez pas pour des sages. » Voir aussi Proverbes Romains C’est à moi qu’il appartient de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun selon son dû. » Voir aussi Proverbes Romains Romains Martin Luther King, La force d’aimer, p. 71ss, Casterman, 1964.↩︎ Voir fin du chapitre Il ne suffit pas de dire Seigneur. Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. […] Celui qui écoute et met en pratique ma parole ressemble à un homme sensé qui a bâtit sa maison sur le roc. »↩︎ 1 Timothée Matthieu Psaume Lévitique Exode 5.↩︎ Proverbes 22. Voir aussi qui interdit de rendre le mal et invite à espérer en Dieu, et André Lelièvre, La sagesse des proverbes, Labor et Fides, 1993, p. 97. Pour beaucoup d’interprètes, ces braises sont une image de la confusion, de la honte et du repentir du méchant devant la bonté que sa victime lui manifeste. »↩︎ Voici ce que dit Charles Rojzman à ce sujet La position de victime est une impasse. Désigner un coupable donne le sentiment d’avoir trouvé l’origine du problème. En réalité, c’est une voie qui condamne à l’impuissance, car on ne peut pas changer l’autre. La violence devient alors le moyen d’agir malgré tout, en s’attaquant à un bouc émissaire. Tout ce que l’on obtient, c’est un cercle vicieux de rancœurs et de représailles. » consulté le 14 décembre 2016.↩︎ Matthieu Romains Proverbes Samuel Bénétreau, dans son Commentaire sur l’épître aux Romains, Edifac, 1997, p. 163ss, mentionne cette interprétation, mais privilégie celle qui voit là l’annonce du jugement à venir sur le méchant.↩︎ Matthieu Voir l’interprétation de J. Jérémias, in France, L’Évangile selon Matthieu, Farel/Sator, 1987, p. 112.↩︎ Exode Psaume Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le méritent nos fautes. »↩︎ Romains ; 2 Pierre Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, Kerygma/Excelsis, 2009, II, viii, 54, p. 355 Nous devons avoir de tels sentiments vis-à-vis de tous les hommes, sans en excepter un seul, sans distinguer entre le Grec et le Barbare, sans regarder s’ils en sont dignes ou non, s’ils sont amis ou ennemis. […] C’est pourquoi si nous voulons cheminer sur la voie droite de l’amour, nous ne devons pas considérer les hommes, car cela nous contraindrait souvent à les haïr plus qu’à les aimer. Il nous faut plutôt regarder à Dieu, qui nous commande d’étendre à tous les hommes l’amour que nous lui portons. Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »↩︎ Vocabulaire de théologie biblique, Xavier Léon Dufour sous dir., Cerf, Paris, 1974, article Bénédiction » p. 120 et article Paix » p. 879.↩︎ Matthieu Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est là tout l’enseignement de la Loi et des prophètes. » Ce verset est souvent nommé la règle d’or » et constitue le fondement de ce que l’on appelle l’éthique de la réciprocité.↩︎ Luc Matthieu Jean Luc 1 Pierre 1 Pierre Cest un Mordheim City of Damned 2.0 et dans l'univers de Necromunda, si tu l'avais aimé, tu aimeras celui ci aussi. Sinon tu t'es peut être Traduction de la chanson Rebel Rebel par David Bowie officiel Rebel Rebel traduction de Anglais vers Français Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo Ta mère est dans un tourbillon Elle ne sait pas si tu es un garçon ou une fille Hé bébé, tes cheveux sont bien Hé bébé, sortons ce soir Tu m'aimes bien, et j'aime tout ça Nous aimons danser et nous sommes divins Tu aimes les groupes de musique quand ils jouent à fond Tu en veux plus et tu le veux vite Ils te rabaissent, ils disent que j'ai tort Tu es collante, tu les mets Rebelle rebelle, tu as déchiré ta robe Rebelle rebelle, ton visage est un désordre Rebelle rebelle, comment pourraient-ils savoir ? Pute sexy, je t'aime tellement ! N'est-ce pas ? Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo T’as mère est dans un tourbillon parce qu'elle Ne sait pas si tu es un garçon ou une fille Hé bébé, tes cheveux sont bien Hé bébé, restons dehors ce soir Tu m'aimes bien, et j'aime tout ça Nous aimons danser et nous sommes divins Tu aimes les groupes de musique quand ils jouent à fond Tu en veux plus et tu le veux vite Ils te rabaissent, ils disent que j'ai tort Tu es collante, tu les mets Rebelle rebelle, tu as déchiré ta robe Rebelle rebelle, ton visage est un désordre Rebelle rebelle, comment pourraient-ils savoir ? Pute sexy, je t'aime tellement ! N'est-ce pas ? Oh ? Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo Doo doo doo-doo doo doo doo doo doo Rebelle rebelle, tu as déchiré ta robe Rebelle rebelle, ton visage est un désordre Rebelle rebelle, comment pourraient-ils savoir ? Pute sexy, je t'aime tellement ! Tu as déchiré ta robe, ton visage est en désordre Tu n'en a jamais assez, mais tu n'en a jamais assez Tu as ta transmission et votre fil conducteur Tu as ta queue de billard et une poignée d'amphétamines Tu veux être là quand ils compteront les mecs Et j'adore ta robe Tu es un succès juvénile Parce que ton visage est un désordre Alors comment pourraient-ils savoir ? J'ai dit, comment pourraient-ils savoir ? Donc ce que tu veux savoir L'enfant de Calamity, enf-enf, enf-enf Où veux-tu aller ? Que puis-je faire pour toi ? On dirait que tu y es allé aussi Parce que tu as déchiré ta robe Et ton visage est un désordre Ooh, ton visage est un désordre Ooh, ooh, alors comment pourraient-ils savoir ? Eh, eh, comment pourraient-ils savoir ? Eh, eh Droits traduction traduction officielle en Français sous licence Lyricfind respectant le droit d' interdite sans BMG Rights Management, Sony/ATV Music Publishing LLC 2 Jean-Jacques 16/01/2016 à 000014 Juste quelques remarques sur la forme de la traduction je ne suis pas assez bon angliciste pour contester la traduction elle-même "Tu en veut plus et tu le veut vite" veut devrait être écrit avec un x final et non un t "Tu veut être là quand ils conterons les hommes" veut devrait être écrit avec un x final et conterons avec un t final 1 Illusion 21/05/2015 à 220051 cette chanson est en accord avec ce qu'il désirais faire passer à ses début , cependant David est une forte perssonnalité complexe et nul ne peut savoir complètement le contenu de sa créativité musicale et autre ... c'est ce qui fait son charme
27avr. 2015 - "Aimer c'est du Paris Montmartre. 27 avr. 2015 - "Aimer c'est du desordre..alors aimons!" Paris Montmartre. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez en

Jan 05 5 janvier 2016 1. Ils ont besoin de peu de soutien. Les amoureux de la plage sont des gens qui apprécient les simples joies de la vie un panorama magnifique, la sensation de la chaleur du soleil sur leur peau, une baignade rafraichissante, un après-midi avec des amis. Ils sont les gens les plaisants à être avec parce qu’il est très facile de les rendre heureux. 2. Ils ont soif d’aventure. Les personnes qui aiment aller à la plage ne sont pas le genre à rester à la maison à regarder des films à tous les soirs. Ils veulent sortir et être actif. Ils sont plus heureux parce qu’ils se rappellent que tous les jours la vie doit être amusante. 3. Mais ils savent aussi comment être décontractés. Tout ce que vous avez à faire à la plage c’est de vous allonger sur le sable et profiter du soleil. Les amoureux de la plage savent que le vrai plaisir d’un temps de détente n’est pas de perdre son temps au lit, c’est de se prélasser quelque part de magnifique qui vous rappelle comment vous être privilégié. 4. Ils peuvent être heureux avec un petit budget. La plage est gratuite! 5. Ils savent comment laisser le travail au bureau. La plage est un endroit idéal pour vraiment vous déconnecter de votre vie parce que ce n’est pas terrible d’essayer de regarder un écran en plein soleil, alors ils restent habituellement bien rangés en toute sécurité dans votre sac. Une personne qui peut supporter d’être débranché de la technologie pendant quelques heures est une personne beaucoup plus heureuse que la plupart des gens. 6. Quand vous pouvez supporter des petites choses comme du sable qui se glisse dans le fond de votre maillot, vous êtes le genre de personne qui peut faire face aux désagréments de la vie sans les laisser vous mettre à terre. Les personnes de la plage savent qu’un petit désordre ou un inconfort ne sont pas des raisons pour être frustré ou contrarié. Ils ne laissent pas les petites choses les éloigner de leur bonheur. 7. Ils savent comment avoir de la gratitude pour les petites choses. Une plage n’a a rien de chic ou de branché, elle est simplement magnifique, de la bonté naturelle. Les gens les plus heureux sont ceux qui pratiquent la gratitude et d’être reconnaissant de se trouver dans un joli endroit de temps en temps est une gratifiante façon de vivre. * Tiré du texte anglais » Patrick Dufficy Je suis un homme dans la mi-quarantaine qui a toujours vécu dans la province de Québec au Canada. Depuis plusieurs années, ma tolérance à l'hiver s’amincit comme la glace d'un lac au printemps. Lien Permanent pour cet article

- This Pin was discovered by isabela falcão. Discover (and save!) your own Pins on Pinterest Citation aimes Sélection de 76 citations sur le sujet aimes - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe aimes issus de livres, discours ou entretiens. Page 4 sur un total de 4 pages. <124 Citations aimes- 76 citations & Proverbes sur aimesNous ne sommes pas ce que nous désirons être. Nous sommes ce que la société exige. Nous sommes ce que nos parents ont choisi. Nous ne voulons décevoir personne, nous avons un immense besoin d’être aimés. Alors, nous étouffons le meilleur de nous-mêmes. Bientôt, ce qui était la lumière de nos rêves devient le monstre de nos cauchemars. Ce sont les choses non réalisées, les possibles non vécus. Adultère de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn peut, je crois, se passer de bonheur personnel, si on a des amis, des aimés heureux ; car leur bonheur est une lumière qui nous baigne doucement. Lettre de Romain Rolland à &8206;Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga - Romain Rolland Que sont mes amis devenus. Que j'avais de si près tenus. Et tant aimés. Ils ont été trop clairsemés. La Complainte de Rutebeuf - RutebeufAinsi ils m’ont traité de fou. Eh bien, figure-toi, ces beaux messieurs et ces belles dames ont raison. Il est parfaitement évident qu’un homme qui a voué toute sa vie aux cerfs-volants n’est pas dépourvu d’un grain de folie. Seulement se pose ici une question d’interprétation. Il y en a qui appellent ça grain de folie , d’autres parlent aussi d’étincelle sacrée. Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t’occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryIl y en a qui appellent ça grain de folie d’autres parlent aussi d’ étincelle sacrée . Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu'un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t'occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryNous avons besoin d'être aimés. Et d'aimer. Parce que sans une personne à nos côtés, nous ne sommes rien. Alors, que faire du couple ? Je n'ai pas de réponse. Je sais que, pour moi, l'autodérision est la solution à tout. Et que le silence, comme l'obscurité, peut être doux. Le silence est un langage. Et les couples ont de bonnes raisons de se taire. Interview L'express - Hanif KureishiTu aimes trop la littérature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bêtise humaine. Pauvre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c'est une enfance, et toute enfance est sacrée. Lettre de George Sand à Flaubert - George SandDonnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor HugoSe séparer lentement des être aimés, quelle amertume ! Mieux vaut trancher dans le vif, et retrouver la solitude, climat naturel de l'homme. Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis - Nikos KazantzakisChacun a naturellement le désir que les autres vivent selon son naturel à soi, et comme tous ont un pareil désir, ils se font pareillement obstacle ; et comme tous veulent être loués ou aimés par tous, ils se haïssent réciproquement. L'Ethique - Spinoza- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté ? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or ? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages. .. les nuages qui passent. .. là-bas. .. là-bas. .. les merveilleux nuages !. L'étranger - Le spleen de Paris 1869 - Charles BaudelairePour la plupart, nous apprécions l'amour de nos semblables, au titre de reconnaissance nécessaire ou de divine surprise. Nous avons été élevés pour ça, d'une façon ou d'une autre, selon la voie du manque ou celle du trop-plein, peu importe, au bout du compte nous aimons être aimés, et nous aimons aimer, à tort et à travers et à nos dépens, mais enfin avec entêtement, avec récidive et avec préméditation. L'amour nous plaît, son bruit de chaînes et ses fruits de saison. Et tant mieux. Sans moi de Marie Desplechin - Marie DesplechinPourquoi cherchons nous à être aimés quand il suffirait qu'on nous tolère ?. Douce France de Karine Tuil - Karine TuilSi nous sommes capables d'aimer, nous serons aussi capables d'être aimés. Ce n'est qu'une question de temps. Maktub de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn prétend que les querelles entre amants ressoudent l’amour. En réalité, elles créent des fêlures que rien ne ressoude. Quand on cherche dans son passé, on trouve que les êtres qu’on a profondément aimés, ce sont ceux avec qui l’on a jamais eu un accrochage. Et il y en a ce miracle existe. Le démon du bien - Henry de MontherlantNous avons une source d'amour-propre qui nous représente à nous-mêmes comme pouvant remplir plusieurs places au dehors ; c'est ce qui est cause que nous sommes bien aises d'être aimés. Comme on le souhaite avec ardeur, on le remarque bien vite, et on le reconnaît dans les yeux de la personne qui aime. Car les yeux sont les interprètes du cœur ; mais il n'y a que celui qui y a intérêt qui entende leur langage. Discours sur les passions de l'amour - Blaise PascalQue sont mes amis devenus Que j’avais de si près tenus Et tant aimés ?. Poésie, La Complainte de Rutebeuf - RutebeufVoulez-vous être heureux ? Ne demandez pas d'être aimés, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrêt dans le bonheur. Peut-être qu'il vous tombera un jour un amour formidable. .. Oui, pourquoi pas ? Cela peut venir, mais ne l'attendez pas. Conférences - Omraam Mikhaël AïvanhovCe dont nous rêvons, en vérité, c'est d'être préférés- aimés, oui, mais un peu plus que les autres. Préférés. Mozart et la Pluie, suivi de " Un désordre de pétales rouges" de Christian Bobin - Christian BobinCe sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie. Sans un mot de Harlan Coben - Harlan CobenPage 4 sur un total de 4 pages. <124 - Abandon - Abnegation - Abondance - Abrutissement - Absence - Abstinent - Absurde - Abuser - Accuser - Acheter - Action - Activite - Administration - Admiration - Adolescent - Adorer - Adulte - Adultere - Adveristé - Affaire - Affection - Afrique - Age - Agressivite - Agriculture - Aider - Aimable - Aime - Aimer - Alcool - Algerie - Aliment - Alimentation - Altruisme - Amant - Ambiguite - Ambition - Ame - Ami - Amitie - Amnesie - Amour - Amoureux - Amoureuse - Anarchiste - Anatomie - Ange - Angoisse - Animal - Animaux - Annee - Anniversaire - Antimatiere - Aperitif - Aphorismes - Apparence - Apprentissage - Archeologue - Argent - Argenté - Armee - Arrogance - Art - Assassin - Astronomie - Attention - Attitude - Audace - Automate - Automne - Automobile - Autorite - Autrui - Avantage - Avarice - Avenir - Aveugle - Avis - Avocat - Avoir - Axiome Etendez votre recherche Citation aimes Phrases sur aimes Poèmes aimes Proverbes aimes Cequi fait le charme de «La Casa de Papel», c'est que les héros sont des bras-cassés. Lili Loofbourow — Traduit par Yann Champion — 30 septembre 2021 à 16h55. Les jeunes s’interrogent... Pourquoi dois-​je avoir de l’ordre? “C’est la dernière fois que je te le répète va ranger ta chambre!” VOUS a-​t-​on souvent adressé ces paroles? C’est probable, car peu d’entre nous ont une tendance naturelle à être ordonnés. Cependant, une telle exigence peut vous sembler excessive. Peut-être préférez-​vous que votre chambre soit un peu en désordre. De plus, puisque vous devez sans doute déjà respecter tant de règles dans le reste de la maison, pourquoi doit-​il aussi y en avoir concernant l’état de votre chambre? Sans doute pensez-​vous même que le manque d’ordre est un défaut bien minime en comparaison de la toxicomanie ou de l’ivrognerie dans lesquelles d’autres jeunes sont tombés. D’ailleurs, la chambre de certains de vos camarades n’est-​elle pas bien plus en désordre que la vôtre? Alors, pourquoi certains parents insistent-​ils tant sur l’ordre? Ont-​ils de bonnes raisons d’agir ainsi? Ordre ou désordre? Vous aimeriez peut-être que vos parents suivent ce conseil donné par un psychiatre “La meilleure chose à faire est de se contenter de fermer la porte de la chambre en désordre.” D’autres spécialistes reconnaissent néanmoins que les parents ont de bonnes raisons d’exiger la netteté. Le psychiatre Paul Adams a déclaré dans le Ladies’ Home Journal “Il est normal de dire à un enfant que sa chambre doit être bien rangée. Montrez-​lui ce qu’il ne doit pas faire. Expliquez-​lui que s’il n’est pas capable de maintenir un minimum d’ordre dans sa chambre, vous le priverez de certaines choses qu’il aime.” Réfléchissez Vos parents n’ont-​ils pas le droit d’établir des règles, même en ce qui concerne votre chambre? Il leur a coûté beaucoup de temps et d’argent pour que vous puissiez avoir votre chambre, qu’ils ont dû meubler. Il est donc normal qu’ils fixent des règles quant à son entretien. Vous constaterez qu’il y a de nombreux avantages à respecter de telles règles. Dans son poème Les constructeurs angl., Henry Longfellow déclare “L’idéal est que chaque chose soit à sa place.” Vos parents sont sans doute d’accord avec cette opinion, puisqu’il y a de nombreux avantages à ce que “chaque chose soit à sa place”. Lesquels? Des avantages de l’ordre Un avantage évident est que l’on trouve plus facilement ce que l’on cherche. Une personne désordonnée perdra beaucoup de temps à chercher ses clés, son peigne ou son mouchoir, sans parler de la chaussure qui a dû être envoyée sous le lit. De plus, les vêtements se salissent et se froissent moins lorsqu’ils sont suspendus correctement; ils font ainsi plus d’usage. On ne risque pas non plus de trébucher sur des vêtements ou des chaussures qui ne sont pas à leur place. Ceci est particulièrement important quand vous partagez votre chambre avec votre frère ou votre sœur. Par-dessus tout, lorsque chaque membre de la famille fait ce qu’il faut pour garder sa chambre propre et rangée, cela allège la tâche des autres et contribue à rendre la famille plus heureuse. À ce sujet, voici ce qu’écrit Caroline, 14 ans “Maman a beaucoup à faire à la maison. ... Il y a six autres enfants, et pas un ne range ses affaires; c’est maman qui doit tout faire, et elle a mal au dos.” Si ces sept enfants faisaient en sorte que “chaque chose soit à sa place”, cela ne soulagerait-​il pas leur mère? Voici un autre avantage si vous rangez votre chambre, vous serez probablement ordonné dans d’autres domaines. Ce sera manifeste dans le soin que vous prendrez de la voiture de vos parents et d’autres biens. Vous garderez sans doute cette bonne habitude lorsque vous serez adulte. Et le jour où vous devrez assumer un travail profane, votre réputation de personne ordonnée pourra même favoriser vos chances de promotion. L’effort n’en vaut-​il pas la peine? Que la voie du bon sens consiste à respecter les règles fixées par vos parents, voilà ce qu’illustre l’exemple suivant. La plupart des jeunes sont impatients d’avoir le permis de conduire. Mais quand devraient-​ils commencer à y songer? Pas forcément lorsqu’ils atteignent l’âge requis par la loi. J. Schowalter et W. Anyan déclarent dans leur livre Guide familial de l’adolescence angl. “Si un adolescent se montre généralement soumis aux règles et digne de confiance, il est vraisemblable qu’il se comportera de la même manière au volant.” C’est nous qui soulignons. Alors, ne pensez-​vous pas qu’il vaille la peine d’apprendre à obéir aux règles et à être digne de confiance, même en ce qui concerne l’entretien de votre chambre? La Bible appuie cette idée lorsqu’elle déclare “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup.” — Luc 1610. Paul donna cependant la principale raison qui doit pousser les jeunes chrétiens à être ordonnés. Il écrivit “Dieu est un Dieu, non pas de désordre, mais de paix.” Il donna également ce conseil “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés.” — I Corinthiens 1433; Éphésiens 51. Que Dieu soit ordonné, cela ressort clairement des dispositions qu’il prit en rapport avec le tabernacle, ou la tente, qui servait à la nation d’Israël pour que celle-ci lui rende un culte. Seuls les membres des familles sacerdotales les Lévites étaient autorisés à pénétrer dans le tabernacle. En outre, Jéhovah indiqua à Moïse quelle devait être la place exacte de chaque objet dans le tabernacle, et il donna des instructions détaillées sur l’usage que devaient en faire les prêtres et les Lévites Exode 40. De cette manière, les non-Lévites pouvaient au moins se représenter mentalement ce qui se passait dans le tabernacle en rapport avec le culte rendu à Jéhovah. Cela leur permettait sans aucun doute de se sentir concernés par ces dispositions et leur donnait le sentiment de n’être pas étrangers au tabernacle. Ne pensez-​vous pas qu’ils ont dû être très reconnaissants que Jéhovah soit un Dieu d’ordre? Comment ranger votre chambre? Alors, comment pouvez-​vous ranger votre chambre? Comme nous l’avons dit plus haut, vos parents vous demandent peut-être de respecter certaines règles précises. Mais pour le reste, c’est à vous de prendre des initiatives. Commencez par ce qui se voit Pendez tous les vêtements qui traînent. Mettez chemises, corsages et robes sur des cintres pour qu’ils ne se froissent pas. Un porte-chaussures sera un moyen idéal de rangement et améliorera l’aspect de la penderie. Que faire des vêtements sales? Au lieu de les jeter simplement dans un coin, pourquoi ne pas avoir un panier ou au moins un sac pour les y rassembler? Pour ce qui est du lit, quelques minutes de plus chaque jour suffisent pour qu’il soit net, et pas seulement recouvert. Pourquoi donc ne pas décider d’avoir un lit bien fait? Maintenant, passons à ce qui ne se voit pas rangez un tiroir à la fois; éliminez tout ce qui ne vous sert pas et remettez le reste en place. Vous pourrez mettre dans le tiroir de petites boîtes en carton ou en plastique transparent; dans l’une vous rangerez vos sous-vêtements, dans l’autre vos chaussettes ou vos bas, etc. En peu de temps, votre chambre aura complètement changé d’aspect, et vous en serez fier. Jeunes, pensez à votre avenir Vaut-​il la peine de consacrer tout ce temps et ces efforts à devenir ordonné? Carole, qui a maintenant 20 ans, se rappelle sa lutte contre la tendance au désordre. Si sa mère trouvait que la chambre de Carole n’était pas bien rangée par exemple, si des chaussettes et des sous-vêtements n’étaient pas bien pliés dans le tiroir, elle vidait tout simplement les tiroirs par terre et demandait à Carole de les remettre en ordre. Ou bien, comme punition, Carole était privée de sortie le week-end. Carole pense-​t-​elle à présent que sa mère s’est montrée trop exigente? “Non, cela m’a beaucoup appris. Maintenant je sais repasser mes vêtements et garder mes affaires propres et bien rangées. Peut-être pas exactement selon les règles de maman, mais je peux au moins laisser ouverte la porte de ma chambre.” Si Carole a des enfants plus tard, leur apprendra-​t-​elle à être ordonnés? Elle répond “Je ne pense pas que je vérifierai leurs tiroirs, mais il faudra que leur chambre soit rangée.” Quand on lui a demandé quel conseil elle adressait aux jeunes, Carole a donné celui-ci “Respectez les règles fixées par vos parents en matière de rangement. Vous finirez par prendre l’habitude d’être ordonné.” Un proverbe dit que l’habitude est une seconde nature. Certaines habitudes sont bonnes, d’autres non. C’est pourquoi Elbert Hubbard donna ce sage conseil “Ne cultivez que les habitudes dont vous voulez bien devenir l’esclave.” Quelle habitude voulez-​vous donc adopter — celle d’être ordonné ou bien celle d’être désordonné? Tout en réfléchissant à cette question, pensez aux avantages que présente l’habitude d’être ordonné d’abord elle est recommandée par la Bible, elle fait gagner du temps et de l’argent, puis elle permet de cultiver un certain amour-propre, et enfin elle incite les autres à vous respecter. La jeune Caroline exprime une dernière pensée, qui n’est pas des moindres “Maman a réellement besoin de mon aide, et elle est si contente quand je la lui apporte!” [Illustrations, pages 24, 25] Que préférez-​vous ceci... ou cela?
Cest notre appel pour cette année. Dans cette alliance, le maillon faible, c’est nous. Nous manquons si souvent d’amour pour Dieu. Nous désobéissons si souvent à sa parole. Nous avons besoin de revenir à son amour et à sa grâce. Heureusement, dans cette alliance, le maillon fort, c’est Dieu. Son amour nous garde en lui. Rien ne

samedi, août 14, 2004 Samedi 14 aoûtVraiment rien à retenir de cette journée passée au travail. Et peu de travial justement. C'est tout juste si j'ai pensé à la photographier un peu cette journée, deux images et c'est tout. vendredi, août 13, 2004 vendredi 13 aoûtMon fait d'arme pour la journée c'est tout de même bien peu de chose, j'ai occis un homard. C'est dérisoire. Et aussi j'ai beaucoup ri des cris de joie des enfants me voyant couper ce homard en deux coques dans le sens de la longueur. Pas de quoi pérorer vraiment. Les enfants sont cruels, mais je ne le suis pas moins qu'eux, moi qui m'amusait beaucoup d'agacer le homard en lui faisant alternativement de l'eau froide ou de l'eau chaude sur la carapasse et de le voir s'agiter vainement, les pinces fermées avec des élastiques, prisonnier du lavabo de la cuisine. Je me suis vu nettement moins courageux tandis que Gégé, la peur au ventre, combattait contre une couleuvre. posted by Philippe De Jonckheere at 246 PMjeudi, août 12, 2004 Mercredi 12 aoûtCe ciel qui s'assombrit, on dirait qu'il s'assombrit pour Anne et moi qui nous querellons et quand la pluie tombe avec fracas, on dirait qu'elle lave aussi efficacement les paroles dures entre nous. posted by Philippe De Jonckheere at 245 PMmercredi, août 11, 2004 Mercredi 11 aoûtCes derniers jours, je m'aperçois que mes anotations pour certaines journées sont devenues très courtes, je ressentirais presque de la culpabilité pour ces phrases rapides qui ne contiennent à l'évidence pas tout ce dont j'aimerais me souvenir de ces journées, et puis, en y pensant bien, non, c'est très bien comme ça, de toute façon cet été est plein à craquer, tenter d'en retenir des extraits se serait se priver de temps pour vivre davantage encore de ce que les journées tiennent en elles. Le temps passé à consigner tout ceci ne serait donc pas du temps de vie?, je n'ai pas dit ça, c'est tout de même un peu vrai. posted by Philippe De Jonckheere at 651 PMmardi, août 10, 2004 Mardi 10 aoûtJe déteste les photographies d'Henri Cartier-BressonCe n'est pas beau de dire du mal d'un mort. Lui ira peut-être au paradis, il vivait dans une telle admiration de ses contemporains, oui, nul doute que lui ira au paradis. Pour ma part j'irai en enfer c'est certain. Dire du mal d'un mort, c'est mal, pourtant je vais le faire. J'ai toujours détesté les photographies d'Henri Cartier-Bresson. Et j'ai détesté par dessus tout que tous se soient rangés fidèlement sous sa bannière, alors le concert de louanges pour saluer ce photographe dont je n'essaierai jamais de sauver une seule de ses images d'un naufrage, cette cacophonie de gens qui veulent tous se hisser plus haut dans l'admiration de ce petit maître, oui, tout cela c'est un vacarme désagréable à mes que je n'aime pas dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est qu'elles n'ont pas de lumière, que la photographie soit prise en hiver en Sibérie à la tombée de la nuit ou au contraire dans un désert de sable à midi, c'est à peu de choses près toujours cette même gamme de gris avare et toute recroquevillée sur que je n'aime pas du tout dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est cette espèce de mythe idiot du photographe au Leica sur lequel on ne sait visser qu'un seul objectif, le 50 mm, au motif que c'est l'objectif qui correspond au regard c'est idiot, nous ne sommes pas des cyclopes, ni des borgnes. Le Leica est un appareil fort coûteux, et extrêmement mal pratique, vous reconnaîtrez sans mal les snobs de la photo à cet appareil à ce curieux pendentif qui se porte autour du cou et si possible très que je déteste vraiment dans les photographies de Cartier-Bresson, c'est cette dictature du noir et blanc avec des filets noirs pour bien montrer que la photographie était cadrée dès la prise de vue. Ce sont là les enfantillages coutumiers des photographes qui aiment bien croire à la fulgurance de leur regard, aucun de ces photographes ne produira les compositions hardies de Barbara Crane, qui elle, je vous l'assure, se moque éperduement des filets je déteste aussi beaucoup le discours lénifiant de Cartier-Bresson à propos l'instant décisif. Je ne suis pas chasseur de papillons. Les photographes aiment faire croire qu'ils voient les choses plus vite que d'autres, qu'ils ont des réflexes visuels inouis et que leur clichés sont la preuve irréfutable de l'acuité ou de la transcendance de leur regard, la vérité est risible, les photographes mitraillent, et n'importe qui qui mitraille reviendra toujours avec du gibier, dans le cas présent des photographies réussies, et n'aime pas du tout mais alors pas du tout le fameux cadrage à la Cartier-Bresson, ces compositions à base de géométrie et qui ne m'apprendront jamais rien en matière de composition, autant contempler des triangles-rectangles et se réjouir de la vérification systématique que le carré de l'hypothénuse est égal à la somme des carrés des côtés adjacents, non, j'apprends bien davantage sur le monde, et son imperfection, devant un tableau de Joan MitchellJe n'aime pas du tout les oeuvres totalitaires et monocordes, les dogmes. Je n'aime pas l'architecture de Le Corbusier, les films de Lars von Trier, le travail d'Opalka, les livres de Sartre, je ne vois pas pourquoi j'aimerais les photographies répétitives de en France, il n'y eut qu'une seule photographie, celle des reporters de Magmum qui somme toute faisaient tous du sous Cartier-Bresson, déjà l'original est pâlot, imaginez un peu le travail des suiveurs. Andy Warhol, Robert Heineken, Robert Rauschenberg — pour ne citer que ceux qui me viennent directement à l'esprit — s'emparaient de la photographie à pleine main, tandis qu'en France, nous étions régulièrement abreuvés de rétrospectives ressassées du petit maître. Qui connait en France le travail de Robert Heineken?Aux Arts Décos à la fin des années 80, j'ai souvent entendu dire que le polaroid ce n'était pas de la photo du trombonne à coulisse sans doute que la couleur c'était vulgaire c'est vrai que la Ronde de nuit en noir et blanc ça a une classe folle! qu'en dehors de la prévisualisation point de salut, que les photographies étaient des reliques du passé et que la grande question demeurait surtout de savoir si oui ou non la photographie pouvait prétendre à être reconnue comme un art à part entière. Je tiens personnellement responsable Henri Cartier-Bresson de cet opaque n'aime pas les gardiens du temple. Je n'aime pas les maintiens, dussé-je aller en enfer, que les photographies de Cartier Bresson sont rébarbatives à mourrir. posted by Philippe De Jonckheere at 645 PMlundi, août 09, 2004 Lundi 9 août Souvent j'oublie de prendre avec moi mon appareil-photo. Et puis je suis amené à le regretter. Dans la journée je croise quelques objets, surtout, que j'aurais aimé prendre en photo ou encore la trace d'une lumière sur un pan de mur, plus rarement un visage. Je me fais alors le reproche de n'avoir pas été assez rigoureux pour sortir de chez moi sans appreil. Aujourd'hui par exemple, j'aurais aimé prendre une photographie de ce chariot comble de détritus et notamment de cartons tous repliés sur eux-mêmes dans l'éclairage rasant de la fin, d'après-midi, à Noisy-le-Grand, devant l'immeuble de Ricardo Bofill, un caddie rempli d'ordures, je trouvais l'image assez disante, une manière de réccourci sémiotique. Plus tôt dans la journée en allant à la poste à Fontenay j'avais regretté aussi de ne pas pouvoir prendre une photo de cet immeuble géant du Val de Fontenay au travers de ce grillage, cet immeuble me rappelait celui qui figure au dos de la pochette de je ne sais plus quel album de Led Zeppelin. Mais à vrai dire chaque fois je me raisonne, je me dis que non, vraiment, ces oublis n'ont en fait rien de catastrophique et qu'aucune des photographies que je prends n'est indispensable, que j'ai parfois moi-même du mal à me souvenir des contours de telle ou telle de mes photographies du mois dernier. Je pourrais m'effrayer de cette abolition par le nombre, je me demande surtout si elle ne me libère pas, mais alors d'où vient cette urgence de tous les jours, littéralement, de prendre des photographies dont aucune n'est véritablement plus remarquable que les autres? Pas très envie de répondre. posted by Philippe De Jonckheere at 638 PMdimanche, août 08, 2004 dimanche 8 aoûtDepuis quelques temps, depuis que le garage est désormais notre atelier, j'y dors les matins qui suivent les nuits au travail. De cette façon il n'est pas astreignant pour Anne de tenter de retenir les enfants pour qu'ils ne fassent pas trop de bruit et que je puisse dormir tranquille après une nuit au travail. Mais c'est tout de même une drôle de sensation que de vivre, comme cela, en marge de sa famille. Tous sont dispersés dans les trois étages au dessus de ma tête, de temps à autre j'entends que de l'eau coule dans la maison parce que le compteur d'eau de la maison est juste à côté de mes oreilles, mais dans l'ensemble, je dors surtout. Quand je finis par faire surface dans le tout début de l'après-midi après avoir volé quelques heures de sommeil à la chaleur, je retrouve tout le monde attablé devant un plat dominical dont je ne négocie pas toujours très bien la digestion. Dans l'après-midi, je retourne m'allonger, de temps en temps les enfants font irruption dans la garage, je les entends loitainement murmurer en venant chercher leur vélo ou je ne sais quoi encore dont ils ont un besoin soudain inexplicable. Un peu avant de repartir au travail, je monte prendre une douche et j'embrasse les enfants avant de m'en aller, je vois bien qu'ils sont surpris par ce baiser ils ne m'ont pas vu de la journée. Un étranger sous son propre toit. posted by Philippe De Jonckheere at 632 PM

LeMur des Je t'aime: " Aimer c'est du Désordre alors Aimons ! " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. - En revanche, j'espère qu'on devient plus... profond? - Je n'ai pas cette impression. D'ailleurs, - profond?... J'ai grand'peur qu'il n'y ait de grandes illusions dans les tentatives que nous faisons pour nous creuser... Les uns croient pénétrer dans les couches primaires de leur existence... Ils y cherchent généralement des fossiles obscènes. - Ils ne les chercheraient pas s'ils ne les avaient pas déjà trouvés. - Bien entendu. Les autres imaginent qu'ils approchent ainsi de... ce qu'ils sont, au prix d'une contention et d'une sorte de... négation extérieure très pénible... Ils ne voient pas qu'ils ne font que s'infliger une déformation particulière... Ils essaient d'accommoder la sensibilité de leur conscience à je ne sais quelle vision retournée, à des choses en deçà... En somme, il y a peut-être des profondeurs accessibles, mais ce que l'on y trouve ne vaut guère la peine d'y descendre, et des profondeurs insondables... Si même on y pouvait se risquer et y apercevoir quelque chose, on ne comprendrait rien à ce qu'on y trouverait. - Quant à moi, je suis simpliste. Si je m'observe, je trouve... qu'il y a des choses que l'on peut dire aux autres ; et d'autres, qu'on ne peut dire qu'à soi-même... et d'autres, qu'on ne peut même pas se dire à soi-même. Il y a quelques saletés, évidentes, - et d'ailleurs universelles... Cela n'a donc pas un immense intérêt. Et il y a encore des choses.., qui semblent puissantes, indistinctes... -Tout à fait d'accord. Des choses qui ne ressemblent rien... J'entrevois ici la vie des viscères... - Halte. Défense d'entrer. Danger de mort... Restons à la surface... A propos de surface, est-il exact que vous ayez dit ou écrit ceci Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau ? - C'est vrai. - Qu'entendiez-vous par là? - C'est simplicissime... Un jour, agacé que j'étais par ces mots de profond et de profondeur... - Que nous venons d'employer à notre aise... Ecoutez je constate que vous manifestez une sensibilité exagérée à l'endroit des mots. Vous vous cabrez à chaque instant. Ce sont des expédients, que diable !...La vie n'a pas le temps d'attendre la rigueur. On se débrouille. Napoléon disait qu'à la guerre, on s'engage de partout, et puis l'on voit... - Oh ! sur la guerre, il en a dit de toutes les couleurs... D'ailleurs, tous ceux qui ont pratiqué quelque chose, quand ils veulent exprimer ou transmettre leur expérience... Règle générale, ils émettent les préceptes les plus contradictoires... Vous en trouverez jusque dans l'Evangi1e... - J'avoue qu'en médecine même... - Même dans Hippocrate... Essayez de combiner Principiis obsta, avec Quieta non movere... - On fait ce qu'on peut. Mais j'en reviens à vous. Vous butez à chaque mot... On ne peut pas parler tranquillement avec vous. On verse à chaque instant. Vous arrivez à ne plus pouvoir causer avec vous-même. Comment diable pouvez-vous parvenir à former la moindre pensée, dans ces conditions? Je me le demande! - Mon cher docteur, j'aime mieux n'arriver à rien consciemment, que de n'arriver à rien... sans m'en douter... Donc, j'étais agacé. Profond et profondeur m'exaspéraient. - Je parie que vous aviez lu quelque article sur Pascal. - Je ne tiens pas ce pari. Pas plus que celui de Pascal... - Et alors ? - Alors ?... Il m'est souvenu de ce qu'on trouve dans les livres de médecine au sujet du développement de l'embryon. Un beau jour, il se fait un repli, un sillon dans l'enveloppe externe... - L'ectoderme. Et cela se ferme... - Hélas !... Tout notre malheur vient de là... Chorda dorsalis ! Et puis, moelle, cerveau, tout ce qu'il faut pour sentir, pâtir, penser..., être profond Tout vient de là... - Et alors ? - Eh bien, ce sont des inventions de la peau !... Nous avons beau creuser, docteur, nous sommes... ectoderme. - Oui, mais... il y a des prolongements. - Nous poussons jusque dans les viscères... Mais, de ce côté, nous n'avons pas d'appareils très perfectionnés. Rien qui ressemble aux combinaisons de mécanismes, à l'étalement de sensations qui se trouvent dans l'oreille et dans l'oeil. Tout est grossier. Brutal. Cela ne sait guère dire que Bon, ou mauvais. - Généralement mauvais. - Mais rien de plus puissant, n'est-ce pas ?... Il y a là quelques gros tyrans qui agissent sans s'expliquer... La vie serait supportable sans les viscères - Vous voulez me réduire à la mendicité! - Bref, la poussée de la sensibilité est fort inégale, ses moyens bien différents selon qu'elle s'épanouit vers... l'extérieur, ou qu'elle plonge dans les masses... - Laborieuses ! Je suis sûr que vous digérez capricieusement, et que nous avons le foie un peu gros... - Je n'en doute pas. Et c'est pourquoi je complète na formule Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau, - en tant qu'il se connaît. Mais ce qu'il y a de... vraiment profond dans l'homme, en tant qu'il s'ignore... c'est le foie... Et choses semblables... Vagues ou... sympathiques » Valéry. L'Idée fixe. La pléiade, Œuvres II, p. 215,216. Corps ? La grande énigme d'où émerge le pouvoir réfléchissant d'une fonction par laquelle advient un Soi. Un néant de sens, un chaos, un empâtement de ce qui cherche à se libérer de la nuit pour inventer le poème du jour, toujours à réécrire contre les forces de dissolution de la vie obscure, mouvante, indistincte, prisonnière du silence de ce qui n'a pas de nom. Caractère insondable de ce qui est en deçà du langage ! Dire ou l'effort de donner forme à l'informe, de mettre un peu d'ordre dans le désordre, de porter à l'expression, la pensée entrevoyant furtivement la clarté qui la hante. Il n'y a pas d'autre identité que celle qui se conquiert sur un fond obscur se déployant sans profondeur comme jeu de forces anonymes et aveugles. Alors malheur à celui qui n'a pas été armé pour cette conquête ! Le corps pâteux, le corps morcelé, pulvérisé, le corps aérien parfois est l'expérience commune. L'aventure humaine commence au-delà avec la possibilité de dire Je, c'est-à-dire avec le passage de la muette cénesthésie à l'expression linguistique ou artistique. D'où ce paradoxe que formule ce texte de Valéry Ce qu'il y a de plus profond en l'homme en tant qu'il est conscient de lui, ce n'est pas l'opaque épaisseur organique, le foie, c'est l'être qu'il fait exister à la surface du vide d'où il émerge et qu'il met momentanément en échec. Chacun est pour lui-même son propre poème ou selon l'étymologie grecque sa propre création. Un poème toujours à recommencer, un poème toujours menacé par le néant sur lequel il s'arrache et qui attend implacablement d'achever son œuvre corrosive. J'aime les auteurs qui ne racontent pas des histoires et ne masquent pas le tragique de l'existence humaine. Valéry est de ceux-là. Oserais-je dire que David Le Breton devrait se mettre à son école? Cela nous éviterait bien des platitudes psychologisantes sur les blessures de soi », sous-titre de son livre La Peau et la Trace, que je voulais présenter pour enrichir la culture de mes élèves, mais dont j'avoue qu'il me tombe des mains. Comme s'il était possible de porter au langage ou à la forme à un autre niveau que le langage ou la forme, la difficulté d'être et le fragile sentiment de son identité ! Alors pourquoi ne pas tirer les leçons de ce qui est, à la fois, avoué page 35 du livre et dénié par tout un bavardage insipide, à savoir que le recours au corps marque la défaillance de la parole et de la pensée, la dérobade du sens » ? Les mutilations du corps, la souffrance expérimentée comme manière de se sentir exister ne sont pas des poèmes c'est encore la sinistre geste de ce qui est en deçà du poème. Le malheur d'exister, le flottement du sentiment d'identité sont la vérité universelle de l'humaine condition, mais il y a ceux qui ont été armés pour une conquête par la pensée et la parole d'eux-mêmes et de leur monde et les laissés pour compte, les victimes des infralangues, ceux que l'école de la République a l'air de produire à la pelle si l'on en croit ce détestable film Entre les murs ». On ne saurait trop se pénétrer de ce que Valéry affirme ici. Une psychologie des profondeurs devient vite creuse. J'avoue être, comme lui, exaspérée par ces mots de profond et de profondeur. Et ce n'est pas rien de se sentir cautionnée par un esprit de cette trempe. Le moi profond, le sujet un et identique à soi, sont les effets incertains du texte d'une existence qui s'écrit avec courage et lucidité, ils n'en sont pas les auteurs donnés antérieurement à cet effort. Est-ce déjà ce que l'embryologie préfigure lorsqu'elle nous apprend que la peau apparaît dans le développement embryonnaire avant les autres systèmes sensoriels, répondant à cette loi biologique selon laquelle plus une fonction est précoce, plus elle a des chances d'être fondamentale. Au stade de la gastrula, l'embryon prend la forme d'un sac par invagination d'un des pôles et présente deux feuillets, l'ectoderme et l'endoderme. Cet ectoderme forme à la fois la peau incluant les organes des sens et le cerveau. En outre les différents éléments qui la constituent ont une représentation importante dans le cerveau, comme le révèlent les homonculi sensoriels et moteurs qui montrent la représentation proportionnelle des fonctions tactiles dans le cortex, par l'importance de la main et des lèvres » Article La Peau, Evelyne Sechaud, dans le Dictionnaire du corps. S'il en est ainsi, il faut donc dire que ce qu'il y a de plus profond en l'homme c'est la peau ». Le plus fondamental est ce qui affleure à la surface non par quelques mécanismes qui s'opéreraient en nous sans nous mais par l'action d'une réceptivité ne parvenant à la conscience d'elle-même que par l'effort lucide de donner sens et de s'approprier par là, ce qui la traverse anonymement. Si j'ai choisi d'illustrer les deux papiers précédents par Lucian Freud et Francis Bacon, c'est précisément parce que ces grands peintres ne montrent pas autre chose. Pour l'un et pour l'autre, le réel n'est pas ça, champ de forces, chair muette, mais ce à partir de quoi la réalité se construit. Il s'agit toujours de capter le mystère de l'apparence dans le mystère de la facture disait Bacon. Cité par Philippe Muray dans "Les cadavres dans le triptyque." Art Press n° 59. Cf. L'obscénité démocratique. Partager Marqueursapparence, ectoderme, endoderme, foie, infralangue, moi profond, oeuvre d'art, parole, peau, pensée, profond, surface, viscères Dieune lie même pas sa bienveillance à notre conversion : celle-ci tout au plus est une conséquence de l’amour de Dieu. Saint Paul le dit de façon parfaite : « La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs » (Rm 5,8). Alors que nous étions encore pécheurs. Un amour Hi…la famille ! On dit quoi ? Aujourd’hui, on se rend au lycée. Oui au lycée. Ça vous étonne ? On va parler des types d’élèves qu’on retrouve dans notre système éducatif. Que l’on soit désordonné ou au contraire très discipliné, j’espère que chacun retrouvera dans cette petite liste l’élève qu’il est ou qu’il fut jadis, voire même reconnaîtra son enfant. Allons-y !1- Commençons par les gars du premier banc qui veulent seulement djoum* dans la bouche du professeur Les Jean-Ecole. Dès 6h30, il est déjà là, il lit ses leçons et fait ses exercices. Parfois quand la salle est sale, il la balaie pendant que toi tu wanda si ce n’est pas la malchance. Il aime l’école. Quand le cours commence, la chanson de l’année commence aussi. Moi Monsieur ! Moi Madame ! ». Toujours entrain de lever son doigt. Dis donc, arrête même ça nor ? Comme naturellement c’est un génie, il est premier en toutes les matières sauf en sport on ne peut pas être premier partout !. C’est le genre de mbom* qui casse toujours l’ambiance avec son single Taisez-vous ! ». Dis donc il m’énerve quand il fait ça, il ne sait pas – L’ami des profs. Ne me demandez pas comment ça se fait. Tout ce que je sais, c’est que malgré sa proximité avec les profs, il n’a jamais de bonnes notes – tu marches avec le prof de maths et tu ne dépasses même pas le coefficient ? Yosh ! – Où il fait comment oh ? C’est lui qui connaît. Bizarrement, c’est lui le chef de classe hein ! Quand le prof le commissionne, il est content. Quand il porte aussi le sac du prof, il est content. Insulte le, tape le, il ne peut pas changer. S’afficher avec les profs semble être son but. Il aime les activités culturelles. Ça donne la moyenne en maths ? On donne l’argent là-bas ? Il fait alors quoi là-bas ? C’est lui seul qui sait. Dès qu’on le voit Présiii ! Présiii ! » Président de quoi même? Du fan club ?3 – Le président. Le vrai en tout cas, pas le genre de 2 à 25 là ! L’argent c’est quoi pour lui ? Tenue* sur mesure, petites chaussures, gros téléphone, petit jus à la main … c’est la fraîcheur que tu veux voir ? Toujours entrain de baratiner les filles. C’est un champion quand il faut recopier les devoirs des gens. L’école ce n’est pas son truc, son père lui a juste demandé le Bac, après direction Mbeng ! Dès qu’il y a une position, il lève le bateau, il te donne la bière jusqu’à ce que tu rampes. Il aime les femmes. D’ailleurs, la plupart des go de la salle ont une histoire avec lui. Toutes gèrent ses humeurs, normal c’est un – La star. Tous les surveillants connaissent son nom. Pas pour l’école hein ! C’est juste qu’elle n’est jamais conforme. Talons par ci, restes de greffe* brésilienne par là, mini-jupe pala-pala , écusson rarement brodé. Mbom, elle m’a déjà gagné ! On lui reconnaît néanmoins deux qualités. Oui oui, elle est aussi intelligente. Qu’est-ce que vous croyez ? . Primo elle comprend le school mais pas à fond. Secondo elle a une démarche … style mannequin. Mollah ! Elle carbure !!! Pas ce que Coco Argentée dit là! Je suis la go des way forts ! » Maaafff ! Ma co’o balance ça ! Ou bien ?5 – Le beau gosse. Toujours frais, bien coiffé, bien mis, bien dans ses baskets, beau comme un Dieu. Mooomô, tout ça pour lui ? Le gars est tellement beau que les filles lui font parvenir des petits mots tout le temps. Oui, petit jaloux, je t’entends déjà dire le cochon gratté là ? Il y a même quoi sur lui ? Parce qu’il est brun ? » Oui, il est cochon gratté EtP8Koi ? En tout cas, il est généralement calme hein ! Mais si tu le cherches, tu vas le trouver et tu sauras pourquoi les français ont associé les mots franc »et tireur » !6 – Le footballeur. Il ne voulait pas lui être là. Son affaire, c’est le foot. Son prof principal, c’est Samuel ETO’O. Donc vos affaires de commentaire composé ou de homework* là, ce n’est pas son problème. Quand il réfléchit trop, il pense au parifoot. Si dans ton sac il y a les cahiers, chez lui, ce sont ses godasses et son maillot On ne sait jamais !. C’est un ennemi du tableau. Quand le prof le désigne pour un exercice, c’est comme ci un arbitre lui a donné un carton rouge. Mon frère ne bouge plus, il cherche seulement la route des vestiaires. Donc un seul mot avec lui Ndamba*!7 – Le fantôme. Comme son nom l’indique, il est là sans être là. C’est le famlah* ? C’est la malédiction ? On lui a fait ça au letch ? Man no know. Tout ce que je sais c’est qu’il ne parle jamais. Le jour où le prof fait l’appel, lui-même ndem* sur l’élève là. Vous êtes de cette classe ? » Ah ! Toi aussi tu ne le vois pas assis là ? C’est quelle question ça ?. En tout cas, présent oh ! Absent oh ! C’est son père qui paye sa pension nor ? Donc calmez-vous !8 – Le chef du Shaba. C’est le Champion du désordre et des injures. Il t’insulte, tu as honte d’aller pisser ! Son but est de nuire le plus possible. Les profs sont fatigués de le mettre à la porte. Il comprend alors ? Retenez juste qu’il y a 2 types, ceux qui viennent accompagner les autres – présents tous les jours mais absents pour les résultats – et les noyeurs qui troublent chaque fois en mettant tout leur cerveau dans leurs tibias. Donc méfiez-vous !9 – Le Muna bôbô. Agitez-vous, jacassez-même, mon petit est imperturbable. Il est toujours dans son coin.Système bôbô une place Il ne se mélange que très rarement aux autres. Il a les feuilles, le money, le nkap, les do’os*, les jetons, bref… Il est lourd ! Sois même frais comme le maquereau, mon petit ne te gère pas. Généralement timide, il est devient vif quand une go se pointe. Donc ne vient pas – L’anti-water. Mollah, c’est un problème ! Comment la tenue de quelqu’un peut être sale un lundi matin ? Ma personne, c’est mauvais !! Ce genre d’élève n’a pas de pression. Il est ami avec tout le monde. Il sent tout ce que vous pouvez imaginer de nauséabond mais ça ne le gêne pas. Sa tenue, n’en parlons même pas ! Bleue ou blanche au départ, elle est devenue noire, non jaune, non bleue-cassée … je ne sais même plus. Na arc-en-ciel this ? Me no know. Yoooosh ! Na pôpô ndôti !N’hésitez surtout pas à compléter la liste hein ! Je sais qu’il en existe encore plein, donc je compte sur vous. famille !TraductionDjoum entrer Mbom gars Tenue uniforme scolaire Greffe tissage, extension capillaire homework devoir à la maison Ndamba jouer au football Famlah sorcellerie Ndem échouer Do’os argent FA7Ijg.
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